Bulletin de veille du 15 juin 2021

Québec/Canada

L’auteur examine le Programme provincial d’apprentissage et de garde des jeunes enfants (ELCC) au Manitoba et suggère un barème plus abordable pour les services de garde agréés, ceci apporterait non seulement un soulagement aux familles à faible revenu qui paient des frais disproportionnés, mais permettrait également d’accroître la main-d’œuvre et d’augmenter le PIB provincial dans la mesure où les recettes fiscales supplémentaires provinciales offriraient de payer des subventions d’exploitation plus élevées nécessaires par cette nouvelle structure de frais abordables.

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Since its inception in 1974, the Province’s Early Learning and Child Care (ELCC) program has grown in size and coverage of the eligible population. Between 1989 and 2019, it grew from 913 facilities and 16,639 spaces to 1,172 facilities and 38,465 spaces in 2019. In 1989, there were licensed spaces for 9.2 per cent of all children under 12 years. By 2019, 19.0 per cent of children under 12 could be served. However, in spite of the program having maximum per diem rates for licensed care that are among the lowest in the country, 24 per cent of families using child care in Manitoba are paying more than 10 per cent of their after-tax/disposable family income on licensed care. The reasons for one quarter of families facing unaffordable licensed care are several. First, the current formula used by the program to calculate parent fees does not cap parent fees at a maximum fixed per cent of their family income. Thus, lower income families can and do pay more than an affordable per cent of their disposable income on licensed care. Second, the family income thresholds used in the current formula for determining eligibility for full and partial subsidy have been increased only twice since 1999 and have fallen in real terms leaving more lower income families out of reach of subsidies. In 2007/08, 35 per cent of children in licensed care were receiving subsidized care. By 2019/20, that had fallen to 17 per cent.

Dans sa plus récente étude sur la soutenabilité budgétaire à long terme, la Chaire montre que, dans le cadre de la transition démographique, des efforts devront être faits si le Québec veut respecter l’équité intergénérationnelle.

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La prémisse à la base des effets de la transition démographique sur la soutenabilité budgétaire à long terme est qu’elle exerce une pression de plus en plus forte sur les coûts de la santé, tout en limitant la croissance économique génératrice de revenus pour l’État. La combinaison des deux phénomènes risque de compromettre la pérennité des équilibres financiers du Québec et d’engendrer un endettement excessif si des solutions ne sont pas mises en place rapidement. Cela soulève un potentiel problème d’équité intergénérationnelle.

La Chaire s’intéresse à cette question depuis près d’une quinzaine d’année et sa dernière analyse date de 2018. La présente édition est davantage qu’une mise à jour, car il a fallu jongler avec les effets de la pandémie sur les finances publiques. C’était aussi une occasion de remettre en question chacune des hypothèses, notamment en ce qui concerne les coûts des soins de santé par habitant, les taux d’emploi par catégories d’âge, l’estimation des transferts fédéraux, les investissements, le taux d’intérêt sur la dette, etc. Les projections démographiques de l’Institut de la statistique du Québec publié en 2019 ont aussi été incorporées.

Comme toutes les études antérieures de la Chaire sur le sujet, les résultats démontrent qu’avec le même niveau de fiscalité et de taxation qu’aujourd’hui, le gouvernement risque de ne pas pouvoir maintenir les services actuels à population, à moins d’encourir des déficits année après année. Ce constat est observable sur l’ensemble de l’horizon de projection, soit une quarantaine d’année (2023 à 2061). Les finances publiques, qui sont déjà sous tension à court terme à cause de la pandémie, le demeureront à long terme si rien n’est fait. L’écart budgétaire à résorber par rapport au PIB, qui est prévu s’élever à ‑1,7 % au cours de l’exercice 2022-2023 atteindra un creux à -1,1 % en 2028. Il remontera par la suite à -1,9 % en 2044 pour terminer sa course à -1,6 % en 2061.

Ainsi, les résultats obtenus ne permettent pas de conclure à la soutenabilité budgétaire. Toutefois, ils sont un peu plus encourageants que ceux de l’édition 2018 alors que le ratio solde budgétaire au PIB atteignait -2,8 % en 2058. La situation est cependant plus difficile à court terme, le déficit ne réussissant pas à descendre sous la barre des 6 milliards de dollars. Ce dernier atteindrait 28,6 milliards de dollars en 2061.

Des analyses de sensibilité sur des hypothèses liées à des variables clés permettent de montrer une diminution du ratio du déficit au PIB, en étant plus optimiste (soit hausse de productivité plus grande ou encore impact du facteur technologique des coûts de santé moins grand), mais pas suffisamment pour renverser complètement la tendance.

Même s’ils sont peu réjouissants, il ne faut pas interpréter les résultats de ce rapport comme étant un présage de l’apocalypse. Il y a fort à parier que dans 10 ou 20 ans nos projections ne se seront pas matérialisées, car les décideurs politiques auront au fil des années pris des décisions, parfois difficiles, afin d’ajuster le tir pour éviter l’apparition de déficits à répétition. D’ailleurs, en présentant un écart à résorber dans son dernier budget de l’ordre de 6,5 milliards de dollars pour l’exercice 2027-2028, le ministre des Finances montre bien les efforts qu’il faudra faire à court terme pour revenir à l’équilibre budgétaire. Ces efforts risquent de perdurer dans le temps si des solutions ne sont pas mises en place rapidement pour pallier les effets de la transition démographique.

Le Budget supplémentaire des dépenses prévoit notamment des autorisations législatives de 2,6 G$ pour Emploi et Développement social Canada qui sont destinées au versement de paiements aux provinces et aux territoires pour l’apprentissage et la garde des jeunes enfants ainsi que des autorisations votées de 3,2 G$ à Services aux Autochtones Canada et à Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada pour régler des revendications en suspens et donner suite à des obligations de règlement envers des populations autochtones.

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Dans la présente note figure une analyse détaillée du premier budget supplémentaire des dépenses de l’exercice 2021-2022, qui vise à faire approuver par le Parlement des crédits de 24,0 milliards de dollars

Le coût de l’amélioration de l’Allocation canadienne pour les travailleurs est évalué à 455M$ pour 2020-2021 et à 1 769 M$ pour 2025-2026.

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Élargir l’accès à l’ACT en augmentant les taux et les seuils d’entrée progressifs, ainsi que fournir un plus grand incitatif financier aux couples qui travaillent. Cela inclut :

  • en ce qui concerne le montant de base de l’ACT, une augmentation du taux d’entrée progressif de 26 à 27 %, ainsi que du taux d’élimination progressive de 12 à 15 %;
  • une augmentation du seuil du revenu d’élimination progressive de 13 194 à 22 944 $ pour les particuliers célibataires sans personne à charge et de 17 522 à 26 177 $ pour les familles;
  • en ce qui concerne le supplément pour personnes handicapées, une augmentation du taux d’élimination progressive de 6 à 7,5 % pour les particuliers de 12 à 15 % pour les autres;
  • la création d’une nouvelle « exemption pour le second titulaire de revenu de travail », qui prévoit une exemption maximum de 14 000 $ du revenu de travail du conjoint ou du conjoint de fait à plus faible revenu dans le calcul du revenu net rajusté d’un couple dans la détermination de l’élimination progressive de l’ACT.

Pour mettre en place système de garde d’enfants pancanadien, les deux ordres de gouvernement devront donner la priorité au développement de la main-d’œuvre dans Ie cadre de leurs efforts visant a relever les problèmes de compétence.

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Le 19 avril 2021, Ie gouvernement fédéral s’est engagé en faveur des services de garde d’enfants. Dans Ie budget fédéral de 2021-2022, il s’est engagé à verser 30 milliards de dollars sur cinq ans, et 8,3 milliards de dollars par an en plus du financement déjà en place à partir de 2025-26, soit un total de 9,2 milliards de dollars, dans Ie but de soutenir un système de garde d’enfants qui propose aux parents des frais moyens de 10 $ par jour. Cet engagement est Ie fruit de plus de 50 ans de travail de sensibilisation à travers Ie pays. Toutefois, de nombreux détails doivent encore être finalisés pour mettre en place un système de garde d’enfants de qualité, abordable et accessible à I’écheIIe du Canada.

En partenariat avec Ie YMCA Canada, Ie Forum des politiques publiques a entrepris un projet de recherche visant à examiner les moyens de mettre en place un système de garde d’enfants axé sur la qualité, Ie coût abordable, I’accessibilité et I’inclusion, tout en examinant les principaux arbitrages politiques nécessaires pour atteindre cet objectif. Dans Ie cadre de ces travaux de recherche, il est apparu très clairement que deux enjeux principaux subsistent : la compétence juridictionnelle et la qualité. Afin de concrétiser Ie système annoncé, deux questions fondamentales doivent être tranchées : quelle est la meilleure approche a adopté pour Ie gouvernement fédéral en tant que partenaire en matière de services de garde d’enfants, et quels sont les éléments nécessaires au fonctionnement d’un système de garde d’enfants de haute qualité dans I’ensemble du pays ?

Les droits de cession immobilière du Manitoba font partie des plus dispendieux au Canada. Les auteurs analysent cette taxe et proposent trois options de remplacement. Ils critiquent également le principe de cette taxe et ses conséquences indésirées.

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In “Damage Control: Options for Reforming the Land Transfer Tax in Manitoba,” authors Bev Dahlby and Jack Mintz examine the land transfer tax in Manitoba and consider three options for its reform. “Compared to other Canadian cities, the land transfer tax in Winnipeg for a property sold at $500,000 is third highest in the country,” write the authors. Winnipeg only trails Vancouver and Toronto while soaring above Montreal, Moncton and St. John’s. The authors remain critical of land transfer tax in general. The tax can reduce the number of real estate transactions, hurt young families and those moving to Manitoba. It is also inequitable, as people who need to move more frequently bear more tax, regardless of their income or wealth.

Le recours à la taxe foncière comme principale source de financement limite l’autonomie et la flexibilité des municipalités pour répondre aux besoins de la population, en plus d’avoir des effets pervers sur le plan du développement immobilier.

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Dans quelques mois auront lieu des élections municipales au Québec. Bien plus que le moment de choisir le nouveau ou la nouvelle porte-parole de sa ville, ce sera une occasion de choisir un gouvernement de proximité qui pourra répondre aux défis contemporains du vivre-ensemble. Même si les villes du Québec ne sont pas responsables des services publics (santé, éducation, services sociaux, etc.), les décisions qui sont prises dans chaque hôtel de ville ont pour effet d’améliorer ou de freiner la lutte aux inégalités sociales et aux changements climatiques. Ces deux luttes ne peuvent être séparées : on ne peut sacrifier l’une au bénéfice de l’autre et en sortir gagnant·e·s. Mais dispose-t-on de tous les outils nécessaires pour arriver à les concilier?

Cette étude démontre que la place croissante occupée par les chaînes de RPA ouvre toute grande la porte à un processus de financiarisation de l’hébergement, qui se produit notamment sous l’impulsion de partenariats développés par les joueurs dominants du marché québécois avec de grandes multinationales, dont certaines ont été dénoncées ailleurs pour leurs pratiques éthiquement douteuses et financièrement risquées.

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Le Québec se trouve à la croisée des chemins en matière d’hébergement des personnes âgées. D’une part, la redéfinition du rôle des femmes au cours des dernières décennies et le vieillissement de la population qui ira en s’accélérant durant les prochaines années font de cette question un enjeu incontournablea. D’autre part, l’hécatombe provoquée par la pandémie de COVID-19 dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) et les résidences privées pour aîné·e·s (RPA) ne permet pas le maintien du statu quo dans ce domaine. À l’heure où une révision en profondeur du modèle d’hébergement québécois s’impose, nous proposons de brosser un portrait économique des grandes chaînes de RPA et d’analyser le rôle joué par l’État dans l’essor fulgurant de ces entreprises de plus en plus financiarisées.

Les auteurs comparent les différents niveaux d’endettement des pays avancés et constatent que le classement de la dette du Canada passe du meilleur du G7 au 5e pire des 29 pays avancés lorsque la dette totale est mesurée. Cependant, ils soulignent que toute comparaison entre pays est toujours difficile en raison des différences de programmes, de financement, de relations entre les gouvernements infranationaux et les relations avec entités sans lien de dépendance comme le RPC au Canada.

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The federal government continues to rationalize its debt-financed spending based on international comparisons showing Canada with the lowest level of debt in the G7. Of the two broad measures of debt, gross debt includes most forms of debt while net debt is a narrower measure that accounts for financial assets held by governments. By using net debt as a share of the economy (GDP), Canada ranks 11th lowest of 29 countries and lowest amongst the G7. By using gross debt as a share of the economy, Canada falls to 25th of 29 countries and 4th in the G7. Canada experiences by far the largest change in its indebtedness ranking—falling 14 places—when the measure shifts from net debt to gross debt. Taiwan has the second largest change, an improvement of 7 positions. One reason for this pronounced change in ranking is that net debt includes the assets of the Canada and Quebec Pension Plans, which have unique approaches to funding public retirement plans: unlike most other industrialized countries, the CPP and QPP invest in non-government assets including equities and corporate bonds. As of March 31, 2020, according to Statistics Canada data, there were net assets in the combined CPP and QPP of $488.1 billion. According to IMF data, the difference between Canada’s gross and net debt was approximately $1.5 trillion as at the end of 2019, which means the assets of CPP and QPP explain roughly one-third of the difference.

L’auteur s’intéresse à l’état des dépenses et la réduction du déficit du gouvernement Ford en Ontario. L’approche du gouvernement progressiste-conservateur de Doug Ford en matière de restriction des dépenses en réduction du déficit est étonnamment similaire à l’approche de ses prédécesseurs notamment les gouvernements McGuinty et Wynne qui ont adopté un plan similaire après la récession de 2008-2009.

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This bulletin analyzes the recent 2021 budget that Doug Ford’s Progressive Conservative government tabled in order to assess the extent to which it continues or changes the general fiscal policy approach of the Liberal governments of Premiers McGuinty and Wynne during the 2010s. The Ford government plan presented in Budget 2021/22 represents fiscal policy continuity rather than change, particularly with regard to program spending growth, deficit reduction, and debt accumulation. Excluding emergency COVID spending, the 2021 budget forecasts that nominal program spending will grow by a cumulative total of 8.5 percent over three years. By comparison, in the three years immediately following the 2008/09 recession, Premier McGuinty’s government increased spending by a total of 6.6 percent.The rate of nominal spending growth planned in the 2021 budget is therefore slightly higher than that which occurred under Premier McGuinty in the wake of the 2008/09 recession.The pace of deficit reduction forecasted in Budget 2021/22 is also similar to the rate of deficit reduction in the early 2010s. After adjusting for COVID spending and federal emergency aid, the Ford government’s fiscal plan projects average nominal deficit reduction of $2.41 billion per year over five years. By comparison, from 2010/11 to 2015/16, the McGuinty and Wynne governments achieved a nearly identical annual average deficit reduction of $2.38 billion over the five years.

Cette nouvelle étude s’intéresses au financement dans les hôpitaux canadiens et confirme que le passage au financement par activité pourrait améliorer la quantité et la qualité des services de soins de santé tout en réduisant les temps d’attente pour les Canadiens.

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Understanding Universal Health Care Reform Options: Activity-Based Funding is a new study that finds paying hospitals for each patient they treat, also known as activity-based funding, instead of allocating pre-defined annual budgets could improve the quantity and quality of health care services while reducing wait times for Canadians. Nearly every other developed country with a universal health-care system has moved towards activity-based funding in recent decades, whereas Canada is among the last to continue to use lump sum payments.

Les auteurs constatent que la taxe sur le carbone est généralement progressive même sans recyclage des revenus. Le recyclage des revenus par le remboursement de la TPS et les remboursements forfaitaires sont progressifs, toutefois la réduction du taux de la taxe de vente est majoritairement régressive.

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The Government of Canada’s implementation of the Pan-Canadian Framework on Clean Growth and Climate Change (PCF) mandates a floor price on greenhouse gas emissions in all provinces and territories in Canada. 

Using synthetic household microdata, we quantify the direct and indirect costs of carbon pricing for households in each province and across the income distribution, and identify the net cost to households under four potential revenue-recycling approaches. We construct estimates of household energy use (electricity, natural gas, gasoline and home heating oil) using expenditure data from Statistics Canada’s Social Policy Simulation Database and Model (SPSD/M). We also use the SPSD/M expenditure data, combined with emissions embodied in final consumption, to calculate indirect carbon pricing costs; these are the carbon pricing costs embodied in products purchased by Canadian households. 

Our methodological approach to including indirect costs allows us to investigate the effect of complementary policies — such as the federal output-based pricing system for large emitters — in mitigating costs to households. We use SPSD/M to analyse four revenue-recycling options: (1) a means-tested sales tax (GST/HST) credit increase; (2) a lump sum dividend; (3) a sales tax rate reduction; and (4) an increased basic exemption for personal income taxes. We characterise the distributional impact and progressivity of each revenue-recycling option. 

We find the carbon tax is generally progressive even without revenue recycling, the GST rebate and lump sum rebate are progressive, the sales tax rate reduction is mostly regressive, and the income tax change is regressive. Importantly, the large-emitters system mitigates the indirect costs that exacerbates the effect of carbon pricing on households. 

L’auteur examine les implications pour l’économie et les politiques sociales de la croissance des ménages composés d’une seule personne.

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The number of people living alone in Canada more than doubled between 1981 and 2016, from 1.7 million to 4.0 million. By 2016, one-person households had become the most common household type.

Dans cette analyse, les auteurs s’intéressent aux effets de la transition vers une économie moins axée sur le secteur de l’énergie pour les personnes et les familles à faible revenu en Alberta.

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In this paper, we focus attention on understanding what the transition away from an energy-based economy might mean for individuals and families with low incomes in Alberta. Our approach is to describe how the rate of poverty — defined as the percentage of the population with incomes below the poverty line — has historically changed with changes in income and employment. We also describe how the rate of poverty has changed when governments have introduced public policies aimed directly at poverty reduction. In this way we show the extent to which people living with low incomes have shared in the benefits of aggregate income and employment growth and the extent to which poverty reduction has relied on public policies. We use these measures to comment on what it may mean for individuals and families with low incomes to transition to an economy with lower levels of income and employment and lower levels of tax revenue available to provide income and other supports.

In the next section we define variables measuring poverty, income, employment and public policies aimed at poverty reduction. For each variable we compare how values have changed over time relative to the rate of poverty. We then empirically estimate a simple model of how the rate of poverty has responded when all variables change simultaneously. We use these estimates to consider scenarios describing how the rate of poverty might have evolved had income, employment, and public policy choices been different from what was observed. We conclude by using these results to comment on the possible implications for the rate of poverty of Alberta transitioning to an economy that may be characterized by lower aggregate incomes and rates of employment.

États-Unis

Les auteurs font une revue de la littérature récente sur la mobilité intergénérationnelle, notamment en lien avec la pauvreté. 

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This paper reviews the literature on intergenerational mobility. While our review is centered around the large empirical literature on this topic, we also give a brief discussion of some of the relevant theory. We consider three strands of the empirical literature. First, we discuss how to measure intergenerational persistence in various socio-economic outcomes. We discuss both measurement challenges and some notable findings. We then turn to quantifying the importance of family environment and genetic factors for children’s outcomes. We describe the pros and cons of various approaches as well as key findings. The third strand is concerned with drawing causal inferences about how children’s outcomes are affected by specific features of their family environment. We discuss a wide range of environmental features, including the neighborhoods in which children grow up. We critically assess what conclusions one may and may not draw from certain celebrated studies of neighborhoods and intergenerational mobility.

Selon les auteurs, il serait possible pour le gouvernement américain d’incorporer dans la relance économique des investissements qui permettraient d’augmenter les revenus de manière progressive de façon à réduire les disparités raciales et ethniques, de faire la refonte des allégements fiscaux improductifs et de donner à l’IRS les outils dont il a besoin pour collecter davantage d’impôts qui sont dus.

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The recovery legislation that policymakers will consider this year marks a historic opportunity to help drive an equitable recovery in which (1) all children can reach their full potential; (2) workers in low-paid jobs or facing weak labor market prospects have the supports they need; and (3) we take large strides toward universal health coverage. Achieving these goals requires dismantling our nation’s long-standing racial disparities, deeply rooted in racism and discrimination, that have driven starkly unequal opportunities and outcomes in education, employment, health, and housing. As a result, the nation now needs to make investments in children, workers, and health care that will enable more people to reach their full potential.

Les auteurs analysent le modèle que l’agence utilise pour projeter les recettes des droits de succession et de donation dans sa base de référence tout en faisant une revue des droits de succession et de donation, des personnes qui les paient ainsi que les types d’actifs qui composent les successions imposables.

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Estate and gift taxes are a linked set of federal taxes that apply to transfers of wealth. In 2021, estates face a 40 percent tax rate on their value above $11.7 million, although various deductions reduce the value subject to the tax. The same threshold and tax rate apply to gift taxes. In 2020, revenues from federal estate and gift taxes totaled $17.6 billion (equal to 0.1 percent of gross domestic product, or GDP). In recent years, changes to estate and gift tax laws have reduced the revenues raised by the taxes and the number of taxpayers who incur that liability. In this report, the Congressional Budget Office describes estate and gift taxes, the people who pay them, the types of assets that make up taxable estates, and the model the agency uses to project estate and gift tax revenues in its baseline. Here are the report’s main findings: Relatively few people pay estate and gift taxes. Of the 2.7 million people who died in 2016 (the most recent year for which complete data were available when this analysis was done), only about 5,500 had estates that were taxable. That is about 0.2 percent of all estates in that year. In 2018, about 2,000 taxpayers paid the gift tax. The estate tax also affects people who do not directly owe the tax, including heirs and people who engage in estate planning to avoid or lessen the tax. The estate tax may act as a tax on saving by making it more expensive for people to leave money to their heirs. The empirical evidence on the effect of the estate tax on saving is inconclusive, though. The composition of taxable estates has remained stable over the past decade even as the exemption amount has risen substantially. Financial and real estate assets have accounted for more than 80 percent of the value of taxable estates. Wealth is concentrated in a small number of the largest estates. Estates valued at $50 million or more accounted for 6 percent of all taxable estates in 2018 and held 42 percent of assets reported by taxable estates in that year.

Le congrès américain a mis en place un crédit d’impôt pour séquestration de carbone. Dans ce rapport, les auteurs définissent la séquestration de carbone et expliquent le fonctionnement du crédit.
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Carbon capture and sequestration (CCS) technologies are being proposed as an option to reduce greenhouse gas (GHG) emissions from coal- and natural-gas-fired power plants, as well as other large industrial sources. The tax credit for carbon oxide sequestration (Internal Revenue Code [IRC] Section 45Q) is intended to incentivize investment in carbon capture and sequestration.

International

Les auteurs estiment les économies d’émissions au niveau des ménages qui résultent de l’achat de véhicules électriques. Ils constatent que ces économies varient grandement selon les circonstances, notamment de savoir si le véhicule électrique constitue un ajout au parc automobile ou s’il constitue remplacement un véhicule et, dans ce dernier cas, le niveau de pollution du véhicule qu’il remplace.

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This paper empirically estimates the effects of electric vehicles (EVs) on passenger car emissions to inform the design of policies that encourage EV purchases in Norway. We use exceptionally rich data on the universe of cars and households from Norway, which has a very high share of EVs, thanks to generous tax incentives and other policies. Our estimates suggest that household-level emission savings from the purchase of additional EVs are limited, resulting in high implicit abatement costs of Norway’s tax incentives relative to emission savings. However, the estimated emission savings are much larger if EVs replace the dirtiest cars. Norway’s experience may also help inform similar policies in other countries as they ramp up their own national climate mitigation strategies.

La plupart des économies avancées ont judicieusement maintenu ou renforcé leur relance budgétaire face à la poursuite de la crise du COVID-19 et aux mesures de freinage de la pandémie.

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La pandémie de COVID-19 continue de peser lourdement sur toutes les économies du monde. Les Perspectives économiques de l’OCDE, Volume 2021 Numéro 1 soulignent l’amélioration des perspectives de l’économie mondiale due aux campagnes de vaccination et au renforcement des mesures publiques de soutien, mais relèvent également que les progrès sont inégaux selon les pays et décrivent les principaux risques et enjeux liés au maintien et au renforcement de la reprise.

Cette édition comporte une évaluation générale de la situation macroéconomique et un chapitre résumant les évolutions et fournissant des projections par pays. Tous les pays membres de l’OCDE sont examinés, ainsi que certaines économies partenaires.

Alors que la majorité des pays du G7 prévoient implanter, ou étudient la possibilité de le faire, un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, l’Australie fait cavalier seul et pourrait voir ses exportations (notamment d’aluminium et d’acier) lourdement taxées. Les auteurs croient qu’il est temps que l’Australie regarde vers l’avenir et s’engage de manière constructive à saisir les opportunités de transition vers une économie faible en carbone.

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All G7 members have sharpened their climate and trade policies to consider the use of carbon border adjustments. Australia should lean in rather than push back on the development of such a proposal while taking advantage of the opportunities in existing and new export industries.

The European Union (EU), the US, Canada, Japan and the UK are ramping up climate commitments ahead of the COP26 Climate Summit, including through domestic carbon prices. To enable their carbon pricing to operate effectively across the global economy, they are contemplating carbon border adjustment mechanisms (CBAMs).

Once implemented, CBAMs will tax the carbon content of imports from countries with unpriced carbon, such as Australia.

The UK, as host of the upcoming G7, has confirmed the Summit will include discussions on coordinating carbon pricing and CBAMs. The G7 members have all agreed on net-zero emissions by 2050 targets and increased climate policy efforts over the next decade. The UK Prime Minister has even tested the idea of a “carbon club” of like-minded countries with high climate ambition, carbon pricing and coordinated border adjustments.

Équipe de rédaction

Recherche et sélection des articles :

  • Alexendra Caron-Godin
  • Catherine Giroux
  • Léa Rif

Coordination et édition :

  • Tommy Gagné-Dubé
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