Bulletin de veille du 19 mai 2020

Québec/Canada

Le BRF prévoit que le PIB réel de l’Ontario chutera de 9,0 % en 2020, la baisse annuelle la plus importante jamais enregistrée, en raison de la pandémie de COVID-19.
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La pandémie de COVID-19 aura des répercussions énormes sur l’économie ontarienne. Contrairement aux récessions antérieures, où une baisse de la demande forçait les entreprises à réduire leur production, le déclin actuel de l’activité économique est attribuable aux fermetures décrétées par le gouvernement pour juguler la propagation du virus. La performance économique de l’Ontario reposera donc dans une grande mesure sur l’efficacité des mesures de lutte contre la pandémie et sur le rythme auquel l’économie peut être déconfinée en 2020 et 2021.

Les perspectives économiques du BRF supposent que la fermeture actuelle se poursuivra essentiellement jusqu’au milieu de l’année, et qu’il y aura un déconfinement sélectif et graduel à compter de l’été. Compte tenu de cette hypothèse et de l’incidence des importantes mesures de soutien financières et budgétaires qui ont été prises, le BRF prévoit que le PIB réel de l’Ontario se contractera de 9,0 % en 2020, ce qui constitue la chute annuelle la plus importante jamais enregistrée depuis le début des années 1980. Les perspectives du BRF supposent également que la reprise se poursuivra et s’accélérera tout au long de l’année prochaine, et que le PIB réel connaîtra une hausse de 8,5 % en 2021. ».

Selon les estimations du BRF, les dommages économiques entraînés par les fermetures dues à la pandémie de COVID-19 ont touché 2,2 millions de travailleurs de l’Ontario.
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Le nombre d’emplois en Ontario a chuté de 689 200 (soit ‑ 9,6 %) en avril, de loin la perte d’emplois la plus élevée enregistrée en un mois à ce jour. L’emploi est à son niveau le plus bas depuis la fin de 2009.

Le taux de chômage de l’Ontario est monté en flèche pour atteindre 11,3 en avril, une augmentation de plus du double depuis février, pour atteindre le point le plus élevé que nous avons connu depuis juin 1993.

Le BRF estime que depuis la mise en œuvre des fermetures liées à la pandémie de COVID‑19, environ 2,2 millions de travailleurs de l’Ontario (1 emploi sur 3 dans la province) ont été directement touchés soit par une perte d’emploi (1,1 million) ou une réduction dramatique des heures (1,1 million).

On prévoit que le marché du travail s’améliorera graduellement au cours des prochains mois. Le programme de Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) et la réouverture de certains commerces de détail de l’Ontario à compter du début de mai entraîneront vraisemblablement une hausse de l’emploi. Cependant, le rétablissement de l’emploi pourrait être inégal si la réouverture de l’économie prend plus de temps que prévu en raison des inquiétudes persistantes en matière de santé publique.

Selon les auteurs, la Banque du Canada devrait envisager des mécanismes de financement innovants pour donner aux gouvernements des alternatives politiques aux mesures d’austérité.  
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The COVID-19 crisis has caused a tectonic shift in Canada’s public finances. On April 1, the Bank of Canada (BoC) began a major bond-buying program, following the tracks of the U.S. Federal Reserve and other central banks around the world. This sudden and dramatic shift in bank operations and strategy is the latest stage in the BoC’s relationship with government debt, financial markets, and the day-to-day lives of all Canadians. The current moment demands an understanding of the bank’s powers, and its history, and a reinvigorated debate about its evolving responsibilities. 

Les auteurs proposent qu’étant donné les circonstances exceptionnelles engendrées par la COVID-19, il est utile de proposer des avenues pour taxer les profits des entreprises multinationales présentes dans les paradis fiscaux.
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Dans la foulée de la crise de la COVID-19, les gouvernements ont engagé des sommes colossales pour venir en aide au secteur privé. Certaines entreprises qui bénéficient de cette aide tirent profit de stratégies d’optimisation fiscales et sont présentes dans les paradis fiscaux.

Au cours des dernières années, le gouvernement du Canada n’a que très timidement agi contre l’évitement fiscal des entreprises multinationales. Fondée sur l’espérance d’une plus grande coordination entre pays, l’approche canadienne s’est avérée plus patiente que celle de nombre de nos partenaires commerciaux.

Plusieurs facteurs expliquent pourquoi les grandes entreprises multinationales bénéficient d’un rapport de force favorable face à nos gouvernements. La mobilité du capital et des biens s’étant substantiellement accrue avec les grands accords de libre-échange, les grandes entreprises sont jugées crédibles lorsqu’elles menacent de quitter le Canada. Dans l’espace commercial nord-américain, la concurrence fiscale s’est aussi accrue.

Cette grande élasticité de l’assiette fiscale de l’impôt des sociétés, du moins à long terme, militait en faveur de recourir disproportionnément à l’impôt sur le revenu des particuliers et aux taxes sur la valeur ajoutée pour financer les grandes missions de l’état. Depuis le milieu des années 1990, les taxes sur le capital sont d’ailleurs pratiquement disparues du paysage économique (Avi-Yonah, 2019).

La réponse canadienne du 17 mai 2019 par rapport à la situation des taxes à la consommation canadiennes sur les transactions de monnaie virtuelle n’est que le début d’une réforme qui s’annonce.
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Suite à la crise financière de 2008, les monnaies virtuelles (cryptomonnaies) ont su prendre leur place dans l’économie mondiale. En dix ans, elles se sont multipliées et sont désormais transigées partout à travers le monde. D’abord peu connues, les monnaies virtuelles sont aujourd’hui un sujet d’actualité dans la grande majorité des pays. Cette note de recherche fait le point sur l’impact de propositions législatives annoncées par le gouvernement fédéral le 17 mai 2019 en matière d’application des taxes de ventes canadiennes aux transactions impliquant des cryptomonnaies.

Si l’impact du déplacement de l’activité économique attribuable au commerce électronique sur les recettes fiscales du Québec est actuellement marginal, il prendra progressivement de l’ampleur, venant rétrécir les assiettes fiscales du Québec.
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Les consommateurs effectuent de plus en plus d’achats en ligne. Il s’agit d’un phénomène mondial qui transforme l’industrie du commerce de détail. Au Canada et au Québec, le commerce électronique s’est développé tardivement, particulièrement du côté de l’offre. En conséquence, les consommateurs canadiens souhaitant acheter en ligne se sont tournés massivement vers les détaillants étrangers, américains en particulier, à la recherche de prix réduits et d’une gamme de produits élargie.

Répertoire évolutif et analyse des diverses mesures gouvernementales mises en place en lien avec la crise de la COVID-19.
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Pendant cette crise, plusieurs personnes désirent avoir plus d’information sur les mesures économiques mise en place par les gouvernements, ici et ailleurs dans le monde. Notre équipe a ainsi été questionnée par divers intervenants. Nous avons donc souhaité ajouter notre contribution pour transmettre l’information recueillie.

La présente publication vise à répertorier les diverses mesures gouvernementales mises en place en lien avec la crise de la COVID-19, qu’elles soient budgétaires, fiscales ou monétaires. L’objectif principal est informatif et le contenu de ce Suivi sera mis à jour régulièrement au fur et à mesure que l’équipe de la Chaire collectera de nouvelles informations et sera au fait des mesures les plus récentes.

L’Institut C.D. Howe publie une série d’analyses et d’interventions en lien avec la COVID-19.
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As the COVID-19 crisis continues to unfold, C.D. Howe Institute experts have been busy tackling the policy challenges that the global pandemic has created. On this page, readers can find our most recent Intelligence Memos, op-eds and media appearances addressing the issues affecting Canadians and the economy in these troubled times.

Certains intelligence memos parus depuis le dernier bulletin de veille :

K. Boessenkool, « Ottawa has the Tools to Replace the CERB (Part II) », 15 mai 2020. (https://www.cdhowe.org/intelligence-memos/ken-boessenkool-%E2%80%93-ottawa-has-tools-replace-cerb-part-ii)

K. Boessenkool, « Ottawa has the Tools to Replace the CERB (Part I)», 15 mai 2020. (https://www.cdhowe.org/intelligence-memos/ken-boessenkool-%E2%80%93-ottawa-has-tools-replace-cerb-part-i)

T. Schirle, « Designing a CERB that supports efforts to re-open the economy », 12 mai 2020. (https://www.cdhowe.org/intelligence-memos/tammy-schirle-%E2%80%93-designing-cerb-supports-efforts-re-open-economy)

J. Kronick et D. Munn, « Ensuring Capital for the Recovery », 11 mai 2020. (https://www.cdhowe.org/intelligence-memos/kronick-munn-%E2%80%93-ensuring-capital-recovery)

T. Tombe, « Federal Support to Provinces », 8 mai 2020. (https://www.cdhowe.org/intelligence-memos/trevor-tombe-%E2%80%93-federal-support-provinces)

J. Kronick et T. Koeppl, « For a Revamped Federal Backstop », 8 mai 2020. (https://www.cdhowe.org/intelligence-memos/kronick-koeppl-%E2%80%93-revamped-federal-backstop)

K. Boessenkool, « Change the Child Tax Deduction to Address the Coming Childcare Shortage », 7 mai 2020. (https://www.cdhowe.org/intelligence-memos/ken-boessenkool-%E2%80%93-change-child-tax-deduction-address-coming-childcare-shortage)

G. Hodgson, « The Business Impacts of the Pandemic and Restart », 7 mai 2020. (https://www.cdhowe.org/intelligence-memos/glen-hodgson-%E2%80%93-business-impacts-pandemic-and-restart)

L. Godbout, « La PCU et la PCUÉ: Trouver l’équilibre entre incitation au travail et équité », 5 mai 2020. (https://www.cdhowe.org/public-policy-research/covid-19-cd-howe-institute%E2%80%99s-complete-policy-analysis)

D. Drummond, « The Federal Government Can Handle the Post-pandemic Debt Hangover, But it Will Not be Easy », 5 mai 2020. (https://www.cdhowe.org/intelligence-memos/don-drummond-%E2%80%93-federal-government-can-handle-post-pandemic-debt-hangover-it-will)

L. Summerhill, « Avoiding a COVID-19 Income Tax Distortion », 4 mai 2020. (https://www.cdhowe.org/intelligence-memos/louise-r-summerhill-%E2%80%93-avoiding-covid-19-income-tax-distortion)

M. Smart, « Ensuring the Independence of the Bank of Canada Remains Intact », 30 avril 2020. (https://www.cdhowe.org/intelligence-memos/michael-smart-%E2%80%93-ensuring-independence-bank-canada-remains-intact)

Note : les adresses longues et complètes ont volontairement étaient laissées dans la version Web afin qu’ils apparaissent sur la version imprimée si nécessaire.

En 2020, le revenu viable calculé pour des ménages composés d’une personne seule varie entre 24 083 $ (Saguenay) et 32 682 $ (Sept-Îles). À Montréal, il est de 27 948 $.
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Quels sont les repères de l’inacceptable et du souhaitable en matière de revenu et de garanties de revenu dans notre société ? Tout en continuant de calculer le coût d’un panier de biens et services permettant un niveau de vie digne qu’on pourrait dire exempt de pauvreté, l’édition 2020 du revenu viable met en évidence un ensemble de situations qui sont perdues de vue quand on s’en tient à la seule couverture des besoins de base, telle que mesurée par la mesure du panier de consommation (MPC). C’est le cas notamment de plusieurs situations de pauvreté au travail et dans la population aînée. Une fois resituées par rapport au revenu médian, ces observations rappellent l’importance d’aborder la question des seuils de faible revenu et celle de leur usage, en tenant compte de l’ensemble de l’échelle des revenus dans la population, vu les disparités de niveaux de vie qui y sont associées.

Les auteurs privilégient des coupures budgétaires à des hausses d’impôt afin de se rapprocher de l’équilibre budgétaire après la récession causée par la crise de la COVID-19.
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Significant research has examined the best way for governments to move towards budget balance following a recession. Harvard economist Alberto Alesina and his colleagues, in particular, have studied government responses to large deficits linked with recessions. In general, governments face a choice between increasing taxes and cutting spending to balance their budgets. Alesina’s work finds that reducing government spending is a less-damaging response to controlling deficits compared to tax increases. In fact, Alesina has examined many historical examples of how countries similar to Canada chose to rein in deficits. The experience of these countries, as shown in his research, demonstrates that reductions in government spending are clearly the better course of action.

Si la famille canadienne moyenne devait payer l’ensemble de ses impôts et taxes à l’avance, cela signifie qu’elle devrait travailler jusqu’au 18 mai pour payer sa facture fiscale totale. Le « jour de libération fiscale» est donc établi au 19 mai. 
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It is difficult for ordinary Canadians to have a clear idea of how much total tax they really pay. Most Canadians would have little difficulty determining how much income tax they pay; a quick look at their income tax return or pay stub would suffice. The same is true for mandatory Employment Insurance (EI) and Canadian Pension Plan (CPP) premiums. However, there are a host of other taxes that are not so obvious. For instance, while Canadians are painfully aware of sales taxes, calculating the total amount paid would require people to track all of their purchases over the course of a year. Further, there is a class of taxes of which Canadians are largely unaware and which are built into the price of goods and services. The most notable of these “hidden” taxes are import duties, fuel taxes, carbon taxes, and excise taxes on tobacco and alcohol. Finally, most Canadians are unaware that they pay their employer’s portion of payroll taxes, such as EI and CPP premiums, and other taxes levied on businesses. Although businesses pay these taxes directly, the cost of business taxation is ultimately passed
onto ordinary Canadians.

Each year, the Fraser Institute calculates Tax Freedom Day to provide a comprehensive and easily understood indicator of the overall tax burden faced by the average Canadian family. This publication presents preliminary calculations for Tax Freedom Day in 2020.

États-Unis

En réponse à la crise de la COVID-19, le gouvernement américain a adopté diverses mesures pour contrer les effets négatifs sur l’économie du pays et l’une des prochaines mesures à adopter pourrait être une amélioration du Child Tax Credit and Earned Income Tax Credit (EITC), car cette amélioration permettrait d’améliorer la situation financière des familles à plus faible revenu..
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The COVID-19 pandemic has triggered a severe economic crisis whose fallout will likely persist for some time. The Congressional Budget Office (CBO) forecasts that the unemployment rate will average 10.1 percent in 2021, or nearly three times its pre-crisis level, and still be at 9.5 percent at the end of the year. There is substantial risk that the poverty rate—and the hardship that goes with it—will rise dramatically. Federal policymakers should enact stronger policies now to avoid a steep poverty spike, help people meet basic needs, and boost the economy. Alongside strengthened state fiscal relief, nutrition assistance, unemployment insurance, and Medicaid funding, the next fiscal stimulus package should include specific expansions of the Child Tax Credit and Earned Income Tax Credit (EITC) that would deliver well-timed, high “bang-for-the-buck” economic stimulus to millions of low-income households when they file their taxes in early 2021.

Le gouvernement américain semble vouloir exiger que les prochaines mesures adoptées afin de venir en aide à la population durant la crise de la COVID-19 comportent une réduction des charges sociales en lien avec les salaires, mais les mesures qui aident le plus l’économie sont celles qui permettent un accès rapide à des liquidités.
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President Trump has said he will not support any additional relief or stimulus measures in response to the human and economic crisis caused by the COVID-19 pandemic unless they include a temporary payroll tax cut. The Administration has yet to settle on a specific proposal, but Administration officials and advisors have floated several variations, including a temporary elimination of both the employer and employee share of payroll taxes. Payroll taxes amount to 15.3 percent of the first $ 137,700 of an individual’s earnings, with 7.65 percent paid by employees (withheld from paychecks) and 7.65 percent paid by the employer. Relief measures are most effective as economic stimulus if they quickly deliver resources to people and businesses that most need it and so are most likely to spend rather than save any extra dollars they receive, thereby shoring up consumer demand and reducing the recession’s depth and length. But a payroll tax cut scores poorly on these fronts.

Dans la situation actuelle de baisse des prix du pétrole, certains codes fiscaux aux États-Unis pourraient soulager les entreprises de l’industrie pétrolière et gazière.
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The tax code contains a number of provisions that benefit the oil and gas sector. Some contend that these provisions should be eliminated, arguing that using energy derived from oil and gas resources is inconsistent with environmental objectives. Others view these provisions as helping a sector that is vital to the U.S. and world economy. In 2020, oil prices fell to historically low levels. Low oil prices have the potential to trigger certain oil and gas tax incentives, as discussed below. Expanding tax incentives for oil and gas is one policy option that could provide relief.

Aux États-Unis, parce que les travailleurs noirs et hispaniques ont un taux de chômage plus élevé que les autres types de travailleurs, ils ne bénéficieraient pas autant de la réduction des charges sociales.
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New data released today estimates 20.5 million jobs were lost in the month of April alone. Workers not currently receiving paychecks would be left out of any benefits provided by a payroll tax cut.

Aux États-Unis, les décideurs devraient envisager d’accélérer la déduction pour perte d’exploitation nette afin que les startups, les entreprises sans revenu imposable et de nombreux autres types de sociétés puissent bénéficier de cet avantage fiscal pendant la récession économique.
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The coronavirus crisis and related economic downturn has spurred policymakers to explore ways to provide targeted relief to businesses struggling to survive. As policymakers consider how businesses should be supported in the next phase of economic relief, there is an opportunity to build on net operating loss (NOL) provisions in the Coronavirus Aid, Relief, and Economic Security (CARES) Act to ensure startups and firms without taxable income can also benefit from those changes.

Aux États-Unis, la pandémie de COVID-19 et la contraction économique qui l’accompagnera entraîneront des ravages sur les recettes fiscales des États et des collectivités locales, avec des projections de 15 à 20 % baisse des recettes de l’État.
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As states brace for sharply lower tax revenues, there are increasing calls for federal assistance to close state budget gaps. The federal government will spend trillions of dollars responding to the economic contraction, with at least hundreds of billions going to state governments in some form. Flexible aid is a matter of controversy—both how much (if any) there should be and how it is allocated.

The National Conference of State Legislatures has requested $ 300 billion in flexible state and local aid. The National Governors Association (NGA) has requested $ 500 billion in state aid,1 a figure echoed in legislation introduced by Senators Bob Menendez (D-NJ) and Bill Cassidy (R-LA), under which states and localities would share $ 500 billion. House Speaker Nancy Pelosi (D-CA) has indicated that she will pursue an approach under which states and localities have separate pools of funding worth about $ 500 billion each, yielding a $ 1 trillion aid package. All proposals dramatically outstrip the $ 143.6 billion in flexible aid provided to state and local governments during the Great Recession, a figure which includes provisions already mirrored in the Families First Coronavirus Response Act (FFCRA) and the Coronavirus Aid, Relief, and Economic Security (CARES) Act.

This paper reviews the aid made available to states thus far, attempts to situate state aid proposals in the broader revenue and budget context, and offers a few considerations for the design of any additional program of federal aid to backfill state revenue losses.

La charge fiscales des salariés au sein de pays membres de l’OCDE varie considérablement en fonction de la situation familiale
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Individual income taxes, payroll taxes, and consumption taxes like value-added taxes (VAT) make up a large portion of many countries’ tax revenue. These taxes combined make up the tax burden on labor. The Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD) reports data on the composition of the tax burden on labor across 36 developed countries. The most recent data available shows that, on average, single workers with no children, earning a nation’s average wage in the OECD, faced a tax burden from income and payroll taxes of 36 percent in 2019. After accounting for VAT and sales taxes, which reduce the purchasing power of earnings, the OECD average tax wedge was 41.5 percent in 2019.

Il existe d’autres alternatives en termes de revenus équivalents qui pourraient être envisagées pour remplacer la limitation annuelle de la déduction fiscale nationale et locale; cependant, ces alternatives auront un impact sur la déduction détaillée globale et entraîneront un fardeau fiscal similaire pour les contribuables à revenu plus élevé et dans les États où le taux d’imposition est plus élevé.
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In this report, we compare revenue equivalent alternatives to the $ 10,000 annual limit on the state and local tax (SALT) deduction enacted in the 2017 Tax Cuts and Jobs Act (TCJA). We consider options that would limit all itemized deductions, not just the SALT deduction, and an additional option that would raise the four highest federal individual income tax rates. Prior work has shown that higher-income households would benefit from a relaxation or repeal of the $ 10,000 SALT deduction limit. In this study, we find that higher-income taxpayers [those in the top income quintile] would pay the major share of any of the tax increases from the options considered, but the distribution of the tax burden within that group would vary for each option. We also find that high-tax states [those for which aggregate state and local tax deductions claimed before the TCJA were the largest fraction of aggregate state income] would pay the largest portion of any of the tax increases. The share of the tax burden for the top 10 highest-tax states would range from 60 percent with the current law $ 10,000 SALT deduction limit to about 45 percent for the option that would increase the top four income tax rates.

Les incitations fiscales actuelles pour l’épargne-retraite aux États-Unis génèrent plus d’avantages fiscaux pour les contribuables à revenu élevé.
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Federal tax law provides substantial tax incentives for retirement saving. These include the deferral of taxes on contributions to retirement savings accounts by employers, employees, and self-employed taxpayers and the earnings on these contributions until the funds are withdrawn in retirement for traditional retirement accounts; the exemption of investment income accrued within retirement accounts for Roth retirement accounts; and a retirement savings tax credit for low-income taxpayers. This chartbook explores the implications of current-law income tax incentives for retirement savings, illustrates alternative ways of measuring the tax benefits they generate, and analyzes the distributional impacts of alternative tax proposals to encourage retirement saving. We find that tax incentives for retirement saving provide the largest benefits as a share of income to upper-middle-income taxpayers.

International

Le choc financier important causé par le COVID-19 entraîne beaucoup d’incertitude qui aura, selon les auteurs, comme effet de réduire de 14 % la production mondiale.
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We estimate a three-variate VAR using proxies of global financial uncertainty, the global financial cycle, and world industrial production to simulate the effects of the jump in financial uncertainty observed in correspondence of the Covid-19 outbreak. We predict the cumulative loss in world output one year after the uncertainty shock due to Covid-19 to be about 14 %.

La Commission européenne a mis en place un plan d’action pour combattre la fraude, le blanchiment d’argent et le terrorisme financier en six points. Ce plan inclut le respect des règles en place ainsi que la mise en place d’une meilleure centralisation de l’information financière entre les pays membres de l’Union.
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The Commission is strongly committed to the fight against money laundering and terrorist financing both within the EU and globally. There should be zero tolerance for illicit money within the European Union. The recent increase in criminal activities in the context of the COVID-19 pandemic is a reminder that criminals will exploit all possible avenues to pursue their illicit activities to the detriment of society. The EU needs to be equally determined in ensuring that they do not benefit from the proceeds of these crimes.

In its Communication Towards better implementation of the EU’s anti-money laundering and countering the financing of terrorism framework11 and accompanying reports of July 2019, the Commission set out the measures needed to ensure a comprehensive EU policy on preventing money laundering and countering the financing of terrorism (AML/CFT). These include better implementation of existing rules, a more detailed and harmonised rulebook, high-quality and consistent supervision, including by conferring specific supervisory tasks to an EU body, interconnection of centralised bank account registries and a stronger mechanism to coordinate and support the work of the Financial Intelligence Units (FIUs).

This action plan outlines how the Commission intends to deliver on these objectives, building on six pillars:

  • Ensuring the effective implementation of the existing EU AML/CFT framework;
  • Establishing an EU single rule book on AML/CFT;
  • Bringing about EU level AML/CFT supervision;
  • Establishing a support and cooperation mechanism for FIUs;
  • Enforcing Union-level criminal law provisions and information exchange;
  • Strengthening the international dimension of the EU AML/CFT framework..
Le gouvernement du Royaume-Uni devra déterminer bientôt le sort qu’il réserve aux mesures économiques adoptées en réponse à la crise de la COVID-19. Une modification progressive des mesures doit être privilégiée à une annulation.
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The Coronavirus Job Retention Scheme (JRS) has been a major public policy success. The unprecedented step of paying 80 percent of the wages for 6.3 million jobs has made it possible to ask people to stay at home to save lives. This paper explores how the JRS should evolve as restrictions on activity are eased and the economy begins to recover. High costs or ideological opposition to the JRS are bad reasons for immediately ending it in the face of the unprecedented circumstances of the current crisis. The risks to unemployment of policy moving too fast are particularly acute given that the traditionally labour-absorbing sectors in recoveries are the very sectors most likely to be shedding labour in this one. Instead, the motivation for JRS reform should be changes to the lockdown policy itself, which mean our economic objectives will shift too. Given that the timetable for adapting the lockdown is highly uncertain, so, necessarily, must be the timetable for any changes to the JRS.

La crise économique causée par la COVID-19 touchant particulièrement certains secteurs comme la vente au détail, le tourisme et les divertissements, la réponse des politiques fiscales de la Tasmanie devra différer des mesures de stimulus normalement utilisés en période de récession.
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The economic crisis brought on by the coronavirus pandemic requires fast, large, effective and well targeted fiscal stimulus. While the size of the federal government’s initial three spending packages is appropriate as an initial response, both the shape of that response and the design of future spending measures need to be carefully evaluated.

While the current economic downturn may resemble the beginning of previous recessions, the cause of the downturn is so different, government responses must be structured differently to previous crisis responses. Most of the current contraction in the tourism, retail, food and entertainment industries is the direct result of government health policies designed to ensure social distancing. As a result, traditional approaches to “stimulus” cannot succeed in boosting output in these industries.

Équipe de rédaction

Recherche et sélection des articles :

  • Joanie Arsenault
  • Julien Leblanc
  • Chen Chen Ni
  • Justin Roy

Coordination et édition :

  • Tommy Gagné-Dubé
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