Bulletin de veille du 28 juin 2022
Québec/Canada
L’auteure discute des conséquences d’une économie composée majoritairement de travailleurs à bas salaire et des bénéfices potentiels d’une hausse substantielle du salaire minimum.
To understand the impact of a low-wage economy on government revenues and expenses, it is critical to outline what we mean by low-wage, and the affect that low-wage jobs has on workers. We know that a lower wage economy can lead to rising income inequality, slower growth and productivity. How and why this happens are critical questions to consider. The low-wage economy is partly fuelled by a low minimum wage. However, low-wage work can be defined in different ways. The OECD defines it as those jobs that pay two-thirds or less of the median hourly wage for full-time, full-year male workers. In Nova Scotia that would equate to about $17 per hour. This however does not consider the impact of part-time work and therefore tends to underestimate the size of the low-wage economy. For the temporary foreign worker program, low-wage is classified as any job paying less than the median for all workers, which they peg currently at $22 for Nova Scotia ; by co-incidence, this amount is what we determined to be the highest living wage in NS—$22.05 —the wage calculated for Halifax in 2021 (based on 2020 expenses, taxes and transfers). The lowest living wage was for Cape Breton at $18.45. The living wage is calculated to show exactly how much earned income is needed to cover all necessities and allow people to live in dignity and enjoy a decent quality of life. No matter how it is classified, low-wage work represents a significant portion of the labour market in Nova Scotia and includes many more than those earning minimum wage (8.1% or 31,400 workers), or even those earning less than the poverty lines.
Ce document explore les multiples aspects de la consommation d’électricité : quand et comment les consommateurs sont-ils prêts à payer plus, surtout lorsqu’ils consomment déjà de l’électricité renouvelable, mais fortement subventionnée et lorsqu’un avantage environnemental est introduit, et comment la dotation initiale des consommateurs affecte la coopération. Les résultats présentés sont très encourageants pour pour la conception de politiques futures : la décision volontaire de payer plus pour l’électricité est observée lorsque les bénéfices économiques et environnementaux sont présentés de manière claire et transparente aux participants.
La réduction de la consommation d’énergie et des émissions de carbone sont deux pierres angulaires de la lutte contre le changement climatique. Signaler les externalités négatives de la consommation individuelle sur l’environnement est au cœur des politiques publiques, et se matérialise généralement par une augmentation du prix des biens et services polluants. Cependant, la résistance sociale se manifeste généralement lorsque de telles politiques sont mises en œuvre. Dans cette expérience, nous souhaitons tester le contexte dans lequel les individus seraient prêts à payer plus cher pour l’électricité. Nous utilisons la situation du Québec (Canada), où l’hydroélectricité à faible coût vendue en dessous de la valeur du marché, ce qui s’apparente à une subvention à la consommation, entraîne une forte consommation résidentielle. Une augmentation des prix réglementés plus proches de leur valeur de marché entraînerait un gain de bien-être direct et libérerait une partie de l’énergie verte, réduisant ainsi les gaz à effet de serre (GES) dans d’autres secteurs. Le choix de payer plus est un dilemme du prisonnier, et nous trouvons dans ce cadre que donner des informations claires et transparentes sur les conséquences de l’augmentation des prix incite une majorité de personnes à choisir de payer plus. En plus de l’avantage économique du bien public, la présence de l’avantage environnemental augmente les contributions. Les participants ayant une contrainte budgétaire plus sévère ont tendance à moins contribuer. Ces résultats sont encourageants pour le développement de politiques énergétiques efficaces réduisant les émissions de GES.
Les incitations au travail des parents de 25 à 59 ans ont peu varié de 2016 à 2021 à l’exception de certains parents de famille biparentale du bas de la distribution de revenu (1er et 2e quartiles), pour lesquels le taux effectif d’imposition à la participation (TEPI) diminue de plus ou moins 10 points de pourcentage.
Cette note d’analyse évalue les effets des modifications apportées au système fiscal de 2016 à 2021 sur les incitations au travail auxquelles font face les parents québécois de 25 à 59 ans. Trois indicateurs d’incitations sont utilisés : le taux effectif d’imposition à la participation (TEPI), le taux effectif marginal d’imposition (TEMI) et le revenu disponible. L’évolution des incitations au travail est analysée à l’aide du simulateur fiscal de la CREEi et d’une base de données représentative de l’ensemble de la population des parents de 25 à 59 ans. Les résultats montrent que les incitations au travail ont peu varié de 2016 à 2021, à l’exception de certains groupes de parents du bas de la distribution du revenu pour lesquels les TEPI ont diminué de plus ou moins 10 points de pourcentage. Par ailleurs, aucune différence majeure n’est observée entre les hommes et les femmes dans l’évolution de leurs incitations au travail. Pour sa part, le revenu
disponible s’est accru de manière substantielle de 2016 à 2021 autant chez les parents de familles biparentales que chez les parents de familles monoparentales.
Les indicateurs de finances publiques de l’année pandémique et les perspectives de moyens termes inclus dans le présent Panorama semblent montrer que les effets de la pandémie, bien que non négligeables, sont peut-être moins permanents ou profonds qu’anticipés initialement.
À nouveau, l’édition 2022 du Panorama des finances publiques du Québec se penche sur les revenus, les dépenses, le solde budgétaire et la dette, tant du côté du gouvernement fédéral, du gouvernement du Québec que des administrations publiques au Québec. Ces éléments y sont présentés en proportion du produit intérieur brut. Les figures et tableaux contenus dans ce cahier permettent d’éclairer sur la situation actuelle du Québec à l’égard des principaux indicateurs de finances publiques, ceux-ci ayant été considérablement affectés par la crise pandémique.
Cette 5e édition présente les données historiques s’étendant jusqu’à 2020 (ou 2020-2021), première année pandémique, auxquelles se voient juxtaposées les prévisions déposées dans le cadre des derniers budgets.
Les deux premières sections du Panorama présentent les principales données de finances publiques relatives aux gouvernements fédéral et du Québec ainsi qu’une comparaison des finances publiques du Québec à celle des autres provinces canadiennes.
La dernière section porte quant à elle sur les opérations des administrations publiques au Québec. Le concept d’administrations publiques, avec ses limites, jette un éclairage différent sur la situation au Québec en permettant, à la fois, de prendre la mesure de l’action conjointe des deux ordres de gouvernement (qui poursuivent chacun leurs propres politiques budgétaires) et de comparer le Québec à l’international.
Si l’analyse montre que le déficit fédéral est le plus important depuis la seconde Guerre mondiale, les prévisions laissent toutefois anticiper une amélioration rapide des indicateurs de finances publiques : le solde, mesuré en pourcentage du PIB devrait connaître une amélioration soutenue et n’être que légèrement déficitaire (-0,3 %) en 2026-2027, aidé notamment par une hausse projetée des revenus.
Du côté du Gouvernement du Québec, une détérioration aussi importante du solde n’avait pas été constatée depuis le début des années 2000, mais il est prévu que les revenus et les dépenses consolidés retrouvent leurs niveaux prépandémiques dès 2023-2024 tandis qu’un retour à l’équilibre au sens de la Loi sur l’équilibre budgétaire est prévu en 2027-2028, favorisé par un service de la dette qu’on anticipe sous contrôle.
Les perspectives économiques du Canada continuent d’évoluer rapidement. En deux ans, nous sommes passés de la récession la plus profonde depuis la Grande Dépression à une surchauffe de l’économie caractérisée par des pénuries de main d’œuvre généralisée. Maintenant, il semblerait que nous renouons avec des craintes de récession.
Les perspectives économiques continuent d’évoluer rapidement. En l’espace de deux ans, nous sommes passés de la récession la plus grave depuis la Grande Dépression à une économie en surchauffe et maintenant à la crainte d’une nouvelle récession. Nous ne prévoyons pas que le Canada entrera de nouveau en récession, mais une forte baisse de la croissance devrait avoir lieu l’an prochain, ce qui aura des répercussions sur les entreprises et les consommateurs.
L’inflation est le principal sujet abordé dans ces perspectives économiques. En affaires, les entreprises s’efforcent de déterminer la meilleure façon de relever les défis que posent les problèmes de chaîne d’approvisionnement en cours en raison des répercussions de la COVID-19, de l’invasion de l’Ukraine par la Russie et du resserrement du marché du travail. En ce qui a trait aux consommateurs, la hausse des coûts et des taux d’intérêt aura des conséquences sur leur confiance et entraînera une baisse significative de l’activité résidentielle.
Ces perspectives économiques examinent les causes et les effets de l’inflation pour tous les Canadiens, qu’il s’agisse des consommateurs ou des entreprises. En fin de compte, nous nous attendons à ce que les décideurs soient en mesure de calmer l’inflation, mais en conséquence, notre croissance sera plus faible. Cela signale également la fin de la période des taux d’intérêt les plus bas des 15 dernières années. Bien que cette situation créera des difficultés à court terme pour les secteurs sensibles aux taux d’intérêt, tels que l’immobilier et les biens de consommation, à plus long terme, un rééquilibrage qui s’éloignera d’une économie fondée sur l’immobilier et les dépenses de consommation aura pour avantage d’améliorer la croissance de notre productivité.
Le DPB estime que ce programme coûtera 9 036 millions de dollars sur une période de cinq exercices financiers et qu’il profitera à 1 425 000 personnes en 2022 2023, nombre qui passera à 5 894 000 d’ici 2026 2027.
Ce projet de loi met en œuvre un régime de soins dentaires pour les Canadiens. Le régime devrait couvrir le coût des soins courants, du traitement au fluorure, des radiographies, des agents de liaison et d’autres combinaisons de traitement de caries, de prothèses et de parodontie. Les ménages dont le revenu sera inférieur à 90 000 $ pourront participer au régime. Au cours d’une période de mise en place qui durera de 2022 à 2025, l’admissibilité au régime sera graduellement étendue. Le régime ne coûtera rien aux ménages dont le revenu annuel sera inférieur à 70 000 $. Le montant de la quote part augmentera de façon linéaire pour les ménages dont le revenu se situera entre 70 000 et 90 000 $. Les seuils seront indexés à l’inflation.
L’auteur discute de la place de l’énergie renouvelable dans l’économie du Québec dans les prochaines années et de son impact sur l’industrie de l’aluminium et les aides gouvernementales auxquelles elles ont droit.
Le contexte énergétique mondial évoluera de façon marquée dans les années à venir, tant en raison des transformations structurelles des économies, renforcées par la pandémie de COVID-19, que des objectifs de réduction des gaz à effet de serre auxquels se sont engagés la plupart des pays dans leurs efforts pour contrer le réchauffement climatique. Le Québec n’échappe pas à ces grandes tendances, dont les enjeux auront un effet considérable sur le secteur de l’électricité, parce que cette source d’énergie est à la jonction des deux grandes priorités que sont la lutte aux changements climatiques et la création de richesse. Le Québec devra ainsi faire face à une évolution importante du portrait de l’offre et de la demande d’énergie renouvelable. Pendant de nombreuses années, Hydro-Québec a disposé de grands surplus d’énergie, qu’elle a gérés notamment par le recours aux exportations sur les marchés de court terme. Toutefois, le contexte énergétique québécois évolue graduellement vers une diminution de l’offre excédentaire. Ce renversement s’explique par la croissance des besoins énergétiques du Québec, l’augmentation de la demande d’énergie renouvelable dans un contexte de décarbonation et une modification des stratégies d’exportation d’Hydro-Québec. Ces tendances lourdes font en sorte qu’Hydro-Québec prévoit dorénavant que les ressources actuelles ne suffiront pas à combler les besoins et que les ajouts de capacité nécessaires pour satisfaire cette demande entraîneront des coûts plus élevés. Dans ce contexte, elle prévient les entreprises souhaitant avoir accès à des blocs d’énergie plus importants qu’elle ne subviendra pas nécessairement à leurs besoins et qu’elle définira des lignes directrices en vue de prioriser les projets les plus porteurs
L’auteur présente brièvement les impacts du congé de taxes sur l’essence en Alberta sur le prix de l’essence.
On April 1, 2022, the Government of Alberta stopped collecting the provincial fuel tax in an effort to support Albertans dealing with high fuel prices. The “tax holiday” applies to gasoline and diesel and will last until West Texas Intermediate prices fall below $80 US per barrel. A recent Energy & Environmental Policy Trends quantifies how much Alberta families could benefit from the tax holiday and the cost to the Government of Alberta. This note examines how retail fuel prices have historically responded to changes in fuel taxes and assesses how drivers in Alberta are benefitting from the holiday. An important consideration when evaluating a tax policy change is the impact it will have on prices in the short run versus the long run. Standard economic theory shows that the effect of a tax change on short run prices will depend on the responsiveness of supply and demand (called elasticity) as well as the level of competition in the market. With inelastic demand, short-run prices will change more when taxes change. In the long-run, consumers will pay the full amount of the tax.
États-Unis
Les auteurs analysent les résultats d’un sondage cherchant à connaître la quantité d’aversion qu’ont les compagnies et investisseurs privés envers les investissements en capital du gouvernement.
We study the demand for government participation in China’s venture capital and private equity market. We conduct a large-scale, non-deceptive field experiment in collaboration with the leading industry service provider, through which we survey both sides of the market: the capital investors and the private firms managing the invested capital by deploying it to high-growth entrepreneurs. Our respondents together account for nearly $1 trillion in assets under management. Each respondent evaluates synthetic profiles of potential investment partners, whose characteristics we randomize, under the real-stakes incentive that they will be introduced to real partners matching their preferences. Our main result is that the average firm dislikes investors with government ties, indicating that the benefits of political connections are small compared to the cons of having the government as an investor. We show that such dislike is not present with government-owned firms, and this dislike is highest with best-performing firms. Additional results and follow-up surveys suggest political interference in decision-making is the leading mechanism why government capital is unattractive to private firms. We feed our experimental estimates and administrative data into a simple model of two-sided search to discuss the distributional effects of government participation. Overall, our findings point to a “grabbing hand” interpretation of state-firm relationships reflecting a desire by the government to keep control over the private sector.
Les auteurs analysent les politiques fiscales qui ont le mieux permis de répondre à la pandémie de COVID-19 aux États-Unis et les leçons à en tirer pour le futur.
When COVID-19 began to spread rapidly across the United States in March 2020, the economy quickly shed more than 20 million jobs. Amid intense fear and hardship, federal policymakers responded, enacting five bills in 2020 that provided an estimated $3.3 trillion of relief and the American Rescue Plan in 2021, which added another $1.8 trillion. This robust response helped make the COVID-19 recession the shortest on record and helped fuel an economic recovery that brought the unemployment rate, which peaked at 14.8 percent in April 2020, down to below 4 percent. One measure of annual poverty declined by the most on record in 2020, in data back to 1967, and available data suggest that poverty levels in 2021 were similar to 2020. Two critical components of the fiscal response were Economic Impact Payments (EIPs) and the expanded Child Tax Credit, which quickly delivered much-needed income to families struggling to pay their bills.
L’auteur discute du financement autre que militaire et de l’aide médicale aux vétérans dans le plus récent budget du gouvernement Biden.
As the House and Senate appropriations committees begin work on appropriations for fiscal year 2023, they should set overall non-defense appropriations at a level adequate to meet national priorities, remedy shortfalls that hamper delivery of government services, and help build a stronger, more equitable economy. The 2023 budget proposed by the Biden Administration provides a good roadmap in these and other areas. This year’s appropriations should be seen in the context of relative austerity over the past decade, resulting largely from the caps set by the 2011 Budget Control Act (BCA). The BCA imposed tight annual caps on defense and non-defense appropriations (often referred to as “non-defense discretionary” or NDD funding) from 2012 through 2021. The starting point for those caps was the 2011 level, effectively locking in substantial cuts in non-defense programs that had been made that year. Under the BCA, NDD appropriations reached a low point in 2013. While NDD funding has grown since that low point, looking over multi-year periods requires accounting for factors that affect costs and needs. Prices, and hence program costs, rise over time. The nation’s population also continues to grow, increasing the number of people that the federal government serves while spreading the costs of the programs among a greater population. Adjusted for inflation and population growth, while overall NDD funding has risen above the BCA’s low point in 2013, by 2022 it was still 4 percent below what it had been in 2010.
L’auteure présente les résultats du Trustees’ Report, détaillant l’état du financement des fonds de la sécurité sociale aux États-Unis, démontant ce faisant certaines affirmations des médias américains.
Despite the economic upheaval caused by the COVID-19 pandemic, the long-term outlook for the Social Security trust funds has improved slightly, the latest annual report from the program’s trustees shows. Social Security can pay full benefits for 13 more years, but then faces a significant, though manageable, funding shortfall. Several key points emerge from the report. The trustees estimate that, if policymakers take no further action, Social Security’s combined Old-Age and Survivors Insurance (OASI) and Disability Insurance (DI) trust fund reserves will be depleted in 2035. This is one year later than projected in last year’s report. While most of Social Security’s benefits are funded by the payroll taxes collected from today’s workers, the program has also accumulated $2.9 trillion in trust fund reserves over the past three decades. During that period, Social Security’s income exceeded its costs, and the program invested the surplus in interest-bearing Treasury securities. Over the next 13 years, those reserves will make up the difference between Social Security’s income and costs. After 2035, Social Security could still pay roughly 80 percent of scheduled benefits using its tax income even if policymakers took no steps to shore up the program. Those who claim that Social Security won’t be around at all when today’s young adults retire and that young workers will receive no benefits either misunderstand or misrepresent the trustees’ projections. The program’s shortfall amounts to 1.1 percent of gross domestic product (GDP) over the next 75 years (and about 1.4 percent of GDP in the 75th year).
Le CBO estime les coûts des programmes de crédit fédéraux en 2023 de deux façons : en suivant les procédures prescrites par la Federal Credit Reform Act (FCRA) et en utilisant une approche de juste valeur, qui mesure la valeur marchande des obligations du gouvernement.
The federal government supports some private activities by offering credit assistance to individuals and businesses. That assistance is provided through direct loans and guarantees of loans made by private financial institutions. In this report, the Congressional Budget Office estimates the lifetime costs of new loans and loan guarantees that are projected to be issued in 2023. The report shows two kinds of estimates: those currently used in the federal budget, which are made by following the procedures prescribed by the Federal Credit Reform Act of 1990 (FCRA), and those referred to as fair-value estimates, which measure the market value of the government’s obligations. Most of the FCRA estimates were produced by other federal agencies; the FCRA estimates for the largest federal credit programs and all of the fair-value estimates were produced by CBO.
Using FCRA procedures, CBO estimates that new loans and loan guarantees issued in 2023 would result in savings of $41.1 billion. But using the fair-value approach, CBO estimates that those loans and guarantees would have a lifetime cost of $51.1 billion. About three-quarters of the difference between those amounts is attributable to three sources:
- The guarantees that Fannie Mae and Freddie Mac are projected to make in 2023, which, analyzed on a FCRA basis, would save the federal government $33.8 billion but would cost $3.9 billion on a fair-value basis;
- The Department of Housing and Urban Development’s (HUD’s) loan and loan guarantee programs, which are projected to save $10.3 billion on a FCRA basis but to cost $12.4 billion on a fair-value basis; and
- The Department of Education’s student loan programs, which are projected to save $1.4 billion on a FCRA basis but to cost $7.7 billion on a fair-value basis.
Les États du Sud font beaucoup moins que ce qu’ils pourraient faire pour remédier aux inégalités par le biais de leurs codes fiscaux. Ce manque de progrès n’est pas accidentel, étant donné qu’il existe une longue histoire de rédaction de politiques fiscales explicitement racistes dans le Sud, dont les échos sont encore visibles aujourd’hui.
The federal government supports some private activities by offering credit assistance to individuals and businesses. That assistance is provided through direct loans and guarantees of loans made by private financial institutions. In this report, the Congressional Budget Office estimates the lifetime costs of new loans and loan guarantees that are projected to be issued in 2023. The report shows two kinds of estimates: those currently used in the federal budget, which are made by following the procedures prescribed by the Federal Credit Reform Act of 1990 (FCRA), and those referred to as fair-value estimates, which measure the market value of the government’s obligations. Most of the FCRA estimates were produced by other federal agencies; the FCRA estimates for the largest federal credit programs and all of the fair-value estimates were produced by CBO.
Using FCRA procedures, CBO estimates that new loans and loan guarantees issued in 2023 would result in savings of $41.1 billion. But using the fair-value approach, CBO estimates that those loans and guarantees would have a lifetime cost of $51.1 billion. About three-quarters of the difference between those amounts is attributable to three sources:
- The guarantees that Fannie Mae and Freddie Mac are projected to make in 2023, which, analyzed on a FCRA basis, would save the federal government $33.8 billion but would cost $3.9 billion on a fair-value basis;
- The Department of Housing and Urban Development’s (HUD’s) loan and loan guarantee programs, which are projected to save $10.3 billion on a FCRA basis but to cost $12.4 billion on a fair-value basis; and
- The Department of Education’s student loan programs, which are projected to save $1.4 billion on a FCRA basis but to cost $7.7 billion on a fair-value basis.
L’utilisation de l’apprentissage automatique pourrait permettre d’améliorer le ciblage des mesures d’exécution de l’IRS. Cependant, l’IRS fera face à des défis dans le développement et la mise en œuvre de ces outils, l’un des plus grands défis étant celui des ressources.
Each year, the Internal Revenue Services receives over 3 billion information returns, such as W-2s and 1099-INTs, from employers, banks, and other entities. The IRS also collects some data about taxpayers from other government agencies and the private sector. But given budget cuts and data limitations, much of the information is underused. In 2021, the Biden administration proposed that a portion of its request for a 55 percent boost (after adjusting for inflation) to the IRS budget over the next decade be used for developing machine learning. If successful, machine learning would marshal the vast trove of data currently received by the IRS to achieve more targeted and productive enforcement actions. Still, the application of machine learning to tax enforcement faces challenges, some of which are inherent to the methodology and others specific to the US tax system, including the complexity of the tax code, the scars of past budget cuts, and the uncertainty of future funding.
International
Le resserrement des conditions financières mondiales et la hausse des d’emprunt représentent des défis croissants pour les les responsables de la politique budgétaire des pays émergents.
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The world economy continues to suffer from a series of destabilizing shocks. After more than two years of pandemic, the Russian Federation’s invasion of Ukraine and its global effects on commodity markets, supply chains, inflation, and financial conditions have steepened the slowdown in global growth. In particular, the war in Ukraine is leading to soaring prices and volatility in energy markets, with improvements in activity in energy exporters more than offset by headwinds to activity in most other economies. The invasion of Ukraine has also led to a significant increase in agricultural commodity prices, which is exacerbating food insecurity and extreme poverty in many emerging market and developing economies. Numerous risks could further derail what is now a precarious recovery. Among them is, in particular, the possibility of stubbornly high global inflation accompanied by tepid growth, reminiscent of the stagflation of the 1970s. This could eventually result in a sharp tightening of monetary policy in advanced economies to rein in inflation, lead to surging borrowing costs, and possibly culminate in financial stress in some emerging market and developing economies. A forceful and wide-ranging policy response is required by policy makers in these economies and the global community to boost growth, bolster macroeconomic frameworks, reduce financial vulnerabilities, provide support to vulnerable population groups, and attenuate the long-term impacts of the global shocks of recent years.
La Commission européenne considère que la politique fiscale en réponse à l’inflation devrait se concentrer sur un soutien ciblé et temporaire aux ménages vulnérables, sans préjudice de la viabilité de la dette à moyen terme.
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The war in Ukraine has clouded the near-term economic outlook. However, the European Fiscal Board concludes that current policy plans for 2023 amount to a broadly appropriate fiscal stance for the euro area as a whole. A moderate fiscal contraction appears adequate despite the war. Indeed, the terms-of-trade shock magnified by the war amounts to an overall income loss that cannot be buffered by additional public debt accumulation. A fiscal stimulus would also undermine the ECB’s effort to better align aggregate demand with aggregate supply to tame inflationary pressures. Instead, fiscal policy should focus on targeted and temporary support to vulnerable households without prejudice of medium-term debt sustainability.
Les auteurs montrent que la crise du COVID-19 a entraîné une accélération temporaire de la convergence du revenu par habitant en 2020. Cependant, cet épisode de convergence a été de courte durée, et les projections par habitant font apparaître des divergences de revenus pendant la période de reprise, les pays situés au bas de la distribution mondiale des revenus accusant un retard important par rapport à leurs homologues plus riches.
The paper extends the work of Deaton (2021) by exploring the period of post-crisis recovery in 2021-2024. The paper documents per-capita income divergence during the period of post-shock recovery, with countries at the bottom of the income distribution falling significantly behind. Findings suggest that higher COVID-19 vaccination rates and targeted virus containment measures are associated with faster recovery in per-capita incomes in the medium term. Evidence on the effectiveness of economic support policies for reducing cross-country income inequality, including fiscal and monetary policies, is mixed especially in the case of developing countries.
Si l’on tient compte de toutes les formes de revenus, y compris les pensions d’État, les salaires, les autres prestations, les pensions privées et les revenus d’investissement, l’augmentation de l’âge de la pension d’État au Royaume-Uni a fait baisser le revenu net des personnes âgées de 65 ans de 108 £ par semaine en moyenne.
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With rising life expectancy and an ageing population, there are pressures on the financial sustainability of providing state pensions in the UK: the number of people of pensionable age is projected to reach over 15.2 million by 2045, a 28% increase on the level in 2020 (Office for National Statistics, 2022). One response to this challenge by the UK government has been to increase the earliest age at which people can claim a state pension (‘the state pension age’, SPA). The female state pension age began rising from age 60 in April 2010, achieving parity with the male state pension age of 65 in late 2018. The state pension age for both men and women then increased from 65 to 66 between December 2018 and October 2020. It is this latter reform that we examine in this report. Further increases in the state pension age are already legislated, starting with an increase to age 67 between 2026 and 2028.
Although such increases to the state pension age are a coherent government response in the face of rising life expectancy at older ages, they can have a substantial effect on household finances. In the current year (2022–23), a full new state pension is worth £185.15 a week. This is a significant amount for many: state support (the most important source of which is the state pension) makes up just over half of income for middle-income pensioners, and more than 80% of income for the poorest fifth of pensioners (Department for Work and Pensions, 2022).
In response to a higher state pension age, some people might change their retirement and financial plans. The full effect of a rise in the state pension age on household incomes will depend on these responses and is therefore unclear a priori. In this report, we quantify the impact of increasing the state pension age from 65 to 66 (which occurred between 2018 and 2020) on household incomes, poverty and public finances, after – in particular – taking into account that some will remain in paid work at age 65 as a result of the reform. Not only is this analysis important for evaluating this previous increase in the state pension age, but it is also useful for assessing the potential effects of future increases.
Les écarts de revenus au niveau des collectivités locales sont importants. En 2019, le revenu avant frais de logement par personne dans la collectivité locale la plus riche – Kensington et Chelsea (52 451 £) – était 4,5 fois supérieur à celui de la plus pauvre – Nottingham (11 708 £).
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There is a widespread view in the UK today that differences in living standards between places are large and enduring. The public cares very much about this issue: more than six-in-ten (61 per cent) people say that the gaps between areas are one of the most concerning types of inequality the country faces. In addition, spatial disparities loom large in politics, with the Government firmly committed to ‘levelling up’ opportunities between different areas. But why are place-based differences of such acute concern, especially when on some key measures the gaps between areas have actually reduced over time?
This briefing note uses a relatively under-exploited source of data to analyse how average incomes at the local authority level have changed since 1997. This allows us to look beyond variations across place in wages and salaries, to other sources of income; study the distribution of incomes at a lower level of geography than is often the case; and observe how incomes in different places have changed relative to each other over a period of more than 20 years. As a result, we present a more complete view of how incomes differ throughout the country than has been possible to date, vital as the Economy 2030 Inquiry seeks to answer the question: how can a new economic strategy address the spatial disparities that have beset the UK for so long?
Les revenus, les investissements et la productivité ont déjà été affectés dans tout le Royaume-Uni à la suite du référendum et l’ouverture commerciale et la compétitivité des exportations du Royaume-Uni ont diminué au cours de l’année 2021. Pourtant, d’autres ajustements sont attendus, car les entreprises réagissent aux nouvelles barrières commerciales en modifiant leur modèle d’entreprise, en changeant leur comportement d’exportation pour se concentrer davantage sur les marchés non européens et remplacer les importations de l’UE pour répondre à la demande intérieure.
Leaving the EU represents the largest change in the UK’s relationship with the rest of the world in nearly half a century. It is a profound change in economic governance, that will reorient production away from trade with the EU and towards the domestic market, impacting people, places and firms across the UK. Understanding the scale and nature of this change, and the extent of progress so far, is crucial for to policy makers looking to reset the country’s economic strategy. That is the focus of this report, part of the Economy 2030 Inquiry.
This report finds that the expected large relative decline in UK-EU exports haven’t occurred and instead Brexit appears to be weighing on both UK openness and competitiveness across both EU and non-EU markets. It will take many years for the economy to full adjust and this report provide the most detailed assessment to date of the long-run impacts of the final deal agreed with the EU. It finds that the long-run impacts will mean significant change for some sectors of our economy –for example, fishing – but the aggregate effect will be to reduce household incomes as a result of a weaker pound, and lower investment and trade. This adjustment will be substantial, but we should not expect it to fundamentally alter the nature of our economy, including the UK’s overall services focus and export specialisation. Understanding the scale and nature of this change, and the extent of progress so far, is crucial for policy makers looking to reset the country’s economic strategy. That is the focus of this report, part of the Economy 2030 Inquiry.
Une majorité d’Australiens (83%) est favorable à une augmentation des salaires qui suit au moins l’inflation. Le problème des salaires inférieurs à l’inflation était une préoccupation majeure pour les électeurs.
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The recent federal election featured important debate regarding the rising cost of living in Australia, and whether and how wages should be boosted to keep up with higher prices. One exchange, late in the campaign, occurred when ALP leader Anthony Albanese stated his belief that wages should keep up with prices — but then was strongly criticised for that view by Coalition leaders and some business commentators.
New exit poll results from the Australia Institute indicate that a very strong majority of voters (83%) in fact support the idea that wages should at least keep up with prices. This opinion was shared broadly across the political spectrum. Even 79% of Coalition voters supported lifting wages to at least keep up with inflation.
It seems likely, therefore, that this debate over wages and prices worked to the advantage of Mr Albanese. The exit poll indicated that voters identified the ALP, by a large margin, as having enunciated the best position on the problems of wages and the rising cost of living. 39% of voters (including 11% of Coalition voters) indicated the ALP had the strongest position on this issue, compared to 26% who thought the Coalition had the best policy.
Équipe de rédaction
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