Bulletin de veille du 12 mars 2024

Québec/Canada

Ce rapport contient des renseignements sur les dépenses réelles non auditées du gouvernement de l’Ontario au cours des trois premiers trimestres de l’exercice 2023-2024 (du 1er avril au 31 décembre 2023).

Ce rapport :

  • Relève les changements apportés au plan de dépenses de 2023-2024 de la province;
  • Compare les dépenses réelles non auditées des trois premiers trimestres de 2023-2024 au plan de dépenses de la province et aux dépenses réelles de la même période en 2022-2023;
  • Fait le suivi des transferts du Fonds de prévoyance de la province et des suppléments versés dans ces fonds.

Les renseignements qu’il contient sont fondés sur l’analyse effectuée par le BRF des opérations enregistrées dans le Système intégré de gestion de l’information financière (SIGIF) de la province au 31 décembre 2023. Aucun des chiffres n’a été audité, car les chiffres audités définitifs ne seront disponibles qu’au moment de la publication des Comptes publics de l’Ontario, jusqu’à six mois après la fin de l’exercice.

Selon cette étude, le secteur public parvient mieux que le secteur privé à réduire l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes. Il le fait en augmentant les salaires les plus bas et en limitant les salaires les plus élevés.

Ce rapport examine les niveaux de salaire horaire de 2023 en les ajustant en fonction de 15 caractéristiques connues, comme l’âge, le niveau d’éducation et la profession. Il en ressort que le secteur privé paie les femmes 10 % de moins que les hommes, et les immigrants reçoivent 8 % de moins que les travailleurs nés au Canada. Toutefois, ces écarts discriminatoires sont réduits de moitié dans le secteur public, qui arrive à ce résultat en augmentant les salaires des groupes désavantagés et en maintenant plus bas ceux des groupes favorisés, soit les hommes et les cadres supérieurs.

Les auteurs de ce rapport constatent, à la veille du dépôt d’un budget « largement déficitaire », qu’il est clair que la politique industrielle du Québec est un échec et nuit à la croissance économique de la province.

« Depuis 25 ans, l’approche en développement économique du Québec est restée la même, explique Robert Gagné, directeur du CPP et coauteur de l’étude. Le gouvernement force le développement de créneaux qu’il juge prometteurs et cherche passivement à préserver des emplois dans des entreprises peu porteuses sur le plan de la productivité, de l’innovation et de l’investissement. Il en résulte un environnement économique peu stimulant qui tend à limiter la croissance économique au lieu de l’accélérer, avec les conséquences qu’on observe aujourd’hui ».

Malgré des milliards de dollars de fonds publics dédiés au développement économique investis au cours des 25 dernières années, tous les indicateurs économiques associés à la productivité et à la croissance économique au Québec demeurent au rouge, et le secteur des entreprises reste peu enclin à entreprendre les activités nécessaires pour accroître la productivité de l’économie.

Là où la situation devient particulièrement préoccupante, c’est qu’en plus d’être inefficace et coûteuse, la politique industrielle aggrave désormais la situation en interférant dans le processus de réallocation des ressources dans l’économie.

« Il ne s’agit plus simplement d’une question de gaspillage de fonds publics. Par les choix qu’elle impose, la politique industrielle interfère dans le processus de réallocation des ressources dans l’économie, essentiellement parce que cette politique répond à des besoins d’une époque depuis longtemps révolue », explique Jonathan Deslauriers, directeur exécutif du CPP et co-auteur de l’étude.

Dans ce contexte, les chercheurs rappellent l’urgence de procéder à une réforme en profondeur de la politique industrielle du Québec : « Le gouvernement doit impérativement procéder à un diagnostic complet et sans complaisance de son approche en matière de développement économique, interventions économiques pour lesquelles il n’existe actuellement aucun recensement valable et encore moins d’évaluations rigoureuses de leur efficacité, explique Robert Gagné. Dans le cas contraire, le seul retard que la province parviendra à rattraper est celui qui la sépare de l’Ontario, une économie en perte de vitesse à l’échelle internationale. »

Le présent rapport fournit une projection de base pour aider les parlementaires à évaluer les résultats économiques et budgétaires potentiels dans le contexte actuel des politiques.

Nos perspectives intègrent les données économiques allant jusqu’au 20 février. Elles comprennent aussi de nouvelles mesures annoncées par le gouvernement dans l’Énoncé économique de l’automne de 2023 et jusqu’au 1er février. On trouvera ci-dessous un aperçu condensé des Perspectives économiques et financières (PEF) du DPB. Les détails des projections sont fournis aux annexes A à I. Une version accessible des annexes se trouve sur le site Web du DPB.

Ce rapport présente les données les plus récentes sur les dépenses fiscales fédérales ainsi que des analyses détaillées portant sur le report par roulement de placements dans de petites entreprises et le crédit d’impôt pour frais médicaux.

Le présent document rend compte du coût financier estimatif des dépenses fiscales fédérales, présente la démarche utilisée pour élaborer les estimations et les projections de coût, et donne des renseignements détaillés sur chacune des dépenses fiscales. Le ministère des Finances Canada a rendu compte des dépenses fiscales fédérales pour la première fois en 1979, et il publie depuis 1994 des estimations du coût des dépenses fiscales liées à l’impôt sur le revenu des particuliers, à l’impôt sur le revenu des sociétés et à la taxe sur les produits et services (TPS). Au fil des années, ce rapport est devenu un outil clé du gouvernement pour la communication de renseignements sur le régime fiscal fédéral, et il a grandement contribué aux discussions publiques sur les politiques fiscales fédérales – ce qu’il continue de faire aujourd’hui. Le présent rapport a pour objet de faciliter l’analyse des dépenses fiscales et d’en indiquer le rôle au sein du régime fiscal. Les renseignements présentés comprennent une description de chaque mesure et de ses objectifs, des estimations de coûts et des projections (pour la période de 2018 à 2025 dans le rapport de cette année), des références juridiques, des renseignements historiques ainsi que des renvois aux principaux programmes de dépenses du gouvernement fédéral qui se rapportent au domaine des dépenses fiscales, dans le but de mieux informer les Canadiennes et les Canadiens ainsi que les parlementaires au sujet des programmes connexes. Ce rapport continuera d’être mis à jour chaque année, constituant ainsi une référence pratique et facile d’accès en matière de dépenses fiscales fédérales. Des évaluations et des documents d’analyse portant sur des mesures fiscales particulières ou sur certains aspects du régime fiscal paraissent chaque année dans le présent rapport. L’édition de cette année comprend une Analyse comparative entre les sexes plus (ACS plus) des dépenses fiscales relatives aux pensions et aux régimes d’épargne-retraite, une évaluation du report par roulement de placements dans de petites entreprises ainsi qu’un profil des demandeurs du crédit d’impôt pour frais médicaux. Enfin, afin d’offrir aux Canadiens et aux parlementaires une vue d’ensemble plus globale des dépenses du gouvernement, nous continuerons de coordonner la publication du présent rapport avec le dépôt du Budget principal des dépenses par le président du Conseil du Trésor à la Chambre des communes.

Dans ce rapport, l’auteur se demande si l’Alberta devrait quitter le RPC en faveur d’un PPA et conclut que des conséquences  peuvent s’étendre au-delà de l’Alberta. L’auteur est également d’avis que la création d’un PPA impliquera de prendre beaucoup de risques pour des gains relativement faibles et incertains à long terme.

This E-Brief examines the financial assumptions of the proposed APP, assesses their reasonableness, and outlines the risks and consequences of the departure for Alberta and other provinces. First, it outlines some basic aspects of the CPP that are relevant to the possibility of Alberta leaving the CPP. Then, it examines the financial consequences of the claim, both for the new APP and the truncated CPP. Finally, it offers thoughts on the risks an APP might face, assuming the province withdraws a more reasonable amount from the CPP.

Among the findings: 1) The numbers don’t add up. If other provinces use the same rationale for Alberta’s current proposed withdrawal, the claims on CPP assets would be more than 100 percent. 2) Alberta’s tally of contributions made minus benefits paid to its citizens ignores labour mobility. People can work in Alberta and make contributions there but later move to another province and collect benefits there. 3) Alberta’s demographics, with its younger, higher-earning workforce, are now favourable to keeping contribution rates relatively low. But over decades, demographics can change significantly, undercutting the province’s assumptions about future contributions. 4) Finally, there are major unanswered questions about the governance of the APP.

Dans cette fiche, les auteurs concluent que le Québec doit urgemment adopter des indicateurs de bien-être beaucoup plus complets et pertinents que le PIB par habitant·e et la productivité. Le recours à ce type d’indicateurs au moment de définir les priorités d’un gouvernement permettrait de considérer les indicateurs de richesse non pas comme une fin en soi, mais comme un guide parmi d’autres pouvant servir à déterminer les moyens à mettre en œuvre pour favoriser le bien-être d’une communauté. 

Depuis l’élection en 2018 de la Coalition avenir Québec de François Legault, le gouvernement québécois a pour objectif de « combler l’écart de richesse » avec l’Ontario. Ce qui prend la forme d’un véritable mantra a été réitéré dans la mise à jour économique de novembre 2023. Cette obsession du « rattrapage » soulève plusieurs questions relatives à ce qu’il signifie réellement. En effet, pour le gouvernement Legault, la richesse se mesure par le calcul du produit intérieur brut (PIB) par habitant·e et la seule manière d’accroître la valeur de cet indicateur est d’améliorer la productivité de l’économie québécoise. Nous verrons dans cette fiche que le gouvernement fait fausse route tant en ce qui concerne l’état de la situation que les politiques économiques qui en découlent.

Ce rapport met de l’avant les dépenses des différents gouvernements au Québec entre 1965 et 2021.

This bulletin reviews annual per-person program spending (inflation-adjusted) by Quebec premiers from 1965 to 2021. Real per-person program spending increased significantly from $2,942 in 1965 to $15,562 in 2021. The year of highest overall per-person program spending was under Premier François Legault in 2021 at $15,562. Legault also had the second highest year of per-person spending (2020) at $15,260. Even excluding COVID-related spending, Premier Legault holds the record for the highest per-person spending levels in Quebec at $14,487 (2021) and $13,705 (2020). Premier Jean Lesage is excluded from this analysis because there is only one year of data available for his six-year term. Lesage aside, Premier Jean-Jacques Bertrand recorded the highest average annual increase in per-person spending during his time in office (10.0 percent), however, this was over a relatively short term of just one year (1969). At 9.4 percent, Premier Bourassa recorded the second highest average annual growth in perperson spending over his first term (1970-1976). François Legault recorded the third highest average increase at 7.3 percent, and Premier Daniel Johnson Jr. recorded the fourth highest at 6.9 percent.  During the terms of all other premiers, the average annual increase in per-person spending was below 3.0 percent. Premier Jacques Parizeau stands out as the only premier to cut the average annual change in perperson spending (-0.4 percent).

Ce rapport constate que les subventions aux entreprises sont concentrées dans un petit nombre de programmes. Pour l’année fiscale en cours, les 10 premiers programmes (sur près de 150 programmes) représentent près de 60 % des subventions et les 20 premiers près de 80 %.

Federal business subsidies have risen 140 per cent over the nine years ending in 2023–24, compared to 17 per cent over the previous nine years. New programs accounted for over half the growth. Clean economy measures, which rose $7 billion from 2014–15 to 2023–24, were the major contributor to growth in new programs. Even without the new climate change measures, business subsidies would have doubled over the period. Subsidies are likely to reach about $50 billion in 2027–28, which would represent 54 per cent of corporate income tax revenue, up from 42 per cent in 2014–15.

États-Unis

Dans ce rapport, les auteurs concluent que, compte tenu des lacunes de la loi fiscale de 2017, les décideurs politiques devraient profiter de l’expiration de la loi en 2025 pour mettre en œuvre des mesures correctives, en priorisant l’arrêt des réductions d’impôts visant les particuliers gagnant plus de 400 000 dollars, afin de financer notamment les investissements sociaux.

A high-stakes tax policy debate will accelerate this year through 2025 over the pending expiration of the individual income and estate tax provisions of the 2017 Trump tax law. Policymakers should use this opportunity to work toward a tax code that raises more revenues, is more progressive and equitable, and supports investments that make the economy work for everyone.

Dans ce document, les auteurs résument le remaniement de la législation fiscale américaine sur l’énergie par le biais de l’Infrastructure, Investment, and Jobs Act, Chips and Science Act, et Inflation Reduction Act of 2022.

This report provides background information on current-law, energy-specific provisions in the federal income tax code (including both personal and corporate income taxes). It does not discuss energy-specific excise tax provisions, with the exception of tax credits used to offset both income and excise tax liabilities.3 It includes all energy provisions projected by the JCT to affect income tax revenues over the FY2023-FY2027 period, though not every provision is available to taxpayers in every year. For example, certain credits for other alternative fuel vehicles only apply to vehicles purchased before 2011; however, because the credit can be carried forward to offset tax liabilities up to 20 years into the future, these credits are expected to reduce federal revenues in the coming years.

Ce rapport présente notamment une vue d’ensemble des plans 529 en examinant notamment les interactions avec d’autres avantages fiscaux en matière d’éducation.

This report provides an overview of the mechanics of 529 plans and examines the specific tax advantages of these plans. Specifically, this report is structured to first compare “savings” and “prepaid” 529 plans and, second, to examine the income and gift tax treatment of 529 plans, using a stylized example to illustrate key concepts. The report also examines the tax treatment of rollovers and the interaction of 529 plans with other education tax benefits and looks at how 529 plans are treated in the federal needs analysis for financial aid. Finally, the report summarizes recent legislative changes.

Cette étude examine l’impôt fédéral sur le revenu des sociétés payé par les plus grandes sociétés rentables de 2018 à 2022 à la suite de la refonte fiscale promulguée par Donald Trump.

The tax overhaul signed into law by former President Donald Trump in 2017 cut the federal corporate income tax rate from 35 percent to 21 percent, but during the first five years it has been in effect, most profitable corporations paid considerably less than that. This is mainly due to loopholes and special breaks that the 2017 tax law left in place and, in some cases, introduced. Corporate tax avoidance occurs because Congress allows it to occur, and the Trump tax law in many ways made it worse. The corporate minimum tax and expanded tax enforcement funding signed into law in 2022 by President Biden could begin to reduce corporate tax avoidance, as would other proposals from the White House that have not yet become law.

This study examines federal corporate income taxes paid by the largest profitable corporations from 2018 through 2022. Because the corporations included in this study were profitable each year for all five of those years, one would reasonably expect that they would pay significant taxes. But in many cases, they did not.

Dans ce rapport, les auteurs concluent que les décideurs politiques doivent être attentifs aux politiques fiscales existantes de l’État et à la manière dont elles pourraient interagir avec d’autres crédits destinés aux enfants.

States are increasingly using child tax credits to deliver cash benefits directly to children and their families. As of December 2023, 15 states offered a CTC, with 12 states enacting or expanding CTC since the ARP temporarily but significantly expanded the federal CTC In 2021. And many states now provide eligible families significant cash benefits with these credits, with five states offering a refundable CTC of $1,000 or more per eligible child.

However, state child tax credits vary significantly across states, with some providing broad benefits and others targeting support at specific households. That is because the CTC provides policymakers with four major policy levers to adjust the credit’s annual revenue cost and distribution of benefits: the amount of the credit, age eligibility rules for children, income limitations for the filer, and whether or not the credit is refundable. As this report has shown, there are numerous ways policymakers can adjust these four policy levers to craft a credit for their state.

The levers create policy tradeoffs, though. Lowering the credit amount, restricting the child age eligibility, enacting a low-income threshold phase-out, and making the credit nonrefundable can all lower the annual revenue cost of the CTC, but they all do so by limiting the size of the tax cut for eligible households or excluding some families from the benefit. Making these policies more generous increases benefits to eligible families or broadens the support across more households, but a higher annual revenue cost.

But there is no need to make all four policy levers more or less generous. As we see in the Tax Policy Center state tax model estimates for various credits il Illinois, Michigan, Nebraska, and Virginia, policymakers can pick and choose numerous variations of a state CTC, each with different revenue costs and distribution of benefits according to their own specific fiscal circumstances and policy priorities.

In all states, policymakers should be mindful of the state’s existing tax policies and how they could interact with a new CTC; understand that age restrictions can help deliver large, broad benefits, but to a smaller share of families; and know that most CTC proposals will provide a large share of total tax benefits to middle-income households. But policymakers also have a great deal of control over the design and impact of a new or expanded CTC, giving lawmakers in every state the opportunity to construct a state CTC that fits their priorities and budget.

International

Ce rapport conclut que, dans un marché où les grandes entreprises technologiques pénètrent souvent dans des domaines spécialisés, les petites entreprises spécialisées choisissent parfois de partager leurs données avec ces tiers pour créer une coopération stratégique, au lieu de protéger leurs données. Cette dynamique peut entraîner une interdépendance entre les entreprises, mais peut également nuire à la concurrence et à l’innovation, ce qui a des implications importantes pour les entreprises et les politiques.

This study introduces a strategic rationale for business-to-business data sharing, highlighting its potential for specialist firms to mitigate competition by transforming multi-market competitors into cooperative partners. While this approach can benefit small incumbent firms facing entry from large competitors, its profitability hinges on various factors. Managers must assess whether data sharing effectively reduces the aggressiveness of multi-market rivals, particularly in mature technology markets with limited potential for quality improvements. The study encourages further research into the broader competitive dynamics of data sharing, including its implications for mergers and acquisitions. It suggests that shared data may alter the incentives for firms to merge, potentially reducing competition-reducing gains and shifting the focus towards efficiency gains, which holds implications for both firms and regulators.

Ce texte souligne l’urgence d’une action politique mondiale pour atteindre les objectifs climatiques, en proposant un accord international complémentaire impliquant les principaux pays, centré sur la tarification du carbone, avec des impacts fiscaux positifs potentiels pour les nations à revenus moyens et faibles.

Internationally coordinated climate mitigation policies can effectively put the world on a path toward achieving the agreed Paris temperature goals. Such coordination could be initiated by large players, such as China, the US, India, the African Union, and the European Union. We find that the implications for fiscal revenues over time will be shaped by a combination of rising carbon prices, the gradual erosion of existing fuel tax bases, and possible revenue sharing arrangements. Public spending rises during the transition to build green public infrastructure, promote innovation, and support clean technology deployment. Countries will also need financing for compensating vulnerable households and industries, and to transfer funds to poor countries. With well-designed climate-fiscal policy relying on carbon pricing, global decarbonization will have anything from moderately positive to moderately negative impacts on fiscal balances in high-income countries. For middle and low-income countries, net fiscal impacts are generally positive and can be significant. Revenue sharing at the global level would make an historical contribution to breaching the financial divide between rich and poor countries.

Ce rapport constitue une mise en contexte du budget qui sera présenté en mars 2024. La population du Royaume-Uni pourrait s’attendre à des réductions d’impôts, considérant l’augmentation des recettes fiscales observées.

Chancellor Jeremy Hunt will announce his second Budget, and fourth fiscal event, on Wednesday 6 March. This will possibly be the final fiscal event of the current parliament. With the big rise in tax revenues as a share of national income since 2019 only being partially offset by the cuts to National Insurance contributions that came into effect this January, Mr Hunt may be looking for opportunities to announce and implement further tax cuts. This report sets out how the fiscal outlook has changed since November. A key change is that the outlook for spending on debt interest has improved slightly. Despite this, the fact remains that public sector net debt will barely be on course to fall in five years’ time, and only on the basis of plans for fuel duties, business rates and, in particular, day-to-day spending on public services that are unlikely to be realised. There is therefore only a weak economic case for another sizeable net tax cut in the forthcoming Budget.

Ce texte présente une possible réforme fiscale pour les personnes installées au Royaume-Uni de manière temporaire.

‘Non-doms’ – people who live in the UK but who are not settled here permanently– currently enjoy certain tax advantages. The Labour Party has said that it intends to ‘scrap the non-dom rules, bringing in a modern scheme for people who are genuinely living in the UK for short periods’  if it wins the upcoming general election. Recent reports suggest that the Chancellor, Jeremy Hunt, is now considering reforming the taxation of non-doms in this week’s Budget. There is a strong case for reform. The subjective concept of domicile is an unsatisfactory basis for taxation; it would be better to base taxation on objective, observable criteria such as years of residence. And there are undoubtedly inequities and anomalies in the current system: for example, it actively discourages wealthy non-doms from bringing their wealth into the UK. But there is also a strong case, both principled and pragmatic, for not applying all UK taxes in full as soon as people arrive in the UK. There is a range of possible reform options; careful consideration of the appropriate design of the system is needed. The taxation of non-doms is a complex area and has been reformed significantly in the past 20 years. Here we summarise what is known (and not known) about non-doms and the key policy issues involved with ‘scrapping’ or reforming their current tax regime.

Ce rapport présente les perspectives Économiques, les répercussions fiscales ainsi que les impacts sur les ménages du budget 2024.

This briefing note provides an overview of the decisions made in the Spring Budget 2024, contextualizing them within the changing economic outlook and their implications for public finances and living standards. It discusses how lower inflation has led to decreased interest rates, resulting in an annual fiscal benefit of £14 billion, although this improvement diminishes over time due to lower inflation and wages affecting tax receipts. The Chancellor implemented significant tax cuts, mostly funded by borrowing, with an additional 2p cut in the basic rate of National Insurance (NI) contributing to gains for workers. However, threshold freezes partially offset these gains, particularly affecting lower-income earners. Despite some positive adjustments, the overall trend shows an increase in personal taxes, contributing to the highest tax-to-GDP ratio since 1948. Additionally, plans for future spending cuts and reductions in public sector net investment raise concerns about the sustainability and potential impact on economic growth.

Dans ce rapport, les auteurs soulignent qu’en raison du contexte économique difficile, la dette des ménages suscite des préoccupations. Malgré cela, les familles britanniques ont moins de dette relative à leurs revenus qu’auparavant. Cependant, l’accès limité au crédit entraîne une augmentation des retards de paiement des factures prioritaires comme l’électricité et le gaz. 

Hard economic times and rising interest rates have brought a renewed focus on household debt in recent years, with concerns that more and more families could find themselves overwhelmed by the burden of debt. So this briefing note takes a closer look at the use of consumer debt (such as credit cards, personal loans and overdrafts) through the pandemic and cost of living crisis.

There is certainly some good news: despite the financial pressures of the past few years, British families today have less consumer debt relative to their incomes than at any point since records began. That means, despite rising rates, households are now spending a smaller share of income on consumer-debt repayments than before the pandemic. However, partly in response to restricted access to consumer debt, there has been a rise in the number of households falling behind on priority bills like gas and electricity. This highlights the pressing need to boost saving and help families build up the financial resources they can draw down on in tough economic times.

Cette étude comporte une analyse des réactions des contribuables à hauts revenus devant les systèmes fiscaux progressifs. Ces réponses comportementales aux impôts élevés sont principalement motivées par le placement fiscal.

This paper explores the behavior of high-income individuals in response to progressive tax systems, aiming to provide empirical insights into the cost of tax sheltering. Using a unique policy change in the Australian personal income tax system as a case study, the study examines taxable income « bunching » behavior to estimate the Elasticity of Taxable Income (ETI) and the cost of tax sheltering. The findings reveal clear evidence of behavioral responses to higher taxes, driven primarily by tax sheltering strategies rather than labor supply adjustments. Moreover, accounting for the costs of tax sheltering leads to higher estimates of ETI, underscoring the importance of considering these costs in tax policy analysis. The study also identifies significant heterogeneity in ETI estimates among high-income individuals based on demographic and economic factors. Additionally, trust structures play a crucial role in minimizing tax burdens for these individuals, highlighting the need for comprehensive tax policy design. Overall, the study contributes to policy debates on progressive income tax systems by emphasizing the efficiency costs of taxation and the importance of considering tax sheltering costs in policy formulation.

Ce rapport conclut à une augmentation des inégalités dans la plupart des pays d’Amérique latine avant les années 1990 suivie d’une diminution au début du 21e siècle, au moins jusqu’au milieu des années 2010.

Long considered one of the most unequal regions in the world, Latin America also has a rich history of producing statistics on inequality and poverty. Despite this tradition, measuring inequality remains a work in progress.

Drawing on a comprehensive compilation of quantile shares and inequality measures for 34 countries, including over 5,600 estimated Gini coefficients, Facundo Alvaredo, François Bourguignon, Francisco Ferreira, and Nora Lustig review the measurement of income inequality in Latin America and the Caribbean over the past seven decades.

Key findings:

  • Although the evidence until the 1970s is too fragmentary and difficult to compare, clearer patterns emerge for the last fifty years. The central feature of these patterns is a broad inverted U curve, with inequality rising in most countries prior to the 1990s, and falling during the early 21st century, at least until the mid-2010s, when trends appear to diverge. This broad pattern is modified by country specificities, with some variation in timing and magnitude.
  • While this broad picture emerges for the dynamics, there is much more uncertainty about the levels of inequality in the region. The uncertainty arises from the disparity in estimates for the same country/year combinations, depending on whether they come from household surveys exclusively, from a combination of surveys and administrative tax data, and whether they attempt to scale income aggregates to national accounts estimates.
  • So far as the inequality levels are concerned, we live in a world of some uncertainty, which the paper approaches by means of a set of inequality bands. Reassuringly, however, the dynamic patterns are generally robust across the bands.

Équipe de rédaction

Recherche et sélection des articles :

  • Léa Béliveau
  • Pierre-Alexandre Bernier
  • Gabrielle Gosselin
  • Anne-Sophie Paquet

Coordination et édition :

  • Tommy Gagné-Dubé
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