Bulletin de veille du 29 juin 2021
Québec/Canada
Ce rapport s’intéresse à l’état des finances publiques en Ontario qui, après avoir connu un déclin important de son activité économique avec la pandémie de COVID-19, connaît maintenant une croissance économique soutenue malgré les restrictions. Selon le BRF, son PIB réel augmentera de 5,8 % en 2021.
On prévoit une vigoureuse reprise de l’économie de l’Ontario au cours des deux prochaines années, laquelle sera animée par la continuation du programme de vaccination, l’amélioration de la demande mondiale et le maintien du soutien apporté par les politiques fiscales et monétaires. Le BRF prévoit que le PIB réel de l’Ontario augmentera de 5,8 % en 2021 et de 4,0 % en 2022. La pandémie a entraîné une chute des revenus et une augmentation significative des dépenses de programmes, provoquant un déficit budgétaire record de 35,8 milliards de dollars en 2020-21. Au fil du rétablissement de l’économie, on prévoit que l’augmentation des revenus contribuera à réduire le déficit budgétaire pour le faire passer à 11,1 milliards de dollars en 2023-24. En revanche, le gouvernement prévoit un déficit de 18,7 milliards de dollars en 2023-24, car il entrevoit des revenus beaucoup moins importants. Les prévisions de revenus sont inférieures à ce que suggèrent les perspectives économiques du gouvernement. Le BRF évalue que les prévisions de revenu du budget seraient majorées de 1,4 milliard de dollars pour 2022-2023 et de 2,2 milliards de dollars pour 2023-2024, si l’on se fie au lien de causalité usuel entre croissance économique et revenus fiscaux. Bien qu’ils n’aient pas été annoncés au budget 2021, ces manques à gagner au chapitre des revenus pourraient être expliqués par des possibilités de baisses d’impôt. Si l’on exclut les fonds temporaires liés à la COVID-19, la croissance des dépenses de programmes augmentera en flèche en 2021-2022 et ralentira considérablement par la suite. Le BRF a déterminé que la croissance des dépenses de programmes prévue au budget pour les secteurs clés, notamment la santé et l’éducation, ne suivra pas le rythme de la demande sous-jacente de services publics au cours de la période couverte par la projection à moyen terme. Dans le budget de l’Ontario 2021, le gouvernement a présenté un plan de redressement qui prévoyait l’atteinte de l’équilibre budgétaire d’ici 2029-30. Cependant, le plan de redressement du gouvernement repose sur des restrictions budgétaires prolongées qui exigeraient des économies permanentes de 17,8 milliards de dollars. Le budget n’explique aucunement comment cet objectif serait atteint. Aux termes des politiques actuelles, on prévoit que le gouvernement n’équilibrera pas le budget d’ici 2029-30. La projection du BRF prévoit un déficit de 6,9 milliards de dollars en 2029-30, soit 9,3 milliards de dollars de moins que l’excédent de 2,4 milliards de dollars prévu par le gouvernement. Même avec des déficits budgétaires continus durant l’ensemble du plan de redressement, le BRF prévoit que les indicateurs fiscaux de l’Ontario, notamment le ratio dette nette-PIB de la province et l’intérêt sur la dette en proportion des revenus, s’amélioreront au cours de la période de projection. Cependant, si les taux d’intérêt augmentent au-delà de la croissance prévue de l’économie, ils entraîneront des effets négatifs sur ces indicateurs.
Les auteurs s’intéressent aux revenus des ainés canadiens et des régimes d’épargne retraite de la population canadienne et remarquent des disparités de revenus entre les aînés autochtones, racialisés et blancs. À titre indicatif, le revenu des hommes âgés autochtones est inférieur de 21 % à 37 % à celui des hommes âgés blancs.
Ce rapport s’appuie sur les données du recensement de 2016 pour fournir une analyse intersectionnelle du revenu des aînés et de l’épargne-retraite au sein de la population adulte au Canada. Il cherche à déterminer si deux objectifs fondamentaux de la politique gouvernementale, la sécurité de la retraite et la réduction de la pauvreté chez les aînés sont atteints de manière équitable. Écarts de revenus de retraite documente l’écart de revenu entre les aînés blancs, racialisés et autochtones, et se penche sur l’épargne-retraite au sein de ces groupes. Les données révèlent des différences significatives d’un groupe à l’autre, tant sur le plan du revenu que sur celui de l’épargne-retraite.
S’attaquer à la pauvreté des personnes âgées et à la sécurité du revenu de retraite des peuples autochtones et des Canadiens racialisés reste un défi politique pressant. Il est urgent de déployer des efforts soutenus pour remédier à la marginalisation économique sous-jacente résultant du colonialisme et du racisme systémique. Ce n’est qu’à cette condition que les barrières à l’équité en matière d’emploi seront abolies et que l’écart salarial entre les sexes, les autochtones et les personnes racialisées sera comblé. Des mesures en ce sens permettraient d’améliorer l’accès aux régimes de retraite d’employeur et à l’épargne-retraite. Une autre partie de la solution réside dans l’amélioration des régimes publics de retraite du Canada, car ils apportent un soutien crucial aux personnes âgées marginalisées. En l’absence de toutes ces mesures, l’insécurité du revenu restera une fatalité qui poursuivra les peuples autochtones et les Canadiens racialisés jusqu’à un âge avancé.
Le Panorama montre qu’au Québec les revenus fiscaux et non fiscaux de l’ensemble des administrations publiques sont inférieurs à leurs dépenses totales en 2019. Ainsi, bien que le gouvernement du Québec présente un solde positif aux comptes publics, la prise en compte des revenus et dépenses de l’ensemble des administrations publiques montre plutôt que ces dernières dépensent davantage sur le territoire qu’elles n’y prélèvent de revenus.
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L’édition 2021 du Panorama des finances publiques du Québec présente plus de 30 figures et tableaux portant notamment sur les revenus, les dépenses, le solde budgétaire et la dette des administrations publiques. Cette 4e édition illustre l’ampleur de la crise pandémique en comparant des données de finances publiques pour les années affectées par la pandémie aux données historiques, ou encore en juxtaposant les prévisions établies avant la pandémie à celles fournies par les gouvernements du Québec et du Canada lors des récents budgets.
Les deux premières sections du Panorama présentent les principales données de finances publiques relatives aux gouvernements fédéral et du Québec ainsi qu’une comparaison des finances publiques du Québec à celle des autres provinces canadiennes.
La dernière section porte quant à elle sur les opérations des administrations publiques au Québec. Le concept d’administrations publiques, avec ses limites, jette un éclairage différent sur la situation au Québec en permettant, à la fois, de prendre la mesure de l’action conjointe des deux ordres de gouvernement (qui poursuivent chacun leurs propres politiques budgétaires) et de comparer le Québec à l’international.
À titre d’exemple, lorsqu’on additionne les dettes nettes de l’ensemble des administrations publiques (part de la dette fédérale, Québec, municipalités, etc.), au Québec, il est possible de constater que cet indicateur en pourcentage du PIB est inférieur à celui de la majorité des pays du G7. En revanche, que l’on compare les dépenses du gouvernement du Québec par rapport à celles des autres provinces ou encore, les dépenses de l’ensemble des administrations publiques en comparaison de celles des pays de l’OCDE, le Québec, par rapport à plusieurs juridictions, utilise une part plus importante de ses ressources, mesurée en proportion du PIB afin de financer les missions de l’État.
La crise pandémique affecte durement les soldes des gouvernements fédéral et du Québec, laissant en suspens plusieurs questions quant au moment du retour à l’équilibre budgétaire. Au Québec, où une part importante de la richesse collective est consacrée au financement des missions de l’État, la question du maintien du niveau de services publics offerts se pose avec plus d’acuité. Les comparaisons contenues au Panorama permettent d’éclairer sur la situation actuelle du Québec à l’égard des principaux indicateurs de finance publique.
L’augmentation de la redevance fédérale sur les combustibles à 170 $ la tonne et le resserrement des normes du STFR aideront le Canada à atteindre plus de la moitié de la réduction de 168 Mt que prévoit le budget de 2021. Pour atteindre cet objectif, il faudra tout de même réduire davantage les émissions, et ce, au moyen de mesures non tarifaires moins visibles déjà annoncées par le gouvernement.
Le présent rapport évalue les effets du plan du gouvernement pour dépasser, d’ici 2030, la cible de réduction des émissions de gaz à effet de serre du Canada en vertu de l’Accord de Paris.
K. Grinshpoon, « Augmentation de la pension de Sécurité de la vieillesse pour les Canadiens de 75 ans et plus », 23 juin 2021, 3 p.
- L’augmentation de la pension de Sécurité de la vieillesse pour les Canadiens de 75 ans et plus coûterait 1 405 M$ en 2021-2022 et 2437 M$ en 2025-2026.
E. Elmarzougui, « Suspension temporaire de la période d’attente d’une semaine pour les demandes d’assurance emploi », 17 juin 2021, 4 p.
- Le DPB estime le coût de la suspension de la période d’attente pour les bénéficiaires de l’assurance-emploi (AE) qui présentent une nouvelle demande entre le 31 janvier 2021 et le 25 septembre 2021 à 110 M$ en 2021-2022 et à 246 M$ en 2022-2023.
E. Elmarzougui, « Maintien d’un accès souple et uniforme aux prestations d’AE régulières, spéciales et de pêcheur entre toutes les régions », 17 juin 2021, 4 p.
- Le DPB évalue le coût du maintien d’un accès souple et uniforme aux prestations d’AE régulières, spéciales et de pêcheur entre toutes les régions à 574 M$ en 2021-2022, à 930 M$ en 2022-2023 et à 31 M$ en 2023-2024.
Cette étude s’intéresse à l’état des finances publiques en Alberta et selon les auteurs, l’obligation d’épargner une partie des revenus tirés des ressources naturelles pendant les périodes de prospérité est essentielle afin de prévenir le cycle d’expansion et de ralentissement des finances de la province.
A New (Old) Fiscal Rule for Non-Renewable Resource Revenue in Alberta is a new study that examines how Alberta’s budget deficits and mounting debt are due in part to its treatment of non-renewable resource revenue in the budget. The study recommends reinstating fiscal rules that require a certain amount of resource revenues be saved in order to stabilize provincial finances.
Les auteurs étudient les défis financiers à long terme auxquels est confronté le Canada atlantique. Selon eux, les réformes de la Saskatchewan en cas de crise fiscale dans les années 1990 constituent une feuille de route que pourrait suivre le Canada atlantique qui est fait face à des problèmes similaires en raison de la pandémie.
Fiscal lessons for Atlantic Canada from Saskatchewan is a new study that examines how Atlantic Canada, faced with ongoing budget deficits, can learn from Saskatchewan’s fiscal reforms during the 1990s, when the province went from the brink of insolvency to reducing taxes on personal income, businesses and investment, spurring economic growth.
L’Indice IRE montre toujours une méconnaissance importante du système de retraite canadien et de certains concepts financiers de base; le score global a légèrement régressé à 37,0%, ce qui le ramène entre celui des deux premières éditions de l’Indice.
Le niveau de littératie financière générale des Canadiens demeure relativement faible, quoique comparable aux niveaux mesurés dans d’autres pays industrialisés. Dans un contexte de vieillissement de la population et de changement du paysage de la retraite, l’Indice IRE mesure les connaissances des Canadiens sur leur système de revenu de retraite.
L’édition 2021 de l’Indice IRE regroupe les réponses de 3002 Canadiens de 35 à 54 ans à 29 questions de connaissances financières générales et spécifiques aux programmes de retraite. Pour cette 3e édition, l’indice global est en légère baisse à 37,0 %, ce qui le ramène entre celui des deux premières éditions de l’Indice, montrant toujours une méconnaissance importante chez les Canadiens. Les sujets les mieux maîtrisés sont encore une fois le RPC/RRQ et les REER/CELI, alors que les sujets les plus difficiles continuent d’être les régimes d’employeur et la Sécurité de la vieillesse. Dans ces deux cas, les sondés disaient « ne pas savoir » la réponse, en moyenne, à la moitié des questions – un nouveau résultat cette année. En plus de soulever à nouveau des interrogations sur la capacité des Canadiens à prendre des décisions financières lourdes de conséquences, l’Indice IRE 2021 rappelle l’importance de fournir de l’information portant sur le système de retraite, ainsi que l’incertitude et la méconnaissance prévalant parmi les Canadiens.
Cette étude démontre que les salaires des employés du secteur public en Alberta ne sont pas, en moyenne, hors de proportion avec les salaires du secteur public pour des professions comparables dans trois autres provinces.
The purpose of this research is twofold. First, to estimate the real wage premiums of the largest public sector occupations in Alberta compared to the same occupations in the private sector. For comparison purposes, this exercise is also performed for the three largest provinces: British Columbia, Ontario, and Quebec, the chosen comparators for much of what has been written on the topic recently (MacKinnon and Mintz 2017; Blue Ribbon Panel 2019). Second, to compare sectoral wages in Alberta with the other provinces, again using the largest public sector occupations in Alberta. Here we compare private sector real wages in Alberta to the other three provinces as well as the public sector wages using three definitions of the public sector: (1) the broad public sector which includes all employees in government administration at the federal, provincial, municipal levels, as well as a few individuals in international and Aboriginal administration, and the large number of individuals employed in non-administration; (2) only those in non-administration who are individuals in occupations related to education, health care, social assistance, and other non-administration occupations; and, (3) those employed in provincial administration.2 It is these final two definitions that are important for policy purposes since these are largely under the purview of the provincial government. In sum, public sector wages relative to those in the private sector are estimated within each of Alberta and the three largest provinces are estimated, as are public and private sector wages between Alberta and the other provinces. Performing this exercise offers a much more detailed and nuanced treatment of public sector wage differentials in Alberta compared to the previous literature.
Les auteurs examinent ce que pourrait signifier pour l’Alberta une politique d’émission zéro ainsi que les possibilités pour l’Alberta.
What is less evident are the extensive opportunities for Alberta in the shift towards net-zero. We use provincial results based on modelling from the recent Canadian Institute for Climate Choices (CICC) report on potential Canadian pathways to net zero to outline these opportunities (Canadian Institute for Climate Choices 2021; Navius Research 2021). Of particular note are the continuing benefits that will be afforded by the Western Canadian Sedimentary Basin (WCSB), underlying much of northeast BC, Alberta and Saskatchewan. The WCSB can safely and permanently absorb as much carbon dioxide (CO2) as we could ever anticipate storing. This makes Alberta a favourable location for direct air capture (DAC) — where CO2 is pulled from the air and either injected into underground storage or used as an input in other processes — as well as advanced forms of carbon capture, utilization and storage (CCUS).3 CCUS allows for the capture of industrial CO2 emissions in Alberta, and potentially other areas of the country if new east-west CO2 pipelines are built (or existing oil and gas pipelines are repurposed). Advanced forms of CCUS would also support blue hydrogen production, where hydrogen is produced by steam methane or autothermal reforming of natural gas. Hydrogen production in turn leads to additional opportunities in Alberta’s chemical sector (a core sector in which it already has significant expertise and capacity), including the production of potentially net-zero synthetic fuels and feedstocks like hydrogen, ammonia, methanol, ethanol, ethylene, and BTX. Last, there are also potential opportunities in biofuels production; geothermal energy production; and lithium and iron ore mining, the latter reduced to elemental iron using hydrogen instead of coal.
In this paper, we explore what a net zero emissions policy means for Alberta. We start with a brief overview of the CICC report, its net zero scenarios and some of the key provincial level results for Alberta. We then move to a discussion of the pathways within specific subsectors of Alberta’s economy. We conclude with a discussion of the numerous opportunities for Alberta along a net-zero path.
Ce texte démontre le potentiel du Canada de devenir concurrentiel dans la production énergétique à faible émission de carbone.
Canada’s predominantly Alberta-based energy sector is in an era of massive change and transition. This is best understood as a set of macro-forces that are largely beyond our control. The challenge is to adapt and collaborate to find our own way; to discover and pursue an Optimal Path forward within these macro-forces, for the benefit of Albertans, all Canadians and people of the world. The focus of this paper is to describe certain understandings and fundamentals critical to the Optimal Path and to creating a desired beneficial future for all stakeholders.
États-Unis
Les auteurs s’intéressent à l’historique des autorisations de crédits adoptées aux États-Unis et constatent que le budget Biden se démarque nettement de la dernière décennie d’austérité. Il propose, par exemple, des augmentations substantielles dans le domaine de l’éducation, y compris des mesures visant à réduire les disparités raciales et économiques tout en renforçant les efforts visant à promouvoir la justice environnementale.
As the House begins work on fiscal year 2022 appropriations bills, President Biden’s 2022 budget provides a good starting point. It proposes a one-year, 15.5 percent increase for non-defense appropriations, reflecting the fact that many programs and services need substantial increases — whether due to past budget cuts, long-standing unmet needs, looming challenges such as climate change, or the urgency to address persistent racial and ethnic inequalities that COVID-19 and the associated deep recession spotlighted. Non-defense appropriations — often called “non-defense discretionary” (NDD) funding — support a wide range of important services, including aid to education, job training, medical care for veterans, scientific and medical research, housing and other assistance for families in need, public health measures, treatment for substance use disorders, national parks and forests, weather forecasting, the Coast Guard, international assistance, air traffic control, rural development, and upgrades to wastewater and drinking water treatment. For the past decade, NDD (and defense) appropriations have been governed by the tight annual caps of the 2011 Budget Control Act (BCA). While lawmakers took steps on several occasions to make the caps less stringent, the overall result during the past decade was still considerable austerity. Aside from veterans’ medical care, for which policymakers increased appropriations substantially to meet rising costs and address long-standing shortcomings, by 2021 the rest of NDD funding was about 10 percent below the comparable 2010 level after adjusting for inflation and population growth. The BCA caps expire on September 30 of this year, however, leaving policymakers free to set appropriations levels for 2022 and beyond based on their current judgment rather than the enacted limits of earlier years.
Ce rapport analyse les propositions faites afin d’augmenter les revenus fiscaux comme d’augmenter les taux d’imposition ainsi que de réviser les provisions d’impôt international. L’auteur présente sa critique ainsi que certains éléments d’analyse.
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The analysis in this report suggests that many of the concerns expressed about the corporate tax are not supported by empirical evidence. Claims that behavioral responses could cause revenues to rise if rates were cut do not hold up on either a theoretical or an empirical basis. Studies that purport to show a revenue-maximizing corporate tax rate of 30% (a rate lower than the prior statutory tax rate) contain econometric errors that lead to biased and inconsistent results; when those problems are corrected the results disappear. Cross-country studies to provide direct evidence showing that the burden of the corporate
tax actually falls on labor yield unreasonable results and prove to suffer from econometric flaws that also lead to a disappearance of the results when corrected, in those cases where data were obtained and the results replicated. Many studies that have been cited are not relevant to the United States because they reflect wage bargaining approaches and unions have virtually disappeared from the private sector in the United States. Overall, the evidence suggests that the tax is largely borne by capital. Similarly, claims that high U.S. tax rates created problems for the United States in a global economy suffer from a misrepresentation of the U.S. tax rate compared with other countries, because the comparisons focus on statutory rate. Tax rates are less important when capital is imperfectly mobile, as it appears to be, and because these concerns did not address the fundamental issues of efficiency in international taxation.
Aux États-Unis, le manque d’informations sur les détenteurs du Individual Taxpayer Identification Number (ITIN) fait en sorte qu’il est plus difficile de mettre en place un système fiscal inclusif et juste.
Like U.S. citizens, noncitizens who live, work, or invest in the United States must file local, state and federal taxes. But in order to file personal income taxes, they must first be issued a processing number called an Individual Taxpayer Identification Number (ITIN) by the IRS. These numbers are issued to both legal permanent residents and nonresidents who are not eligible for Social Security numbers (SSNs). ITINs do not imply immigration status, nor can they be used for immigration enforcement purposes, but they can be used to create burdensome barriers1 that make it difficult for ITIN holders to file taxes and to impose additional eligibility restrictions on benefits that exclude ITIN filers. The time is now to focus on integrating all ITIN filers, regardless of immigration status, into our tax policies. But a lack of information on the ITIN population creates large gaps in our understanding of these filers and the role they play in the U.S. tax system.
International
L’étude suggère que la mise en place d’un impôt minimal est associée à une augmentation du taux d’imposition effectif moyen d’un peu plus de 1,5 point de pourcentage en ce qui concerne le chiffre d’affaires et d’environ 10 % en ce qui concerne le revenu d’exploitation.
This paper examines the role of minimum taxes and attempts to quantify their impact on economic activity. Minimum taxes can be effective at shoring up the corporate tax base and enhancing the perceived equity of the tax system, potentially motivating broader taxpayer compliance. Where political and administrative constraints prevent reforms to the standard corporate income tax, a minimum tax can help mitigate base erosion from excessive tax incentives and avoidance. Using a new panel dataset that catalogues changes in minimum tax regimes over time around the world, firm-level analysis suggests that the introduction or reform of a minimum tax is associated with an increase in the average effective tax rate of just over 1.5 percentage points with respect to turnover and of around 10 percent with respect to operating income. Minimum taxes based on modified corporate income lead to the largest increases in effective tax rates, followed by those based on assets and turnover.
En Angleterre, pendant la COVID-19, les mères étaient plus susceptibles que les pères d’arrêter de travailler, mais pas nécessairement parce que leur les emplois étaient structurellement plus vulnérables aux chocs de la demande de main-d’œuvre. Les auteurs documentent dans ce rapport les écarts croissants dans temps consacré à la garde des enfants, aux tâches ménagères, au travail total et ininterrompu.
This paper provides novel empirical evidence on the effects of the COVID-19 pandemic on the division of labour among parents of school-aged children in two-parent opposite-gender families. In line with existing evidence, we find that mothers’ paid work took a larger hit than that of fathers, and that mothers spent substantially longer doing childcare and housework than their partners. We go further to show that these gender differences cannot be explained by gender differences in the industries and occupations in which parents worked prior to the lockdown. Nor can they be explained by gender differences in earnings prior to the crisis: independently of which parent earned the most before the pandemic, it is always mothers who adjusted time spent on paid and unpaid work more significantly. This is the case even in households where only one partner remained active in paid work. While we cannot fully rule out that these asymmetric responses are explained by gender differences in productivity in domestic work, our results do suggest that other factors, such as gender norms, may play an important role.
Les dix principes mondiaux couvrent l’ensemble des outils que les pays doivent s’efforcer de mettre en place, qu’il s’agisse de l’adoption de lois complètes érigeant en infraction les délits fiscaux, de l’établissement d’une stratégie globale de lutte contre la criminalité fiscale permettant de détecter les menaces et de cibler les activités criminelles, ou encore de la mise en place de mécanismes permettant de confisquer les produits de l’infraction après une condamnation.
First published in 2017, Fighting Tax Crime – The Ten Global Principles is the first comprehensive guide to fighting tax crimes. It sets out ten essential principles covering the legal, institutional, administrative, and operational aspects necessary for developing an efficient and effective system for identifying, investigating and prosecuting tax crimes, while respecting the rights of accused taxpayers. This second edition addresses new challenges, such as tackling professionals who enable tax and white-collar crimes, and fostering international co-operation in the recovery of assets. Drawing on the experiences of jurisdictions in all continents, the report also highlights successful cases relating to the misuse of virtual assets, complex investigations involving joint task forces, and the use of new technology tools to fight tax crimes and other financial crimes. The Ten Global Principles are an essential element of the OECD’s Oslo Dialogue, a whole-of-government approach for fighting tax crimes and illicit financial flows. Alongside the policy document, the second edition is joined by 33 country chapters, detailing jurisdictions’ domestic tax crime enforcement frameworks as well as the progress made in implementing the Ten Global Principles. These chapters are available separately online.
En République tchèque, la mise en œuvre d’une politique d’accessibilité au logement est entravée par plusieurs facteurs, notamment l’absence d’une définition claire du » logement social « , la multiplicité des acteurs impliqués et des ressources financières limitées.
While the full effects of the COVID-19 crisis on housing affordability in cities in the Czech Republic remain to be seen, the pandemic has reinforced the urgency of tackling pre-existing challenges, such as a consistent shortage of housing supply in cities and structural obstacles for urban households to access affordable housing. While the Czech national government has taken a number of emergency measures to help people keep their homes during the COVID-19 crisis, this report recommends that Czech national and local governments need to implement both direct and indirect policy instruments more effectively to shape a more sustainable and inclusive urban paradigm. Direct policy instruments consist in targeting housing affordability specifically, for example by providing more social housing to households most in need. Indirect instruments such as local land-use planning can help increase the supply of affordable housing. This report also contains the results from an innovative survey that the OECD and the Ministry of Regional Development conducted on more than 1 800 municipalities to collect data on the housing market and housing policies at the municipal level.
Plusieurs facteurs politiques influencent la fiscalité australienne. Les auteurs analysent ces facteurs ainsi que l’histoire de la fiscalité du pays. Ces informations contribuent à réussir la réforme.
This paper makes the case for a more deliberate and expansive consideration of political economy issues in the context of Australian tax policy. Although there is a rich international literature analysing how political factors and institutions shape tax policy outcomes, with a few notable exceptions it is a relatively under-explored field in Australia. A deeper understanding of the forces influencing tax policy outcomes in the Australian context has the potential not only to provide insights into why we have the system we have today and the trajectory of the system, but more importantly, insights on the factors relevant to achieving successful reform. The paper proposes a number of areas of analysis to further develop an understanding of Australia’s tax policy landscape.
Équipe de rédaction
Recherche et sélection des articles :
- Alexendra Caron-Godin
- Catherine Giroux
- Léa Rif
Coordination et édition :
- Tommy Gagné-Dubé