Lorsque l’écart de revenu obtenu sur le marché du travail et celui obtenu par l’aide de dernier recours est faible, notamment dans le cas d’un travail à temps partiel au salaire minimum, un individu sera confronté à une trappe à l’inactivité.

Une trappe à l’inactivité représente une situation dans laquelle un individu sera peu enclin à quitter l’aide sociale pour le travail car l’ajout réel à son revenu disponible sera alors faible ou nul (le taux d’imposition marginal implicite sur le revenu de travail est trop élevé dans cette zone de revenus).

La prime au travail et l’allocation canadienne pour le travail visent à limiter la trappe à l’inactivité en encourageant l’intégration du marché du travail.

Source

  • Michaël Robert-Angers, Luc Godbout et Suzie St-Cerny, Qu’en est-il de l’incitation au travail au Québec? Explications, illustrations et pistes de réflexion, Cahier de recherche no 2018-13, p.1.