Bulletin de veille du 5 décembre 2023
Québec/Canada
Par l’entremise de cette publication, les auteurs présentent diverses évaluations des effets financiers des précipitations extrêmes, des chaleurs extrêmes et des cycles gel/dégel sur l’infrastructure publique de l’Ontario.
Faits saillants :
- Le projet ICIP a examiné une grande partie de l’infrastructure publique de l’Ontario, dont la valeur est estimée à 708 milliards de dollars. Les 444 municipalités possèdent et exploitent une part de cette infrastructure évaluée à 506 milliards de dollars alors que celle de la province s’élève à 202 milliards de dollars. La valeur de ce parc de biens correspond à presque 75 % de la production économique de l’Ontario pour 2021.
- L’ampleur du changement climatique aura un impact direct sur les coûts d’entretien de l’infrastructure publique de l’Ontario. En l’absence d’adaptation, les coûts de l’infrastructure publique de l’Ontario augmenteraient d’environ 8 % (ou environ 2,0 milliards de dollars par année) en moyenne d’ici à la fin du siècle pour chaque degré Celsius d’accroissement de la température à la surface de la planète, en moyenne, au-delà de 0,5 °C.
- Dans un scénario d’émissions moyennes, il est prévu que, pour les municipalités, les coûts d’infrastructure liés au climat se situeront entre 2,4 et 3,3 milliards de dollars par année en moyenne d’ici à la fin du siècle, ce qui correspond à ce que les municipalités de l’Ontario ont dépensé en 2020 pour le logement social, la gouvernance en général ou encore la santé et les services d’urgence.
Les quartiers de Montréal subissent, à tour de rôle, plusieurs réhabilitations depuis les dernières années. En ce sens, la mise en valeur du lieu historique national du Canal-de-Lachine cadre dans ces divers travaux réalisés et les auteurs présentent les impacts de cette réhabilitation à l’égard des quartiers avoisinants.
Cette étude évalue l’impact de la réhabilitation du lieu historique national du Canal-de- Lachine sur les changements socio-démographiques dans les quartiers environnants. Grâce à des méthodes d’appariement par score de propension, l’analyse démontre que la réhabilitation du Canal-de-Lachine a causé des phénomènes de gentrification dans les quartiers environnants, mais uniquement sur la portion est du Canal-de-Lachine (proche du centre-ville, entre l’échangeur Turcot et le Bassin Peel). Elle a également contribué à l’augmentation des valeurs foncières dans cette zone, en raison principalement de l’accroissement du nombre de propriétés. Ces résultats résistent à de nombreux tests de robustesse. Les estimations montrent que le développement foncier associé à la réhabilitation du Canal-de-Lachine a engendré des ressources fiscales additionnelles pour la Ville de Montréal largement supérieures à l’investissement consenti par Parcs Canada pour les travaux de rénovations.
La lutte contre les changements climatiques et l’importance de l’environnement obligent les municipalités à innover afin d’éviter l’étalement urbain et changer le comportement des citoyens. Cette présente étude a pour objectif de démontrer la conciliation possible entre le développement durable des villes et la mixité sociale.
Afin de favoriser la transition écologique, les villes investissement dans le verdissement et l’offre de transport collectif sur leur territoire. Or, le verdissement des quartiers et leur connexion au transport collectif conduisent, par des mécanismes de capitalisation foncière, à des phénomènes d’« éco-embourgeoisement ». Pour tenter de concilier le développement durable des villes et la mixité sociale, des pistes de solution existent, notamment l’accroissement de l’offre de logements hors-marché, la réglementation pour influencer le comportement des promoteurs et des propriétaires privés, ou encore la facilitation et l’accélération des processus d’approbation des nouveaux projets immobiliers.
Une part disproportionnée du budget des sociétés québécoises est dirigée vers des activités qui ne servent pas directement l’offre de transport collectif, ce qui tend à réduire leur productivité et à alourdir inutilement leurs dépenses d’exploitation.
En s’appuyant sur des données provenant de 23 sociétés de transport collectif canadiennes, les chercheurs du CPP ont identifié une importante faille dans l’efficacité opérationnelle des organisations qui desservent les territoires de Montréal, Laval, Québec, Longueuil et Gatineau.
Les chercheurs estiment que le gouvernement devra lui aussi mettre l’épaule à la roue : « […] Non seulement devient-il difficile d’établir un cadre financier stable et prévisible à travers le temps, mais l’ensemble du processus perd en efficacité en multipliant les passages à travers l’appareil gouvernemental, et en surtaxant les charges d’administration des sociétés de transport ».
Pour éviter ces difficultés, les chercheurs recommandent par ailleurs au gouvernement du Québec d’implanter un processus de reddition de compte rigoureux : « Le gouvernement du Québec fait aujourd’hui face aux conséquences de son laxisme, explique Robert Gagné. Fautes de données probantes, l’appareil gouvernemental n’est tout simplement pas en mesure d’évaluer la performance des sociétés de transport qu’il finance, et encore moins de déterminer comment elles devraient agir pour réduire la pression sur le financement de leurs opérations. Dans un tel contexte, on ne doit pas se surprendre de la piètre qualité du débat public qui entoure la question ».
Le texte présente le choix du mode de préparation par les Canadiens d’une déclaration de revenus des particuliers ainsi que le coût pour sa production pour 2018. Une comparaison avec des résultats antérieurs y est aussi effectuée.
L’objectif principal de ce texte est de présenter le choix du mode de préparation par les Canadiens et le coût pour ceux-ci pour la production d’une déclaration de revenus des particuliers pour 2018. Des comparaisons avec des résultats antérieurs y sont également présentées.
Le texte se divise en cinq parties. Il présente d’abord brièvement les études de 1985 et 2007 puis expose les données utilisées dans la présente étude. Ceci fait, le choix du mode de production de la déclaration de revenus et les coûts de production encourus pour 2018 sont ensuite examinés. Dans les deux cas, des statistiques descriptives sont d’abord présentées, suivies d’une analyse multivariée. Enfin, une comparaison de certains des résultats pour 2018 avec ceux de deux autres études canadiennes est faite.
Le présent mémoire s’intéresse aux changements législatifs proposés par le gouvernement dans le cadre du projet de loi n° 35. Ces changements ont pour principal objectif de moderniser la Loi sur le Régime de rentes du Québec, la Loi sur l’équilibre budgétaire ainsi que la Loi sur la réduction de la dette et instituant le Fonds des générations.
Les changements inclus au projet de loi no 35 ont pour principal objectif de moderniser la Loi sur le Régime de rentes du Québec, la Loi sur l’équilibre budgétaire ainsi que la Loi sur la réduction de la dette et instituant le Fonds des générations. L’auteur note d’emblée que, pour l’essentiel, les changements législatifs inclus au projet de loi no 35 vont bien dans le sens de la modernisation souhaitée. Il profite toutefois du présent mémoire pour suggérer, de manière ciblée, certaines autres améliorations possibles.
Les auteurs discutent de la réforme de l’IMR proposée par le gouvernement dans son budget 2023.
This E-Brief analyzes the expected fiscal and behavioural consequences of the significant reforms proposed for the Alternative Minimum Tax (AMT) in the 2023 federal budget.
The 2023 budget asserts that the “AMT will more precisely target the very wealthy.” Our findings indicate that the new AMT regime will primarily fall on individuals who report occasional instances of very large capital gains – exceeding $500,000 – in a year.
High-income individuals often make generous charitable donations. Our estimates indicate that about 10 percent of the overall value of charitable donations and almost half of the overall value of donations of publicly listed securities will be impacted by the reduced tax incentives for charitable giving in the proposed AMT. These provisions might disproportionately damage the charitable sector when compared to the slight increase in tax revenues we project they will generate, and need reconsideration.
L’implantation du système de transport en commun est un sujet d’actualité dans un grand nombre de juridictions en raison des impératifs de transition écologique. Les auteurs utilisent la méthode de l’évaluation des actifs durables (SAVi) pour démontrer les multiples avantages que le système BRT peut avoir pour la ville de Bandung.
Bandung is Indonesia’s third-largest city, with a population of approximately 2.5 million people. The city has been facing significant urban mobility and transportation challenges, as it is constrained by a dense and congested urban road network that is over-reliant on individual motorized transportation modes, predominantly motorcycles. This unsustainable mobility pattern results in high traffic volumes and congestion, health and safety concerns, and carbon dioxide emissions.
To address these challenges, the City of Bandung, together with the Indonesian Ministry of Transport and Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit GmbH (GIZ), explored the option of a city-wide bus rapid transit (BRT) system that could increase mobility options through public transportation and provide a safe and sustainable transportation mode. The BRT system could lead to a shift from individual motorized transportation modes to BRT and meet sustainable, low-carbon mobility targets.
For this assessment, we used the Sustainable Asset Valuation (SAVi) methodology to demonstrate the multiple economic, social, and environmental benefits that the BRT system can have for the city of Bandung. The SAVi assessment shows that the proposed BRT system would provide a more efficient, convenient, safe, and affordable transportation alternative while also delivering substantial monetary benefits. Key findings include that
- the BRT system is a highly profitable project, generating cumulative (2022–2050), discounted (3.5%) net benefits of USD 2.02 billion;
- the BRT system results in an integrated benefit-cost ratio of 6.67 per USD 1 invested when accounting for the full range of benefits for the city; and
- the greatest positive added benefits of the BRT system are time saved for transportation users through reduced traffic and congestion, increased retail revenues around BRT stations, and significant health benefits from increased physical activity and decreased air pollution.
Deux décennies de politique de réduction de la pauvreté au Canada : la situation des familles monoparentales et des adultes célibataires en âge de travailler s’est-elle améliorée ?
Réduire la pauvreté est une tâche complexe. Cette analyse porte sur la question de savoir si la situation des familles monoparentales et des adultes célibataires en âge de travailler s’est améliorée, dans un contexte politique qui priorise, du moins sur le plan rhétorique, la réduction de la pauvreté à l’échelle de toutes les grandes divisions administratives canadiennes. Ces deux groupes présentent des taux de pauvreté très élevés. L’analyse porte sur les changements dans la pauvreté de 1999 à 2017 de manière relative et absolue. En contrôlant les variables liées aux caractéristiques démographiques et régionales, il est possible de constater que le désavantage de pauvreté a diminué pour les deux groupes. L’amélioration des résultats pour les familles monoparentales est marquée et généralisée dans l’ensemble des provinces. Dans le cas des adultes célibataires en âge de travailler, l’amélioration est plus faible et se concentre dans les provinces qui connaissent une croissance économique vigoureuse. Ces résultats appuient l’affirmation selon laquelle les gouvernements ont priorisé l’inclusion des familles ayant des enfants à charge, tandis que l’inclusion des adultes célibataires en âge de travailler a été laissée en grande partie aux aléas de l’économie.
La pénalité parentale : le fait d’avoir des enfants impacte davantage les femmes que les hommes.
Le fait d’avoir des enfants a un impact considérable sur les résultats des femmes sur le marché du travail, mais pas sur ceux des hommes. Les effets différentiels du parentage selon le sexe, ce qu’on appelle la pénalité liée aux enfants ou la pénalité parentale, sont désormais documentés pour de nombreux pays. Dans cet article, les auteurs exploitent les données de l’Étude longitudinale et internationale des adultes pour estimer les pénalités liées aux enfants au Canada, tant à l’égard des revenus que de l’emploi, sur une période allant de cinq ans avant la naissance du premier enfant à dix ans après. À partir d’une méthode fondée sur l’étude d’évènements, il est possible de constater des effets négatifs importants et durables de la parentalité chez les mères, mais pas chez les pères. Les revenus des mères diminuent de 49% l’année de la naissance, et la pénalité est toujours de 34,3% dix ans plus tard; en ce qui concerne l’emploi, la pénalité correspondante est de 14,2%. Enfin, des données suggèrent que des politiques familiales telles que le congé parental et les services de garde subventionnés pourraient contribuer à réduire les pénalités liées aux enfants.
États-Unis
Pour encourager le respect des obligations fiscales, les décideurs politiques pourraient étendre les activités d’exécution existantes, telles que les examens ou l’autorité en matière d’erreurs mathématiques.
The federal tax gap is a measurement of the amount of federal taxes that taxpayers legally owe but do not pay on time in a given year. The Internal Revenue Service (IRS) estimates that the average annual gross tax gap from 2014-2016 was $496 billion, or 15% of taxpayers’ true tax liability. The net tax gap, which accounts for late payments and revenues raised through enforcement, averaged $428 billion, or 13% of true tax liability.
In addition to formally estimating the tax gap based on data that may take years to generate and analyze, the IRS publishes cruder projections of the tax gap for more recent years. The IRS projects that in 2021, the gross tax gap was $668 billion while the net gap was $625 billion, and in 2020 the gross gap was $601 billion and the net gap was $539 billion. The agency also estimates that from 2017 to 2019, the gross tax gap averaged $550 billion, while the net tax gap averaged $480 billion. While the dollar amounts of the tax gap have increased in recent years as the amount of total receipts has grown, the rate of noncompliance (i.e., the gross tax gap) has remained fairly constant. Roughly 85% of taxes are paid on time, while about 15% are not. The tax gap includes both deliberately evaded taxes and those that taxpayers do not pay because of unintentional errors.
Ce rapport estime que les changements proposés par la Ville de New York, incluant des modifications à la fiscalité, constituent une réponse appropriée à la crise de l’offre de logements qui sévit actuellement dans la ville.
This report’s analysis finds the proposed changes an appropriate response to the city’s ongoing housing-supply crisis. Many changes are likely to be effective in increasing the housing stock. For example, eliminating off-street parking requirements will unlock housing growth in currently commercial areas where high parking requirements make such developments prohibitively 1 November 2023 expensive to build. Allowing accessory dwelling units (ADUs) and increased floor area while reducing minimum lot size in “low density” neighborhoods, characterized by small homes and walkup apartment buildings, can lead to a substantial increment of unit density on redeveloped lots.
However, the report finds ways in which the proposal can be improved. A proposed floor area increase for new buildings that include affordable housing admittedly would be effective only with state legislation to reinstate a property-tax exemption, called Section 421a, that compensates developers for the cost of constructing below-market rental units. In the absence of tax benefits, property owners in areas with strong housing markets could still build market-rate condominiums, albeit without the floor area increment.
However, the current proposal fails to clarify the relation of the new affordable housing incentive to a past policy, which has continued under Adams, mandating that a portion of units in new buildings in rezoned areas be provided at below-market rents. Properties ensnared by that policy are entirely dependent on tax incentives that do not currently exist. These properties should also have the development flexibility afforded by the proposed affordable housing floor area incentive.
Another issue relates to the proposal to allow more housing to be built in low-density neighborhoods. These areas are characterized by high levels of car ownership per household, and planners justified earlier downzonings as necessary to ensure that communities were not overwhelmed by parked cars. The plan needs to include simple site-design provisions that preserve on-street parking spaces and locate parking in the rear of the lot, as well as measures to encourage households to own fewer cars. These measures include zoning changes to allow more services within walking or bicycling distance and improved public transit frequency and reliability.
Whether the New York City Council will adopt the Adams administration’s proposals is uncertain. The plan takes on many issues that have been highly controversial in the past. However, the council has been receptive to past legislative proposals that are justified as remedying past discrimination against nonwhite New Yorkers. If the administration can succeed in making a similar case, it will have achieved meaningful progress toward the mayor’s stated “moon shot” goal of producing 500,000 new housing units over a decade.
Les auteurs tentent de résoudre les lacunes dans la façon d’informer le public sur différentes questions fiscales en fondant l’analyse fiscale distributive sur la théorie moderne de la fiscalité optimale.
This paper proposes a new framework to study the distribution of taxes and the effects of tax reforms, connecting classical tax incidence analysis to optimal tax theory. To study the distribution of current taxes, labor taxes are assigned to the corresponding workers, capital taxes to the corresponding asset owners, and consumption taxes to consumers. The tax rates are the wedges between pre-tax prices (relevant for production) and after-tax prices (relevant for the work, saving, and consumption decisions of households). In contrast to the conventional approach that shifts taxes across production factors, our approach measures actual incomes, is internally consistent, and maximizes the comparability of tax progressivity and inequality over time and across countries. Applying this methodology to the United States, we find that the effective tax rate of the top 1% has declined from about 50% in the early 1950s to 32% in 2021. It is through the corporate tax that a high degree of tax progressivity was achieved in the middle of the 20th century. To analyze the distributional effects of tax reforms, mechanical changes in tax liability by income groups and aggregate revenue effects due to household behavioral responses are sufficient statistics in neoclassical optimal tax models. The effects of taxes on pre-tax prices at the heart of classical tax incidence analysis are irrelevant. This neoclassical framework can be extended to incorporate non-standard behavioral responses uncovered by the recent empirical literature. We apply this framework by providing a distributional analysis of frequently discussed tax reforms, including replacing employer-provided health insurance contributions by a payroll tax.
Ce texte met de l’avant un changement de cap par rapport aux années pandémiques sur les recettes fiscales des divers États aux États-Unis.
Contrary to initial expectations, the pandemic years were good for state and local tax collections, and while the surges of 2021 and 2022 have not continued into calendar year 2023, revenues remain robust in most states and well above pre-pandemic levels even after accounting for inflation. Today’s map shows state and local tax collections per capita in each state as of fiscal year (FY) 2021, the most recent year for which full state-by-state data are available. But because the events of recent years are so significant, we will also discuss the trajectory of state and local tax collections through FY 2023, which ended in June of this year.
Les recettes fiscales des États et des collectivités locales provenant des principales sources – revenus des particuliers, revenus des entreprises, ventes et propriété – ont diminué de 9,6 % en termes nominaux et de 12,7 % en termes réels au deuxième trimestre 2023 par rapport au même trimestre de 2022.
Total state government tax revenue collections declined 12.8 percent in nominal terms and 15.7 percent in real terms in the second quarter of 2023 relative to a year earlier. The inflation-adjusted growth rates differed significantly across key revenue sources in the second quarter of 2023. Personal income tax revenues declined 30.1 percent, corporate income tax revenues declined 13.8 percent, sales tax revenues decreased 1.5 percent, and motor fuel tax collections increased 4.4 percent compared to the same period a year earlier.
Preliminary data show year-over-year further declines in nationwide state tax revenue collections in the third quarter of 2023, marking the fourth quarterly decline in nominal terms. However, this decline has significantly eased. Nominal state tax revenue collections declined by 1.2 percent in the third quarter of 2023 compared with the same period in 2022, primarily due to declines in personal income tax revenues. The declines in personal income tax revenues were expected given a weaker stock market and state policy actions that included tax rate cuts and rebate payments.
States’ fiscal path forward remains highly uncertain, particularly for states that enacted permanent tax rate cuts. Large rainy-day funds could help ease the transition to slower revenue growth. However, if the economy falters and if revenue collections continue to deteriorate, states will be forced to grapple with the need for more revenue or spending cuts in the coming years.
International
Le texte explore les défis liés à l’évaluation de l’impact de la politique fiscale sur les facteurs macroéconomiques dans les scénarios d’expansion et de contraction fiscale en s’intéressant au cas de la Bolivie.
Empirical (employing the Blanchard-Perotti framework) and modeling (using a country-specific DSGE model) approaches are used to estimate fiscal multipliers by policy instrument for Bolivia, to evaluate possible adjustments in a fiscal consolidation strategy. Multipliers are also estimated using alternative assumptions about the accompanying exchange rate regime and capital mobility, highlighting the importance of the policy mix in determining the impact of fiscal adjustments. The study exploits the DSGE modeling structure to assess this interaction of fiscal and monetary policy in a lower middle-income country under different exchange rate regimes. It finds that expenditure multipliers fall into the range of 1/3 to 2/3, with public investment multipliers slightly higher than government consumption multipliers over longer horizons, and multipliers generally higher under a peg than inflation targeting. Tax multipliers are shown to be about half of expenditure multipliers.
Les auteurs s’intéressent à l’impact sur les finances publiques de la France des principales mesures de soutien face à la crise énergétique, incluant la baisse de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité.
Le Gouvernement a mis en place un ensemble de mesures de soutien, présentant un coût net important pour les finances publiques. Cette note analyse les deux principaux dispositifs : le blocage tarifaire pour l’électricité et le bouclier pour le gaz, ainsi que les gains importants sur les charges de service public de l’énergie (CSPE), liés au mécanisme de soutien aux énergies renouvelables, qui viennent compenser en partie le coût de ces deux mesures.
Le blocage tarifaire pour l’électricité et le bouclier tarifaire pour le gaz sont des mesures de soutien aux consommateurs, limitant leur facture énergétique et l’inflation, adoptées en réaction à la crise énergétique. L’État a pris en charge pour les clients concernés la différence de prix entre les tarifs réglementés hors gel et les tarifs dit « gelés ». Ces dispositifs présentent un coût important pour les finances publiques, à hauteur de 18,2 Md€ en 2023 selon le PLF pour 2024, montant essentiellement imputable au blocage des tarifs de l’électricité. Si le bouclier tarifaire pour le gaz a pris fin en juillet 2023 (hormis partiellement pour les copropriétés), le blocage tarifaire pour l’électricité est prolongé jusqu’à début 2025.
La réduction de moitié du taux d’imposition de l’impôt sur les successions entraînerait une diminution moyenne de 180 000 livres sterling de l’impôt sur les 5 % de successions les plus importantes au moment du décès, alors que plus de 90 % des personnes concernées ne sont déjà soumises à aucun impôt sur les successions et n’en bénéficieraient donc pas.
Reporting in The Times yesterday suggests the Chancellor is considering cutting the headline rate of inheritance tax from 40% to 30% or even 20%, with rumours of a pledge to abolish the tax eventually. Cutting or abolishing inheritance tax would come at a growing fiscal cost, with over four-fifths of the gains from any reduction in the tax rate going to those with over £1 million at death. While any tax cut will add something to inflationary pressure, the inflation effect of cutting inheritance tax is likely smaller than for most other tax cuts given that the beneficiaries will be relatively well-off and more likely to save the proceeds of the tax cut. Inheritance tax raises £7 billion per annum today and by 2032–33 we forecast that this will reach £15 billion. This rise is because of increasing levels of wealth held by those at older ages. At 0.5% of GDP in 2032–33, inheritance tax revenues will remain modest in the grand scheme of the public finances, but any cuts in the rate of inheritance tax would nonetheless require lower spending or higher taxes elsewhere, or a larger deficit. To put things into context, reducing the inheritance tax rate to 20% would roughly offset the cut in benefit spending that would be achieved by uprating benefits by October’s rather than September’s rate of inflation (as is also rumoured to be under consideration).
En 2021, 58 % des quelque 40 milliards de tonnes d’émissions de GES n’étaient pas tarifés dans les 72 pays couverts par le présent rapport, avec des variations significatives de la couverture, des prix et des instruments de tarification selon les secteurs et les pays.
Une transition réussie vers zéro émission nette de gaz à effet de serre (GES) nécessite des politiques d’atténuation efficaces, incluant des mesures de tarification du carbone : un instrument au bon rapport coût/efficacité qui non seulement réduit les émissions, mais génère également des revenus pour soutenir la transition. Cette quatrième édition des Taux effectifs sur le carbone offre une vue d’ensemble des systèmes de tarification du carbone en présentant les droits d’accise sur les combustibles et les carburants, les taxes sur le carbone et les systèmes d’échange de quotas d’émission (SEQE) jusqu’en 2021, tout en incluant certains développements jusqu’en 2023. Les mesures présentées ont un impact direct sur le coût des émissions de gaz à effet de serre, orientant ainsi les décisions de production, de consommation et d’investissement vers des options à faible teneur en carbone ou à teneur nulle en carbone. L’analyse porte sur 72 pays qui, ensemble, représentent environ 80 % des émissions mondiales de GES. Le rapport met l’accent sur l’évolution des systèmes d’échange de quotas d’émission et des taxes sur les carburants dans le contexte de la crise énergétique et fournit des données complètes et comparables sur l’état actuel de la tarification des émissions de GES, ce qui peut aider les décideurs politiques à identifier des priorités et à affiner leurs stratégies d’atténuation des émissions de carbone.
À l’aide de ce rapport, les auteurs ont rassemblé de nouvelles sources de données et de nouvelles méthodes pour constituer une base de données complète sur la répartition des impôts et des transferts dans 151 pays depuis 1980, apportant ainsi de nouvelles preuves de l’efficacité et de l’équité de la politique fiscale.
This article builds and analyzes a new database on the distributional incidence of taxes and transfers in 151 countries from 1980 to 2019. Our estimates allocate the entirety of tax revenue and public expenditure to individuals, combining household surveys, national accounts, government budgets, tax simulators, and existing fiscal incidence studies. We establish five main findings. (1) Tax-and-transfer systems always reduce inequality, but with large variations. (2) About 90% of these variations are driven by transfers, while only 10% come from taxes. (3) Redistribution rises with development, but this is entirely due to transfers; tax progressivity is uncorrelated with per capita income. (4) Redistribution has increased in most world regions, except in Africa and Eastern Europe, where it has stagnated. (5) About 80% of variations in posttax inequality are driven by differences in pretax inequality (“predistribution”), while 20% are driven by the direct effect of taxes and transfers (“redistribution”). Countries with higher redistribution display lower levels of pretax inequality, however, pointing to a potentially large role of redistributive policies in indirectly shaping the distribution of market incomes.
Équipe de rédaction
Recherche et sélection des articles :
- Léa Béliveau
- Pierre-Alexandre Bernier
- Gabrielle Gosselin
- Anne-Sophie Paquet
Coordination et édition :
- Tommy Gagné-Dubé