Les déductions servent à réduire les revenus assujettis à l’impôt. Les pertes admissibles au titre d’un placement dans une entreprise (PTPE), les cotisations à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) ou encore les dépenses effectuées pour gagner des revenus de placement sont toutes des exemples de déductions.

L’économie fiscale obtenue par un contribuable grâce à la déduction dépend de son taux marginal d’impôt. Plus ce dernier est élevé, plus l’économie obtenue grâce à la déduction sera grande. Une même déduction de 1 000 $ pour deux contribuables différents n’a pas nécessairement la même valeur. Par exemple, si le taux marginal du premier contribuable est de 30 % et celui du deuxième contribuable est de 45 %, la valeur de la déduction pour le premier est de 300 $ (30 % x 1 000 $) et de 450 $ pour le deuxième (45 % x 1 000 $).

Un contribuable peut avoir un revenu imposable ne lui permettant pas de profiter de la totalité de ses déductions. Certaines de ces dernières possèdent la propriété d’être reportables. Par exemple, Daniel à un revenu de salaire de 5 000 $. Or, suite à la réception d’un héritage, il a cotisé 12 000 $ à son REER. Il pourra reporter 7 000 $ de déduction REER à une autre année.

Revenu de salaire 5 000 $
REER 12 000 $
Déduction REER incluse dans la déclaration 5 000 $
Revenu net et imposable 0 $
REER non déduit reportable 7 000 $ (12 000 - 5 000)
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Sources

  • Dépenses Fiscales édition 2017, ministère des Finances du Québec, p. A.8.
  • L.R.C. (1985), ch. 1 (5e suppl.), Al. 111(1)a).