Bulletin de veille du 23 février 2021
Québec/Canada
Le BRF prévoit que le déficit budgétaire de l’Ontario passera de 8,7 milliards de dollars en 2019-2020 à un niveau record de 35,5 G$ en 2020-2021. À mesure que la province récupérera de la pandémie de COVID-19 et que l’économie reprendra, le déficit budgétaire devrait rester élevé, soit de 30,7 G$ en 2021-2022, et s’améliorer légèrement pour atteindre 24 G$ en 2022-2023. Au-delà de 2022-2023, le BRF estime que le déficit se stabilisera autour de 16 G$ en l’absence de nouveaux changements de politiques.
Les fermetures massives intervenues en raison de la pandémie de COVID-19 devraient entraîner une baisse de 5,9 % du PIB réel de l’Ontario en 2020, ce qui constitue la baisse la plus importante pour l’économie jamais enregistrée sur une année. En supposant que les vaccins soient diffusés auprès de la population générale au cours de l’année 2021 et que les restrictions gouvernementales se relâchent progressivement, l’économie de l’Ontario pourrait rebondir fortement en affichant une croissance de 3,9 % en 2021 et de 4,5 % en 2022. La pandémie a entraîné une forte chute des revenus et une augmentation significative des dépenses de programmes, provoquant un déficit budgétaire record de 35,3 milliards de dollars en 2020-2021. À mesure que la province récupérera de la pandémie de COVID-19 et que l’économie reprendra, le déficit budgétaire devrait rester élevé, soit 30,7 milliards de dollars en 2021-2022, puis s’améliorer pour atteindre 16 milliards de dollars sur la période de projection étendue, si toutefois aucun changement de politique n’intervient. Lorsqu’il y a déficit budgétaire, la province doit élaborer un plan de redressement financier qui précise quand et comment sera équilibré le budget. La plus grande partie des augmentations significatives des dépenses de programmes prévues pour 2020-2021 sont dues à des dépenses liées à la COVID-19. En excluant les fonds liés à la COVID-19, la croissance des dépenses de programmes planifiée dans les secteurs clés, notamment la santé et l’éducation, ne suivra pas le rythme de la demande sous-jacente de services publics au cours des deux prochaines années.
Les auteurs identifient des pistes de solutions au défi budgétaire de l’Alberta, incluant l’introduction d’une taxe de vente provinciale et le rapatriement au niveau provincial de la tarification du carbone.
Alberta’s fiscal challenge is large and long standing. For years, we have undertaxed and overspent, and this has created a cause for serious concern—growing debt and concern of fiscal sustainability. While COVID has magnified this problem, there are several long-term factors that have underpinned Alberta’s revenue and expenditures, including:
- revenues highly dependent upon volatile and declining resource royalties;
- a relatively low tax burden on Albertans, combined with sluggish economic growth;
- per capita spending levels that are 11% higher than the average of the other nine provinces; and
- a political/social climate resistant to fiscal restraint or increased taxation; and
- an outdated mythology about being home to no provincial consumption tax.
Dans les prochaines décennies, sans égard à la reprise post-COVID attendue, le vieillissement de la population entraînera une croissance économique plus lente et conséquemment, une croissance plus lente des revenus gouvernementaux. L’étude explore comment des changements de modes d’imposition, à coût nul aujourd’hui, pourraient aider à amoindrir le ralentissement de la croissance des revenus de nos gouvernements.
Le Québec connaît actuellement un vieillissement de sa population. Ce phénomène démographique pourrait avoir des conséquences telle une croissance économique plus lente et conséquemment un ralentissement de la croissance des recettes fiscales, s’expliquant en partie par une contribution plus faible aux revenus du gouvernement en provenance des classes d’âge devenues inactives.
Or, le poids relatif de chaque assiette fiscale joue un rôle fondamental dans l’ampleur de cette conséquence. En particulier, la contribution aux impôts sur le revenu des particuliers (ci-après impôts sur le revenu) provient davantage des contribuables des classes d’âge actives, alors que celle des taxes à la consommation est plus uniforme entre les groupes d’âge. Le vieillissement de la population pose donc un enjeu de dosage fiscal, présenté sous le terme de tax mix dans la littérature anglophone.
Le présent cahier de recherche s’intéresse principalement à l’impôt sur le revenu et aux taxes à la consommation, qui constituent les deux sources de recettes fiscales prédominantes au Québec. Le premier objectif de ce cahier consiste à mesurer la variation des impôts sur le revenu par groupes d’âge et à montrer que cette variation est bien plus importante que celle des taxes à la consommation. Le second objectif est de mesurer l’effet du vieillissement de la population sur les revenus du gouvernement du Québec et l’impact d’un possible redosage fiscal.
Après avoir réalisé de simples exercices de projections pour observer l’effet du vieillissement sur l’impôt sur le revenu et sur les taxes à la consommation collectés, l’effet d’un redosage fiscal de ces deux éléments est également mesuré. Outre l’effet purement lié à la structure de la population et aux répartitions par âge des prélèvements, l’analyse intègre également l’effet de ce redosage sur la croissance économique et donc, en définitive, sur les revenus autonomes du gouvernement du Québec.
Après analyse, il apparaît qu’un déplacement des impôts sur le revenu vers les taxes à la consommation permettrait de dégager des gains de revenus autonomes à long terme pour le Gouvernement du Québec (sur un horizon de 40 ans).
Il existe un écart annuel de 636 millions de dollars entre ce que les ménages autochtones paient pour le logement et le niveau jugé abordable par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). Si on inclut les unités identifiées par les ententes bilatérales avec les provinces et territoires, l’aide fédérale supporte 11 000 unités de logement identifiées pour les Autochtones, qui abritent 23 % des 67 000 ménages autochtones dans des logements subventionnés.
Le présent rapport examine le logement pour les Autochtones vivant en milieu urbain, rural et nordique, une expression qui désigne le logement pour les Autochtones vivant dans toutes les régions du Canada autres que les réserves. Le présent rapport a pour but de fournir une analyse des besoins non satisfaits de logement des Autochtones et de l’itinérance chez les Autochtones dans ces régions, ainsi que des dépenses gouvernementales visant à résoudre ces problèmes. Le rapport se termine par une série de coûts estimés pour répondre aux besoins de logement à des degrés divers dans le cadre de divers programmes. Le présent rapport a été préparé à la demande du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées de la Chambre des communes (HUMA). Conformément à l’approche générale du DPB en matière d’analyse financière, le présent rapport ne tente pas d’intégrer les effets économiques secondaires ni d’évaluer l’efficacité des programmes de logement pour atteindre les résultats finaux. Par exemple, ce rapport n’évalue pas l’incidence des programmes de logement sur l’emploi ni les économies de coûts pour les autres services sociaux et de santé.
La perception de la TPS sur le prix final de biens stockés dans des entrepôts de traitement de commandes du Canada et vendus à des résidents canadiens par des vendeurs étrangers générerait des recettes de 85M$ en 2021-22 et de 139 M$ en 2025-26.
Certains vendeurs étrangers stockent des biens dans des entrepôts situés au Canada en vue de les vendre à des acheteurs canadiens. Après avoir été achetés, les articles gardés en entrepôt sont expédiés à l’acheteur. Lorsqu’une marchandise est importée au Canada, la TPS est perçue sur la valeur en gros, mais elle ne l’est pas nécessairement sur le montant qui représente la différence entre le prix de vente final et le prix de gros. La mesure proposée ferait en sorte que la TPS soit perçue sur ce montant différentiel.
Le vendeur inscrit aux fins de la perception de la TPS serait lui même responsable de percevoir la TPS sur le prix final. Dans le cas d’un vendeur qui n’est pas inscrit mais qui fait du commerce sur une plateforme de distribution, c’est la plateforme qui serait responsable de percevoir la TPS sur le prix final au nom du vendeur.
Avec plus de ressources dédiées aux vérifications fiscales, le gouvernement pourrait générer à terme (2025-26) des recettes de 271M$ annuellement.
À compter de 2021-2022, le gouvernement investira un montant supplémentaire de 606 millions de dollars sur cinq ans pour permettre à l’Agence du revenu du Canada (ARC) de contrer l’évasion fiscale et l’évitement fiscal abusif. Plus particulièrement, l’ARC embauchera d’autres vérificateurs spécialisés en comptes étrangers pour pouvoir concentrer ses recherches sur les personnes qui évitent les taxes et les impôts en dissimulant leurs revenus et leurs biens à l’étranger. Elle améliorera la fonction d’audit pour les déclarations de revenus à risque élevé, y compris celles des Canadiens fortunés, et renforcera sa capacité à lutter contre les crimes fiscaux, comme le blanchiment d’argent et le financement des activités terroristes.
La nouvelle politique qui obligerait les entreprises étrangères qui vendent des produits et services numériques à des consommateurs canadiens ainsi que les plateformes du marché numérique à s’inscrire aux fins de la TPS/TVH générerait des recettes de 176M$ en 2021-22 et de 332M$ en 2025-26.
Cette nouvelle politique obligerait les entreprises étrangères qui vendent des produits et services numériques à des consommateurs canadiens ainsi que les plateformes du marché numérique à s’inscrire aux fins de la TPS/TVH, de la percevoir et de la verser sur leurs ventes à des Canadiens.
Dans une annonce récente, le gouvernement fédéral le gouvernement fédéral a indiqué que les travailleurs autonomes ayant présenté une demande de PCU alors qu’ils atteignaient le seuil d’admissibilité en fonction de leur revenu brut (plutôt que de leur revenu net) ne seront pas tenus de rembourser la PCU, pourvu qu’ils répondent aux autres critères. Les auteurs soulignent que cette décision entraîne une situation de deux poids deux mesures dans l’application des critères pour les travailleurs autonomes et que le gouvernement devra justifier cette approche.
Les critères d’admissibilité pour avoir droit à la PCU étaient relativement simples; avoir gagné plus de 5000$ de revenu de travail l’année précédente (ou dans les 12 mois précédant la demande), ne pas gagner plus que 1000$ par mois et avoir cessé de travailler à cause de la COVID-19.
Malgré tout, devant une certaine confusion, le gouvernement fédéral a annoncé cette semaine que les travailleurs autonomes ayant présenté une demande de PCU alors qu’ils atteignaient le seuil d’admissibilité en fonction de leur revenu brut (plutôt que de leur revenu net) ne seront pas tenus de rembourser la PCU, pourvu qu’ils répondent aux autres critères.
Pour les travailleurs autonomes, la question du revenu, brut ou net, à considérer pour atteindre le critère de 5000$ a rapidement été soulevée. Cette question simple aurait dû être clarifiée promptement, malheureusement ce ne fut pas le cas. À la mi-avril, lors d’un Webinaire de l’APFF, les représentants de l’ARC n’étaient toujours pas en mesure de confirmer si le critère de 5000$ s’appliquait sur la base du revenu brut ou net. Une semaine plus tard, la Chaire obtenait d’Emploi et Développement social Canada (EDSC) la confirmation qu’il s’agissait du revenu net. Force est de constater que cette information a pris du temps à circuler, même au sein des agents de l’ARC responsables de répondre aux questions des contribuables. Pourtant, il s’agissait de suivre la logique de l’impôt sur le revenu, tout en s’assurant de la cohérence avec le critère applicable aux salariés.
Une fois ce constat fait et l’admission que des informations erronées avaient été fournies, la chose à faire aurait été de transmettre, avec diligence, les précisions sur ce critère aux travailleurs autonomes.
Le programme étant terminé, deux possibilités s’offraient, à première vue, au gouvernement.
Le Québec peut adopter un tout autre modèle qui se pose en alternative au cycle de l’austérité. L’IRIS propose d’opter pour un ensemble de politiques qu’elle désigne sous le nom de « double boucle de l’économie résiliente » et qui se compose d’un nouveau cadre budgétaire et fiscal et d’un nouveau maillage économique.
Les dépenses engagées par les gouvernements pour faire face à l’impact économique de la pandémie de COVID-19 atteignent des niveaux inédits. Tout comme la propagation du virus conduira à une réévaluation du fonctionnement de la santé publique et des soins de longue durée, l’intervention financière massive de l’État pourrait transformer à court, moyen et long terme le rôle du gouvernement dans l’économie. Cet interventionnisme accru des pouvoirs publics signifierait en quelque sorte que l’on tire un trait sur l’approche dominante des gouvernements depuis une bonne quarantaine d’années. En effet, même si la taille de l’État n’a guère changé depuis le virage hypercapitaliste des années 1980, les gouvernements ont préconisé durant cette période un recours accru à l’initiative privée pour organiser l’activité économique. Également désigné comme « ère néolibérale »,l’hypercapitalisme d’aujourd’hui est en crise.
Plus que jamais, pénuries de main-d’œuvre, déficits de compétences et chômage coexistent sur le marché du travail québécois. Les chômeurs de longue durée, les jeunes plus particulièrement les jeunes hommes ainsi que les travailleuses de 55 ans et plus font partie des groupes dont il faut davantage se préoccuper et suivre plus attentivement l’évolution.
L’année 2020 a abruptement mis un terme à une séquence de cinq années de croissance ininterrompue du nombre et de la qualité de l’emploi et de vigueur du marché du travail au Québec.
Alors que la pandémie de la COVID-19 frappait la province et qu’une grande partie de l’économie était mise sur pause, les pertes d’emplois colossales survenues en avril ont fait craindre le pire. Heureusement, l’assouplissement des contraintes sanitaires entre mai et septembre et des restrictions de santé publique moins strictes d’octobre à décembre 2020 auront favorisé une importante récupération des emplois perdus. Si bien que le nombre d’emplois au Québec en décembre 2020 avait atteint 97 % du niveau observé en décembre 2019, soit avant la pandémie.
Malgré la destruction de près de 125 000 emplois, la hausse de 67 000 chômeurs et le départ de 56 300 personnes de la population active depuis un an au Québec, quand on met en perspective les principaux indicateurs du marché du travail, la situation en décembre 2020 était loin d’être catastrophique.
Malgré ces signes de résilience, comme nous l’avons mentionné à plusieurs reprises au cours de la dernière année, au-delà des indicateurs généraux, la crise et la reprise ont frappé de façon très inégale les secteurs d’activité et groupes populationnels. Ainsi, cette pandémie a créé une économie à deux vitesses, faisant quelques gagnants et beaucoup de perdants.
Les politiques de gestion de crise et de relance devraient davantage viser la hausse de la productivité plutôt que la création d’emplois. L’accent doit également être mis sur la disponibilité de la main-d’œuvre, et plus spécifiquement d’une main-d’œuvre qualifiée.
Le 10 mars 2020, le ministre des Finances du Québec déposait le budget du Québec 2020-2021 à l’Assemblée nationale. La pandémie de COVID-19 y était mentionnée :
« L’épidémie de COVID-19 soulève à travers le monde des inquiétudes quant à ses effets possibles sur la santé, mais aussi par ses implications sur la croissance économique. Or, l’état des finances publiques et des fondamentaux économiques fait en sorte que le Québec est prêt à faire face aux incertitudes qui planent sur l’économie mondiale. La force de son économie et la solidité de ses finances publiques permettront au Québec d’être résilient face aux perturbations économiques qui pourraient surgir. ».
En un an, le portrait de l’économie, du marché du travail et des finances publiques s’est métamorphosé. Rares étaient les analystes qui avaient anticipé l’effet dévastateur de la pandémie et son étendue. Quelques jours plus tard, le Québec était confiné pour une première fois pour empêcher, ou du moins, ralentir la transmission du virus SARS-CoV-2.
Le choc économique qui en a découlé est unique : les contraintes, nécessaires, imposées par la santé publique ont eu des impacts inégaux sur les industries québécoises. Certaines, en janvier 2021, sont revenues à des niveaux d’emploi et de production semblables à ceux qui prévalaient avant la crise. Parallèlement, des secteurs entiers sont toujours très affectés par les effets économiques de ces contraintes. Les finances publiques, en bonne santé avant la crise, porteront les coûts de cette crise pendant plusieurs années.
D’importants clivages entre groupes populationnels et secteurs se sont exacerbés au cours de la crise.
Par conséquent, une reprise inégale se dessine si rien n’est fait pour assurer un certain rééquilibrage des forces à l’œuvre.
L’Alberta est confrontée à de graves problèmes budgétaires, y compris un déficit historique et une accumulation rapide de la dette. La réforme de l’ère Klein au début des années 1990 a introduit un changement distinct dans les politiques fiscales et peut présenter des enseignements importants pour l’Alberta d’aujourd’hui notamment en priorisant les réductions permettant d’équilibrer rapidement le budget, de réduire l’accumulation de la dette et de rétablir la stabilité des finances provinciales.
Increasing Productivity Through Tax Reform argues that if governments across Canada want to help increase productivity—and the possibility of a four-day work week—they should lower tax rates on business, capital gains and personal income.
Les auteurs constatent que la performance économique du Canada à l’approche de la récession causée par la pandémie a été la plus faible parmi les cinq dernières périodes de pré-récession.
Comparing Economic Performance in Five Pre-Recession Periods is a new study that compares numerous economic indicators relating to income growth, labour markets and business investment for the last five pre-recessionary periods: 1986-1989, 1997-2000, 2005-2008, 2011-2014, and 2016-2019. On almost all of the measures included in the analysis, the economic performance from 2016 to 2019 (the years preceding the COVID-19 recession) was the weakest.
Selon l’auteur, il y a fort à parier que la croissance de la population en Colombie-Britannique, surtout dans la région métropolitaine de Vancouver, diminuera dans les prochaines années étant donné le coût élevé du logement par rapport au revenu disponible des ménages.
The Outlook for Growth in British Columbia’s Private Sector finds that if governments in B.C. want to attract more tech companies and encourage entrepreneurship, they must implement significant policy changes to make the province more attractive to entrepreneurs and high-skilled workers.
États-Unis
Selon les auteurs, aux États-Unis, il serait pertinent de rendre le crédit d’impôt pour enfants entièrement accessible à tous les enfants à l’exception de ceux provenant de familles à revenus plus élevés. Ainsi, l’augmentation du montant maximum commencerait à être progressivement supprimée pour les chefs de famille qui font 112 500 $ et les couples mariés gagnant 150 000 $ et plus.
Two key tax credit provisions in the COVID relief legislation that the House Ways and Means Committee will consider this week would provide significant help to those on the fault lines of some of the pandemic’s worst economic effects. People who have lower incomes, are Black or Latino, have less than a college education, or work in face-to-face service occupations have long faced barriers to high-paying jobs and opportunity, which the pandemic and its economic fallout have widened. The House bill’s provisions making the full Child Tax Credit available to all children except those with the highest incomes (sometimes called making the credit “fully refundable”) and making an expanded Earned Income Tax Credit (EITC) available to far more low-paid childless workers, would result in historic reductions of child poverty and provide timely income support for millions of people, including millions of essential workers.
Les auteurs critiquent certaines décisions politiques aux États-Unis, notamment celles quant aux avantages fiscaux offerts aux entreprises déjà rentables. En effet, malgré la preuve de leur inefficacité relative, les États y consacrent environ 45 milliards de dollars par an. Ces sommes considérables pourraient plutôt être utilisées pour améliorer le soutien économique aux personnes des communautés de couleur durement touchées et, du coup, renforcer l’équité raciale.
So far in the current, pandemic-driven economic downturn, some states are following their playbook from the Great Recession of 2007-09 when they often closed large budget shortfalls with cuts to schools, higher education, and economic supports rather than protecting families and communities from the worst of the economic fallout. Those measures of roughly a decade ago ramped up layoffs that slowed the recovery, increased hardship, and worsened long-standing structural inequities that hold back Black, brown, and Indigenous people as well as women and workers struggling on low pay. In the coming year, states can take a different approach that raises the resources needed to stave off cuts, limits economic hardship, and advances equity-oriented, antiracist policies. State economies and communities thrive when public investment in the foundations of broad prosperity unlocks the potential of every person and when structural barriers erected by racism and discrimination are knocked down. Good schools in every community offer children from lowerincome families a chance at a better future. Family economic supports help parents provide their children with stable housing, nutritious food, and less stressful home lives. Health coverage protects families from bankruptcy due to a health emergency or chronic illness and ensures that businesses have healthy, productive workers. High-quality infrastructure — roads, bridges, ports, and waterways — helps businesses get their goods to market, and building it creates good jobs in the short term when the economy is not at full employment.
Selon les auteurs, aux États-Unis, la Loi sur l’augmentation des salaires de 2021 modifierait les prix relatifs des biens et des services. Les plus fortes hausses de prix, par rapport à l’augmentation moyenne, concerneraient les biens et services dont la production nécessite une part plus importante de travail à faible salaire.
If enacted at the end of March 2021, the Raise the Wage Act of 2021 (S. 53, as introduced on January 26, 2021) would raise the federal minimum wage, in annual increments, to $15 per hour by June 2025 and then adjust it to increase at the same rate as median hourly wages. In this report, the Congressional Budget Office estimates the bill’s effects on the federal budget. The cumulative budget deficit over the 2021–2031 period would increase by $54 billion. Increases in annual deficits would be smaller before 2025, as the minimum-wage increases were being phased in, than in later years. Higher prices for goods and services—stemming from the higher wages of workers paid at or near the minimum wage, such as those providing long-term health care—would contribute to increases in federal spending. Changes in employment and in the distribution of income would increase spending for some programs (such as unemployment compensation), reduce spending for others (such as nutrition programs), and boost federal revenues (on net).
Le Congrès Américain considère des mesures afin de stimuler l’économie. Plusieurs propositions pourront être considérées au budget tel qu’un paiement direct, allonger la période d’admissibilité de plusieurs crédits ainsi que d’autres déductions. Ces mesures, si appliquées, devraient aider à promouvoir une économie plus sécuritaire aux États-Unis.
The 117th Congress is considering Coronavirus Disease 2019 (COVID-19)-related relief and economic stimulus legislation. On February 8, 2021, House Ways and Means Committee Chairman Richard E. Neal released nine legislative proposals to be considered under the budget reconciliation instructions.1 This report summarizes the tax provisions in Subtitle G, “Budget Reconciliation Legislative Recommendations Relating to Promoting Economic Security.”
Ce rapport présente de façon détaillée l’évolution de l’imposition des particuliers aux États-Unis. De 1988 à 2021, l’auteur explique les changements dans les tranches d’imposition, les déductions de base ainsi que les exemptions diverses.
This report tracks changes in federal individual income tax brackets, the standard deduction, and the personal exemption since 1988. All three have been indexed for inflation since 1981. The report also explains how certain tax provisions are adjusted for inflation. The table below shows the levels in 2020 for all income tax brackets, the personal exemption, and the standard deduction.
Les auteurs constatent qu’au fil des décennies, ce sont les personnes et les institutions plus fortunées qui font toujours l’objet d’une attention particulière en ce qui a trait aux diverses règles fiscales entourant les dons de bienfaisance aux États-Unis.
Pervading the history and tax laws applying to foundations is a persistent suspicion of the wealthy and of concentrated power, while the battles between foundations and Congress largely center on who has control over the uses of wealth. Foundation laws, and by extension, laws proposed or enacted for donor advised funds and other charities, often develop on the basis of the administrative expedience possible with regulating endowments, but not reserves, real estate, and other assets. One consequence is wide inconsistency in actual and proposed tax treatment of wealth held across the charitable sector. Legislative actions also cannot be separated from catalysts in the wider political economy. While the 1969 legislation that still drives much of the current tax treatment of foundations is widely considered to have successfully limited abuses, it is not without its warts. Continued debates over the control of the use of endowments must carefully address administrative feasibility, efficiency, equity across charitable institutions, and whether the wealthy would exert even more control over society if reforms led them to hold more wealth privately by contributing less to charity.
International
En raison de la détérioration brusque et importante des finances publiques en 2020 en raison de la COVID-19 et de la réponse budgétaire à la crise, des risques à court terme de stress budgétaire sont identifiés dans plusieurs pays.
The Debt Sustainability Monitor 2020 provides an overview of the fiscal sustainability challenges facing EU Member States over the short, medium and long term.
Si le soutien d’urgence mis en place au Royaume-Uni ne visait qu’à aider l’économie et les finances des familles pendant la pandémie, il devrait au moins se poursuivre jusqu’à ce que le marché du travail revienne à la normale. Toutefois, en réalité, l’augmentation était également nécessaire parce que le filet de protection sociale pré-COVID était insuffisant pour les familles. Les auteurs soutiennent donc qu’il serait préférable que le soutien devienne permanent.
The Government has still to decide on whether to continue the £20 per week uplift to Universal Credit (UC) and Working Tax Credit (WTC), due to expire in just 45 days. There are suggestions the Chancellor will opt for a halfway house of keeping the uplift for six months. Compared to the pencilled-in default of letting the uplift expire, this would cost the Treasury £3 billion, and provide up to £500 to around 6 million low-income families.There were two aims behind the original uplift: to reduce the size of the income hit from the Covid-19 crisis, and to strengthen the UK’s safety net. A six-month extension fails to achieve these. It means less support for people who become unemployed when the labour market is likely still to be struggling and, rather than strengthening the safety net, stopping the uplift in October 2021 would weaken it when it is still greatly needed. Compared to a full year’s extension of the current regime, it would mean a cut in annual incomes of 3.8 per cent for households receiving UC or tax credits.The Chancellor must also not forget that the need to extend the £20 per week uplift derives from the very low levels of unemployment benefit rates. Without the uplift, benefits for the unemployed would be at their lowest real-terms level since the early 1990s. There is, therefore, a strong case for the uplift to be made permanent. This would likely mean higher taxes in the years to come, but it would reverse only a fraction of the welfare cuts since 2010, and would be an essential step towards a functioning social security safety net.
Au Royaume-Uni, les effets du nouveau confinement sur le marché du travail sont moins prononcés que ceux du printemps derniers, mais ce sont les mêmes groupes qui sont les plus touchés (jeunes, travailleurs faiblement rémunérés, travailleurs indépendants, etc.).
This is the third time we have written a report taking stock of the impact of the virus on the labour market.
Nine months on from our first report in June last year, some things are similar. The health effects of the second wave may be starting to recede, and thoughts are again turning to recovery.
But in two important respects, the situation now is different from June 2020. First, the rollout of the vaccine means we can be more confident that this will be a recovery that lasts. This strengthens the case for protecting jobs and firms through to the end of the crisis. Secondly, and crucially, the crisis has been going on for much longer. While, as we show, the groups affected at each stage of this crisis have been similar, the duration of the hit for many workers qualitatively changes its impact.
This paper therefore has two tasks. First, we examine the impact of the third lockdown on the labour market. Official labour market data is published with a lag. To take stock of the January lockdown, we therefore draw on a newly-commissioned, representative survey of UK adults, which was in the field from 22-26 January. This is the third time we have commissioned such a survey, following previous rounds in May and September last year.
Second, we ask what the crisis having dragged on for almost a whole year means for its effects. We also make recommendations for the future path of policy, both to address those effects and to successfully phase out support as the economy reopens.
Équipe de rédaction
Recherche et sélection des articles :
- Alexendra Caron-Godin
- Catherine Giroux
- Léa Rif
Coordination et édition :
- Tommy Gagné-Dubé