La pression fiscale, ou poids de la fiscalité, est mesurée par le rapport entre le montant des recettes fiscales collectées et le produit intérieur brut (PIB). Ce rapport indique la part de la richesse nationale accaparée par la fiscalité. Il met aussi en évidence le degré de fiscalisation d’une juridiction. Dans le cas du Québec, cela inclut autant les prélèvements faits par le gouvernement fédéral que par le gouvernement du Québec et par les autres entités publiques relevant de leur gouverne.
Dans les faits, la signification réelle du taux de pression fiscale doit être mise en perspective. Notamment, il faut savoir qu’une fois versés au coffre de l’État, les prélèvements ne disparaissent pas du circuit économique. La contrepartie en biens et en services publics offerte par l’État et financée à même les recettes fiscales n’apparaît pas dans la détermination du taux de pression fiscale. De plus, le taux de pression fiscale de chaque pays demeure silencieux sur le poids de l’imposition individuelle.
Une fois qu’on en connaît les limites, l’exercice reste tout à fait pertinent. Il s’agit d’un indicateur synthétique à la fois simple et facile à calculer. Il permet d’utiles comparaisons du poids de l’imposition dans le temps et d’un pays à l’autre. Pour cette raison, il est l’indicateur le plus fréquemment utilisé pour comparer le poids de la fiscalité.
Source
- Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques, Ouvrage collectif, Bilan de la fiscalité au Québec – Édition 2019, Cahier de recherche no 2019-01.