Bulletin de veille du 3 mai 2022
Québec/Canada
Le BRF estime qu’en 2019-2020, les 6,5 millions de ménages ontariens ont versé en moyenne 23 426 $ en revenu à la province et ont reçu en moyenne 24 272 $ en services ou en versements, correspondant à un avantage net moyen de 846 $ par ménage.
Ce rapport évalue les contributions des ménages ontariens au revenu du gouvernement de l’Ontario, par rapport aux avantages que ceux-ci ont reçus de la part du gouvernement provincial. En utilisant 2019-2020 comme année représentative, on y estime combien de ménages se sont avérés bénéficiaires nets et combien ont été contributeurs nets, relativement aux dépenses du gouvernement provincial et aux sommes qu’il a perçues.
Au Canada, il y a eu des pertes d’emploi soutenues pour les travailleurs à bas salaire pendant la pandémie, notamment dans le secteur de l’alimentation et de l’hébergement. Si nous examinons simplement les salaires moyens de février 2020 à février 2022, nous verrions d’importantes augmentations de salaire dues au fait que une grande partie des travailleurs à bas salaire ont perdu leur emploi et ne sont plus comptabilisés dans le salaire moyen.
This report looks at real wage growth and rising inflation over the past two years.
The study finds that wages for a majority of Canadian workers has not increased at the same rate as inflation. In particular, many public sector workers who have faced salary freezes from provincial governments are falling behind.
Other sectors, such as information, culture and recreation, saw wage growth above inflation levels as many workers moved toward working from home.
The findings of this report are contrary to suggestions that wage growth is contributing to higher levels of inflation
Cette note d’analyse évalue l’effet des changements fiscaux de 2016 à 2021 sur les incitations au travail pour l’ensemble de la population des 60 à 69 ans à l’aide d’une base de données représentative de cette population.
Cette note d’analyse évalue les effets des modifications apportées au système fiscal de 2016 à 2021 sur les incitations au travail auxquelles font face les travailleurs québécois de 60 à 69 ans. Trois indicateurs d’incitations sont utilisés : le revenu disponible, le taux effectif marginal d’imposition (TEMI) et le taux effectif d’imposition à la participation (TEPI). L’évolution des incitations au travail est analysée à l’aide du simulateur fiscal de la CREEi et d’une base de données représentative de l’ensemble de la population des personnes de 60 à 69 ans. Les résultats montrent que les incitations au travail se sont légèrement améliorées chez les travailleurs expérimentés de 2016 à 2021. Les TEPI ont diminué de manière générale et les TEMI sont restés relativement stables dans la population des 60 à 69 ans. Pour sa part, le revenu disponible s’est accru pour la quasi-totalité des travailleurs expérimentés de 2016 à 2021.
Une analyse de l’effet de la hausse du salaire minimum sur la situation financière des ménages, avec et sans mesures pour pallier la hausse du coût de la vie, et un portrait croisé décrivant les caractéristiques des travailleurs au salaire minimum ou un peu plus.
En janvier 2022, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale a annoncé la hausse du taux du salaire minimum pour le 1er mai 2022 indiquant qu’il passera à 14,25 $ l’heure, une hausse de 0,75 $ par rapport au taux de 2021.
L’objectif du présent Regard CFFP est, encore cette année, de mesurer l’effet de cette hausse sur le revenu disponible des ménages qui travaillent au salaire minimum. Ainsi, en tenant compte du salaire, mais aussi de la fiscalité et des prestations offertes, il est possible de mesurer si la situation financière des ménages considérés s’améliore et de combien. Il sera possible d’y voir que les résultats diffèrent quant au constat relatif à la couverture des besoins de base selon que l’on tienne, compte ou non des prestations québécoises temporaires pour pallier la hausse du coût de la vie.
De plus, cette année, le texte inclut également une analyse croisée des caractéristiques des personnes travaillant au salaire minimum, et jusqu’à 125 % du salaire minimum, permettant d’entrevoir un portrait plus contrasté, particulièrement selon l’âge des individus.
Ce rapport fait ressortir les faits saillants du budget de 2022 pour aider les parlementaires dans leurs délibérations budgétaires.
Depuis le début de la pandémie, le gouvernement a dépensé, ou prévu de dépenser, 576 milliards de dollars en nouvelles mesures – plus de 35 % de ces dépenses, soit 204,5 milliards de dollars, ne fait pas partie du Plan d’intervention économique du Canada pour répondre à la COVID-19.
La mise en œuvre de toute mesure restante du programme électoral de 2021 du Parti libéral du Canada, ainsi que tout engagement supplémentaire non indiqué au budget de 2022, comme l’assurance-médicaments, aura une incidence sur le solde budgétaire ultérieur.
Le budget de 2022 comporte de nouvelles dépenses pour l’observation fiscale, dont on s’attend qu’elles entraînent le recouvrement de recettes fiscales de 3,4 milliards de dollars. Les recettes recouvrées pourraient toutefois être moins élevées que prévu, en raison d’une probable augmentation du nombre d’oppositions et d’appels des contribuables et du rendement de l’ARC en matière de perception des arriérés.
Le gouvernement s’attend à réduire les dépenses de 9,0 milliards de dollars en 2023-2024. Il entend procéder à un examen afin de déterminer les secteurs où les dépenses seront réduites. Cependant, certains détails sur la portée de l’examen n’ont pas encore été annoncés.
Le dépôt du budget de 2022 un mois après la présentation du budget principal des dépenses dissocie la planification financière du gouvernement des plans opérationnels à moyen terme déposés au Parlement. Il pourrait être utile que les parlementaires adoptent un nouveau cadre législatif ou administratif pour imposer une meilleure harmonisation entre les divers rapports financiers du gouvernement.
La Fondation canadienne de fiscalité fait paraître un nouveau numéro de la Revue fiscale canadienne, incluant une section thématique consacrée à la taxe carbone.
- Ken Boessenkool, Mike Moffatt, Aaron Cosbey et al., « Border Carbon Adjustments – Four Practical Challenges », p. 41-56.
Les auteurs sont d’avis que les décideurs politiques canadiens devront faire face à quatre principaux défis, en ce qui a trait aux aspects économiques d’un ajustement à la frontière pour le carbone (AFC). De plus, le fait que le Canada évolue vers de multiples régimes de taxes carbone complique considérablement la conception de tout régime d’AFC.
Pour les décideurs politiques canadiens, les aspects économiques d’un ajustement à la frontière pour le carbone (AFC) sont relativement simples, mais dans la pratique, quatre défis les rendent plus complexes. Premièrement, les régimes canadiens de tarification du carbone ont été élaborés en partant de la base, principalement à l’échelle des provinces plutôt qu’à celle du fédéral. Deuxièmement, un AFC canadien doit respecter le droit commercial international. Troisièmement, alors que les taxes sur le carbone sont appliquées sur les émissions de carbone à chaque étape de chaque procédé industriel, il est extrêmement difficile d’appliquer un AFC à chaque procédé et à chaque niveau d’une chaîne de valeur. Quatrièmement, il y a la question de savoir que faire des recettes générées par un AFC. La principale conclusion qui se dégage de l’analyse présentée dans cet article est que la nature fédérale du Canada représentera initialement un défi de taille pour les décideurs politiques. Étant donné que ce sont les provinces canadiennes qui ont été à l’origine de l’élaboration des systèmes de tarification du carbone, il semble probable que la plupart d’entre elles voudront continuer à le faire. Tout régime d’AFC (qui sera nécessairement mis en œuvre au niveau fédéral) devra trouver des moyens de s’adapter ou de tenir compte des différences entre les régimes provinciaux de tarification du carbone. Cette adaptation n’est peut-être pas impossible, mais elle ne sera pas facile.
- Meredith B. Lilly, Emily M. Walter et Dev Balkissoon, « Trade Policy Pain for Marginal Climate Gain? The Complex Case for Border Carbon Adjustments in Canada », p. 57-72.
Les auteurs s’intéressent à l’opportunité, pour le Canada, d’adopter un mécanisme d’ajustements à la frontière pour le carbone (AFC). Selon eux, les AFC risquent d’être assimilés à une action visant la taxation des importations moins onéreuses des pays pauvres aux pays riches.
Encouragées par l’engagement pris par l’Union européenne en 2021 d’adopter un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières pour lutter contre la délocalisation de carbone dans le commerce international, les économies développées étudient avec soin l’adoption de propositions semblables. Cet article examine les arguments en faveur et contre l’adoption d’ajustements à la frontière pour le carbone (AFC) au Canada, dans le contexte du traitement susceptible d’être réservé à ces mesures par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et en vertu des principaux accords commerciaux conclus par le Canada avec l’Union européenne, les États-Unis et le Mexique, et avec ses partenaires de la région indopacifique. Les auteurs analysent les répercussions probables d’un AFC sur le commerce à forte intensité d’émissions entre le Canada et ces partenaires commerciaux. Ils concluent que même si le Canada établit avec soin un AFC qui est à la fois légal au regard de l’OMC et autorisé par les principaux accords commerciaux du Canada, il est probable que celui-ci posera de grands défis politiques et économiques. Les AFC étant par nature protectionnistes, si l’on veut que ces mécanismes soient largement adoptés, il faudra que leurs partisans présentent des arguments plus solides pour prouver leur efficacité à lutter contre les émissions mondiales de carbone.
- Tracy Snoddon, « Carbon Taxes and Fiscal Federalism in Canada – A New Wrinkle to an Old Problem », p. 73-96.
L’auteure procède à une analyse comparative des paiements de péréquation de référence avec les paiements simulés dans le cadre de divers scénarios de recyclage de recettes, fondée sur une taxe minimale sur le carbone correspondant à la projection gouvernementale fédérale d’ici 2030. Selon elle, une taxe carbone minimale plus élevée peut influer à la fois sur la taille du programme de péréquation et sur la répartition des paiements entre les provinces.
Le gouvernement fédéral a l’intention de majorer sa taxe minimale sur le carbone de 40 $ la tonne d’émissions de carbone à 170 $ la tonne d’ici 2030. L’augmentation de la taxe sur le carbone touchera inégalement et sans doute fortement les émissions provinciales et les recettes de la taxe sur le carbone, mais on sait peu de choses sur les répercussions qu’auront les décisions relatives au recyclage de ces recettes sur les paiements de péréquation aux provinces. Cet article compare les paiements de péréquation de référence avec les paiements simulés dans le cadre de divers scénarios de recyclage des recettes, fondée sur une taxe minimale sur le carbone de 170 $. Les simulations montrent que le recyclage des recettes de la taxe sur le carbone au moyen de réductions compensatoires de l’impôt provincial sur le revenu des particuliers ou des entreprises, par exemple, réduit les disparités globales dans la capacité des gouvernements provinciaux à percevoir des recettes et diminue la taille du programme de péréquation nécessaire pour corriger ces disparités. L’article attire l’attention sur une caractéristique déjà controversée du programme, à savoir la règle de croissance fixe. Les simulations montrent que la règle de croissance fixe limite les effets de l’augmentation des recettes de la taxe sur le carbone sur la péréquation en rajustant les paiements de manière que la taille globale du programme augmente à peu près au même rythme que l’économie. Par conséquent, toute économie qui pourrait être réalisée sur les paiements de péréquation globaux grâce au recyclage des recettes ne l’est pas. La règle de croissance fixe a également une incidence sur la répartition des paiements. Il en résulte souvent une péréquation excessive, dont le Québec et parfois l’Ontario sont les principaux bénéficiaires.
- Allison Christians, « Cross-Border and Multijurisdictional Issues in Carbon Taxation – Carbon Pricing and the Income Tax », p. 97-109.
L’auteure s’intéresse à l’adéquation du système de taxation canadien en lien avec l’objectif zéro émission nette. Selon elle, l’intégration des externalités dans l’impôt sur le revenu résoudrait les inefficacités persistantes, tout en faisant potentiellement du Canada un chef de file mondial dans la course à l’élimination de toutes les subventions pour les activités à forte intensité de carbone.
Le système fédéral canadien de tarification du carbone et ses équivalents infranationaux pourraient ne pas être suffisants pour atteindre l’objectif de zéro émission nette d’ici 2050. En attendant, on permet aux émetteurs de dioxyde de carbone (CO2) de faire des profits en faisant acquitter les coûts et les risques environnementaux par les contribuables actuels et futurs. Lorsque l’impôt sur le revenu ne tient pas compte de ces externalités, il choisit de subventionner implicitement les activités à forte intensité de CO2 plutôt que les solutions moins nocives. Quant aux options politiques en matière de taxe sur le carbone, nous devrions nous demander si on pourrait utiliser l’impôt sur le revenu pour s’attaquer au problème de l’externalisation et ainsi s’assurer que le système fiscal aide, au lieu de nuire, à la promesse d’atteindre l’objectif de zéro émission nette.
David Lin, « Finances of the Nation: Survey of Provincial and Territorial Budgets, 2021-2022 », p. 125-85.
L’auteur présente les résultats d’une enquête sur les budgets provinciaux et territoriaux 2021-2022.
This article has two distinct parts. First, it sets out tables and charts that show aggregate figures related to projected 2021-22 budget revenues and expenditures for the various provinces and territories, as well as tables that show corporate income tax rates, personal income tax brackets and rates, and other matters. Second, the article summarizes the projected budget revenues and expenditures in tabular form and also summarizes the tax changes in narrative form, for each province and territory.
Les auteurs estiment la valeur totale de la production de capital perdue en raison du changement climatique selon différents scénarios. Les coûts s’échelonnent de 2 773 G$ pour un réchauffement de 2°C d’ici la fin du siècle à près du double, soit 5 520 G$, pour un scénario de réchauffement de 5°C.
Canada has been warming twice as fast as the global average and is highly susceptible to the impacts of climate change. The Office of Superintendent of Financial Institutions (OSFI), the Bank of Canada (BoC), and several key financial institutions recently completed a pilot project that examined transitional risks to the Canadian economy under various climate change scenarios. That is, they considered the risks to businesses and investors created by the changes in the economy produced by efforts to transition to a low-carbon economy. However, the results of the BoC-OSFI analysis leave an important void with respect to the
impact of physical risks, or the cost of physical damage caused by climate change such as loss of biodiversity, sea-level rise, and infrastructure damage due to fires and floods, etc. We fill this void by updating and extending to Canada, the ground-breaking Dynamic Integrated Climate and Economy (DICE) model
developed by 2018 Nobel Laureate William Nordhaus.
Our results illustrate stark differences in physical costs under various warming scenarios, which highlights the importance of taking action to mitigate climate change. We find the total value of capital output lost due to climate change over the period 2015 to 2100 for each climate scenario ranges from $2.773-trillion under the 2°C scenario to almost double that amount at $5.520-trillion under a 5°C warming scenario. The costs of climate change damage grow gradually until 2050, around which time there is a sharp increase under all scenarios, and by 2070 there is an exponential increase in damages.
We then find the present value (PV) of the cost of climate change in each warming scenario which enables us to compare the cost of the damage to the capital required to cut Canada’s greenhouse gas (GHG emissions) as demonstrated in ISF’s 2020 “Capital mobilization plan” report. Specifically, we compare the PV of climate damage under our Business as Usual (5°C) warming scenario to that under a 2°C scenario and relate the difference in these figures to the PV of undertaking required annual investments to achieve Canada’s emissions reduction targets. These results suggest that the PV of the difference in damages is $10.1b to $45.4b larger than the PV of the required investments.
In other words, undertaking the required investments to reduce greenhouse gas (GHG) emissions more than pays for itself in terms of avoided physical damage alone, and this is without taking into account the potential economic benefits of transitioning to a low-carbon economy. Overall, our results provide important guidance for policymakers and other actors in the Canadian economy.
Les estimations des auteurs suggèrent qu’une augmentation d’un point de pourcentage de l’impôt sur les bénéfices des sociétés et de l’impôt sur le revenu des particuliers au fédéral est associée à une réduction de 3,36 % et de 1,97 % des deux assiettes fiscales respectivement.
What Are the Economic Costs of Raising Revenue by the Canadian Federal Government? finds that for every additional ($1) dollar of personal income tax revenue collected by the federal government, $2.86 is lost in economic activity because of less investment, less entrepreneurship, less spending and other behavioural changes that shrink the tax base.
Si les gouvernements au Canada veulent aider les personnes âgées qui veulent continuer à travailler, ils devraient éliminer les obstacles qui les découragent de rester dans la population active.
[…]The emphasis in this report is on facilitating the ability of individuals and employers to make their own choices, without being constrained unduly by barriers that can limit and distort those choices. While there may be rationales for many of the barriers, those rationales should be re-evaluated based on the changing nature of work, including such factors as the desire of many individuals to continue working and perhaps transition into retirement, and the employers’ need to address current and looming labour shortages amid Canada’s aging population and the current pandemic. Employers can also benefit by using older workers’ mentoring capabilities and skills. Policies designed for the previous world of work must be re-evaluated for their applicability to the new world of work. Pension policy is no exception.
États-Unis
Les principales dispositions du Securing a Strong Retirement Act aident principalement les personnes disposant de revenus plus élevés et d’une retraite financièrement sûre et ne feraient pas grand-chose pour les personnes à revenus faibles et modérés, qui ont des besoins beaucoup plus pressants.
The Securing a Strong Retirement Act of 2022 passed the House on March 29 with broad bipartisan support and is expected to garner strong support in the Senate. Unfortunately, its key provisions, which would expand the federal tax subsidies for retirement saving, mainly help people with higher incomes and financially secure retirements — who benefit the most from existing subsidies — and would do little for people with low and moderate incomes, who have much more pressing needs. The bill also relies on timing gimmicks to offset its cost within the ten-year budget window; after the initial decade it would lose significant revenue.
Le CBO analyse les effets économiques de l’attente pour stabiliser la dette fédérale. Plus l’action est retardée, plus les changements de politique nécessaires pour stabiliser la dette sont importants. Le moment et le type de politique détermineraient ses effets sur les différents groupes d’âge et de revenu.
Under current law, the growth of federal noninterest spending and net outlays for interest on federal debt would outpace the increase in revenues over the next 30 years, the Congressional Budget Office projects. As a percentage of gross domestic product (GDP), federal debt held by the public is thus projected to climb from 102 percent at the end of 2021 to 202 percent in 2051. A perpetually rising debt-to-GDP ratio is unsustainable over the long term because financing deficits and servicing the debt would consume an ever-growing proportion of the nation’s income.
In this report, CBO analyzes the effects of measures that policymakers could take to prevent debt as a percentage of GDP from continuing to climb. Policymakers could restrain the growth of spending, raise revenues, or pursue some combination of those two approaches. Regardless of which method they chose, the policy change—and the timing of it—would directly affect the economy and the well-being of people.
Ce document présente une méthode pratique pour évaluer l’incertitude des projections économiques à long terme.
This paper presents a practical method for assessing the uncertainty of long-term economic projections. Economic variables play a central role in the Congressional Budget Office’s analysis of federal spending and revenues, and the uncertainty of economic projections is a key driver of the uncertainty about the agency’s budget projections. The presented method quantifies the uncertainty of economic variables by using simulations from a multivariate statistical model in which variables are formulated as sums of unobserved stationary and nonstationary components. Experiments on artificial data demonstrate that the method performs fairly well compared with alternative methods in terms of long-term predictive accuracy and coverage.
L’auteure présente un historique législatif du Earned income tax credit (EITC) aux États-Unis.
The earned income tax credit (EITC), when first enacted on a temporary basis in 1975, was a modest tax credit that provided financial assistance to low-income, working families with children. After various legislative changes over the past 45 years, the credit is now one of the federal government’s largest antipoverty programs providing cash assistance to low-income working families, illustrated in the figure on the following page. A summary of major legislative changes over the past five decades is provided below.
Les auteurs examinent les propositions d’augmentation des recettes dans le plan budgétaire du président Biden pour l’exercice 2023.
The budget plan released by President Biden on March 28 includes proposals that would raise $2.5 trillion in new revenue. While many of these reforms appeared in his previous budget, some of them are brand new, such as his proposal to prevent basis-shifting in partnerships and his Billionaires Minimum Income Tax.
The FY23 budget plan does not include any revenue proposals that are part of the Build Back Better Act (BBBA) approved by the House of Representatives in November. The reasoning is that Congress is negotiating those proposals right now and is likely to include them or some combination of them in a reconciliation bill this year, even if the final legislation differs from the House-passed BBBA.
The estimates shown here for the revenue proposals in the President’s FY23 budget come from the Department of the Treasury. They assume that the revenue provisions in the House-passed BBBA would already be in effect and these budget proposals would build on those reforms.
Treize États américains ont, ou sont en train de mettre en place, un impôt forfaitaire sur le revenu.
In more than a century of state income taxes, only four states have ever transitioned from a graduated-rate income tax to a flat tax. Another four may adopt legislation doing so this year, and a planned transition in a fifth state can now go forward under a recent court decision. In what is already a year of significant bipartisan focus on tax relief, 2022 is also launching something of a flat tax revolution.
Selon les auteurs, sortir la politique sociale du code des impôts est logique à la fois du point de vue de la politique fiscale, des prestations et de l’administration fiscale.
As the deadline for the 2022 tax filing season nears, the IRS faces scrutiny for its backlog of returns, inaccessible taxpayer service, and delays in issuing certain refunds. As of January 28th, the Internal Revenue Service (IRS) had 23.7 million returns awaiting action, compared to a typical backlog at that point of roughly 1 million returns. IRS Commissioner Charles Rettig recently testified the IRS will catch up on the return backlog by the end of the year by creating surge teams and planning to hire an additional 10,000 workers, but that will do little to alleviate the pain of this year’s filing season ending in less than a month.
Les auteurs s’intéressent aux impacts d’un crédit pour la famille (le « Expanded Child Tax Credit ») sur l’employabilité des membres de la famille, la nutrition, ainsi que la santé financière. Selon les résultats de leur analyse, ce crédit a engendré des effets particulièrement bénéfiques sur ces variables auprès de familles appartenant à une minorité ethnique.
The 2021 temporary expansion of the child tax credit (CTC) was unprecedented in its reach, lifting 3.7 million children out of poverty as of December 2021. It provided families with up to $3,600 for every child in the household under the age of six, and up to $3,000 for every child between the ages of 6 and 17. Half the credit was issued monthly between July and December, 2021. Almost all middle- and low-income families with children were eligible for the CTC. Married parents making less than $150,000 and single parents making less than $112,500 per year were eligible to receive the full amount of the credit, which began to phase out slowly after these income cut-offs. The purpose of this study is to understand the impact of the expanded CTC on families and to inform current proposals to make the credit permanent. To better understand how families responded to the CTC, we utilized the NORC/Amerispeak probability-based online panel to survey a nationally-representative group of 1,782 American parents eligible for the credit and a comparison group of 2,015 ineligible households. Wave 1 of the survey was administered between July 8 and July 13, 2021—immediately before the first CTC payments were delivered. Wave 2 was administered between December 27 and January 14, 2022—soon after the final payments were deposited on December 15, 2021. In this report, we compare the employment, well-being, and financial security outcomes of families before and after receiving six months of CTC payments.
Les auteurs s’intéressent à la « fuite » qui existe entre les revenus économiques générés et la déclaration des revenus à l’impôt aux États-Unis. Selon eux, les tendances des 25 dernières années en matière d’imposition soulignent l’importance potentielle de l’augmentation des impôts des ménages aisés, particulièrement les revenus en capital et les revenus d’entreprise, qui sont fortement concentrés dans ces ménages.
Legislated changes affecting capital income have dramatically reduced the federal income tax base and revenues over the past 25 years. A significant share of capital income is never subject to tax. The massive “leakage” between the generation of economic income and the reporting of income on tax forms calls for careful analysis of (a) which forms of income do not show up on tax forms, (b) where in the income distribution that divergence is occurring, (c) how base erosion is changing over time, and (d) the revenue and distributional effects of broadening the capital income tax base.
International
Les dommages économiques causés par la guerre en Ukraine contribueront à un ralentissement significatif de la croissance mondiale en 2022, qui devrait passer d’environ 6,1 % en 2021, à 3,6 % en 2022 et 2023.
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The war in Ukraine has triggered a costly humanitarian crisis that demands a peaceful resolution. At the same time, economic damage from the conflict will contribute to a significant slowdown in global growth in 2022 and add to inflation. Fuel and food prices have increased rapidly, hitting vulnerable populations in low-income countries hardest. Global growth is projected to slow from an estimated 6.1 percent in 2021 to 3.6 percent in 2022 and 2023. This is 0.8 and 0.2 percentage points lower for 2022 and 2023 than projected in January. Beyond 2023, global growth is forecast to decline to about 3.3 percent over the medium term. War-induced commodity price increases and broadening price pressures have led to 2022 inflation projections of 5.7 percent in advanced economies and 8.7 percent in emerging market and developing economies—1.8 and 2.8 percentage points higher than projected last January. Multilateral efforts to respond to the humanitarian crisis, prevent further economic fragmentation, maintain global liquidity, manage debt distress, tackle climate change, and end the pandemic are essential.
- FONDS MONÉTAIRE INTERNATIONAL (FMI), « Regional Economic Outlook – Europe », 20 avril 2022, 31 p.
- FONDS MONÉTAIRE INTERNATIONAL (FMI), « Regional Economic Outlook – Middle East and Central Asia », 27 avril 2022, 41 p.
- FONDS MONÉTAIRE INTERNATIONAL (FMI), « Regional Economic Outlook – Sub-Saharan Africa », 28 avril 2022, 39 p.
Les recettes fiscales en Amérique latine et dans les Caraïbes (ALC) ont chuté de 8,0 % en moyenne en termes nominaux et de 0,8 % en pourcentage du PIB en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19. Toutefois, la reprise économique de la région et le rebond des prix des produits de base ont soutenu une reprise des recettes fiscales en 2021.
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Les flux financiers illicites constituent une menace majeure pour de nombreuses économies en développement et émergentes, car ils sapent les efforts de mobilisation des ressources nationales.
La source la plus importante de la poussée de l’épargne des 10 % les plus riches a été l’augmentation séculaire de l’épargne des entreprises mondiales dont les propriétaires ultimes sont les ménages riches.
Équipe de rédaction
Recherche et sélection des articles :
- Samuel Carbonneau
- Florence Lemire Jeune
- Jean-Nicolas Tremblay
- Camille Turgeon
Coordination et édition :
- Tommy Gagné-Dubé