Bulletin de veille du 9 février 2021

Québec/Canada

Un groupe d’experts a été mandaté pour étudier l’idée d’implanter un revenu de base en Colombie-Britannique. Ce document constitue leur rapport final, contenant 65 recommandations pour améliorer le filet social de la province. 

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In July 2018, the Province of BC announced the creation of an expert panel to explore the idea of a basic income guarantee in British Columbia.

The researchers’ mandate was to study basic income as a potential policy tool for poverty reduction, assessing its feasibility and its relation to existing income and social supports in BC.

The panel concluded their work in December 2020 and their findings are now publicly available.

Les études en appui au rapport se trouvent ici

L’auteur s’intéresse aux diverses mesures prises en réponse à la pandémie par les gouvernements des deux paliers au Canada. Ce dernier suggère que la majorité du travail a été fait par le gouvernement fédéral, que ce soit sous forme de dépenses directes ou de nouveaux transferts aux provinces.

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Le rapport indique quel ordre de gouvernement a payé la note pour chaque programme lié à la COVID-19 annoncé jusqu’au 31 décembre 2020 et analyse la façon dont les provinces dépensent leur part des transferts fédéraux. Dans l’ensemble, 92 % (343 milliards de dollars) des initiatives de dépenses directes liées à la COVID-19, à l’exclusion des fonds de liquidités et non attribués, provenaient du fédéral, comparativement à 8 % (31 milliards de dollars) qui provenaient des gouvernements provinciaux.

Document déposé comme mémoire au ministère des Finances du Québec dans le cadre des consultations prébudgétaires 2021-2022. Il aborde des questions de finances publiques liées au retour à l’équilibre budgétaire, à la gestion de la dette et à des éléments relevant de la transparence des finances publiques puis, des réflexions de nature plus fiscale.
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Ce document est le mémoire présenté au ministère des Finances du Québec dans le cadre des consultations prébudgétaires 2021-2022.

Les questions posées dans le cadre de ces consultations touchent plusieurs thèmes abordés régulièrement par la Chaire. Le document sert à les actualiser et à les mettre de nouveau de l’avant. Plus spécifiquement, les questions de finances publiques liées au retour à l’équilibre budgétaire, à la gestion de la dette et à des éléments relevant de la transparence des finances publiques sont traitées en première partie. Puis, la seconde expose des réflexions de nature plus fiscale visant une amélioration d’outils fiscaux en place.

Les projections des auteurs montrent une augmentation importante des coûts de soutien à l’autonomie des personnes âgées au Québec, de 6 milliards de dollars en 2020 à 26 milliards de dollars en 2050. Ces dépenses supplémentaires exerceront une pression considérable sur les finances publiques en hypothéquant la capacité de payer des contribuables. Les gouvernements doivent sans tarder examiner des solutions pour contenir ces coûts.
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Ce cahier fait état des besoins futurs en termes de soutien à l’autonomie des personnes âgées au Québec et tente d’en estimer les coûts. Les résultats des simulations montrent que les besoins croîtront de plus en plus rapidement durant les deux prochaines décennies. Les coûts deviendront vite prohibitifs, même en conservant le niveau de services actuel. Les projections du scénario de statu quo démontrent qu’il faudrait développer plus de 40 000 nouvelles places en CHSLD d’ici 2040, un doublement de la capacité actuelle. Enfin, ce rapport propose un cadre permettant d’envisager différents scénarios pouvant rencontrer les besoins de la population dans un environnement plus soutenable financièrement.

Le coût de la simplification de la déduction pour frais de bureau à domicile pour le gouvernement fédéral est estimé à 260 M$ pour l’année 2020-2021.

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Étant donné que de nombreux Canadiens travaillent de la maison en raison de la pandémie de COVID-19, le gouvernement a introduit une nouvelle méthode à taux fixe qui simplifie la déduction pour les frais de bureau à domicile pour l’année d’imposition 2020. Les contribuables pourront ainsi demander une déduction d’un maximum de 400 $, selon le temps passé en télétravail, sans devoir effectuer un suivi détaillé de leurs dépenses.

La mise en place d’une nouvelle taxe sur le revenu des sociétés offrant des services numériques pourrait générer des recettes de 180M $ en 2021-2022 et de 1 110M $ en 2025-2026.

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Mise en place d’une nouvelle taxe sur le revenu des sociétés offrant des services numériques. La taxe entrera en vigueur le 1er janvier 2022 et les détails seront révélés dans le budget de 2021.

Nous faisons l’hypothèse qu’il s’agira d’une taxe de 3 % introduite comme une taxe sur la valeur ajoutée (TVA), qui ciblera les services de publicité et les services d’intermédiation numérique, et qui s’appliquera aux entreprises ayant des recettes mondiales d’au moins 1 milliard de dollars et des recettes canadiennes de plus de 40 millions de dollars.

Cette hypothèse est cohérente avec l’estimation de coût de la taxe sur les services numériques réalisée lors de la dernière campagne électorale et s’inspire de l’article 1 de la loi n° 2019-759 votée en France.

Le projet de loi d’initiative parlementaire C-256 modifierait la Loi de l’impôt sur le revenu de sorte que les dons de bienfaisance du produit en espèces de la cession de biens immobiliers et d’actions privées ne seraient pas visés par l’impôt sur les gains en capital. Le DPB estime le coût net total de cette mesure à 777,5 millions de dollars au cours des cinq premiers exercices financiers de la politique.

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Ce projet de loi d’initiative parlementaire modifierait la Loi de l’impôt sur le revenu de sorte que les dons de bienfaisance du produit en espèces de la cession de biens immobiliers et d’actions privées ne seraient pas visés par l’impôt sur les gains en capital.

La reprise en main des finances publiques de l’Alberta s’articule autour d’un passage dans le giron provincial des revenus de la taxe carbone ainsi que de l’introduction d’une taxe de vente provinciale. 

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Recently, the Trudeau government announced it would increase the federal backstop carbon levy to $170 per tonne between now and 2030. This backgrounder considers options for fiscal policy reform in Alberta that would be made possible by the provincial government repatriating the full amount of the carbon levy (most of which is now collected by Ottawa and distributed to Albertans in lump sum transfers) while also instituting a harmonized sales tax. These options include almost entirely closing the province’s “fiscal gap” and thus essentially solving its current fiscal problems or eliminating both personal and corporate income taxes, thus creating a more economically efficient and easily understood “tax advantage” than Alberta has ever enjoyed in the past.

L’auteur souligne que le gouvernement fédéral actuel s’éloigne de la politique « d’aversion à la dette » qui existe depuis 35 ans alors que celui-ci a signalé être prêt à accepter une croissance significative du ratio de la dette fédérale au PIB dans les années à venir afin de poursuivre ses principaux objectifs. De plus, le gouvernement fédéral a indiqué que l’élimination rapide du déficit ne sera pas une priorité élevée comme ce fut le cas dans les années qui ont suivi la récession de 2008-2009.

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For the past 35 years, debt aversion has been an organizing principle of Canada’s federal fiscal policy. This commentary demonstrates the fact of fiscal policy continuity focused on debt aversion since the 1980s and asks whether the current surge in debt is simply an emergency response to the COVID-19 pandemic and recession or the beginning of a new era of fiscal policy that is markedly less focused on avoiding debt. 

En un peu plus d’une décennie, les ménages canadiens ont été frappés par trois chocs économiques majeurs. Les trois fois, la performance du programme d’assurance-emploi a été jugée insuffisante. En termes simples, le programme n’a pas été et n’est toujours pas conçu de manière adéquate pour réagir rapidement ou adéquatement en cas de chocs importants.

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This is the first commentary in a three-part series examining ideas for reforming Canada’s Employment Insurance (EI) program. This commentary argues that the program as presently constituted is not well-designed to provide adequate support for households that suffer large and enduring negative income shocks.

En tant que travailleurs confrontés à la transition vers une nouvelle économie, les canadiens auront de plus en plus besoin d’une assurance-revenu complète et non d’une assurance-emploi partielle et à petite échelle.

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This is the second commentary in a three-part series examining ideas for reforming Canada’s Employment Insurance (EI) program. This commentary discusses the need for the EI program to provide comprehensive insurance against various forms of income loss. The First commentary, on the need for EI to be better designed to insure against big shocks, can be found here.

Selon les auteurs, la situation fiscale problématique de Terre-Neuve-et-Labrador découle principalement de dépenses de programmes considérablement et chroniquement supérieures à celles des autres provinces.

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Leading economists Don Drummond and Louis Lévesque turn a spotlight on the root causes of the province’s current fiscal predicament – and prescribe solutions to help safeguard the province’s financial future. The authors track the province’s current fiscal problems back to 2012/13 when the budget balance swung back into deficit and the net debt burden rose. Large budgetary deficits had already opened before the negative impacts of the COVID-19 pandemic compounded the situation. Without strong corrective action, provincial finances appear to be set on an unsustainable track, with net debt to GDP reaching almost 60 percent by 2025 and interest payments eating over 14 percent of revenues. Drummond and Lévesque identify that program spending significantly and chronically in excess of other provinces constitutes by far the largest factor explaining the province’s current fiscal challenges.

Les auteurs ont dressé quelques pistes de réflexion sur la modernisation de la politique budgétaire du Québec : les outils devraient être souples dans leur application tout en comportant la prudence en toile de fond. Entre autres, les auteurs proposent de lancer des discussions plus approfondies sur le FDG. Le mécanisme, qui a bien fonctionné depuis son implantation, pourrait être revisité.

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Le 19 novembre 2020, le Comité des politiques publiques de l’Association des économistes québécois (ASDEQ) et l’Institut du Québec (IDQ) ont réuni des experts pour réfléchir aux questions de finances publiques et proposer des solutions pragmatiques pour affronter les défis budgétaires du Québec. Ce document de réflexion présente les résultats des discussions.

Les auteurs soulignent l’importance d’une réforme fiscale au Canada. En effet, si les décideurs politiques souhaitent améliorer le bilan considéré comme lamentable du pays en matière de croissance de la productivité, cet élément est non négligeable.

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Increasing Productivity Through Tax Reform argues that if governments across Canada want to help increase productivity—and the possibility of a four-day work week—they should lower tax rates on business, capital gains and personal income.

L’auteur suggère que les transferts fédéraux représentent plus de 25 % de l’économie du Canada atlantique. Aussi, il souligne d’importants déficits permanents à venir, ceci mettra une pression énorme sur le fédéralisme fiscal et obligera les décideurs politiques à se demander si la structure actuelle est viable et si elle mérite d’être maintenue.

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Fiscal Federalism and the Dependency of Atlantic Canada is a new study that examines Atlantic Canada’s dependency on fiscal transfers from Ottawa, and highlights how the region is vulnerable to any significant changes in fiscal federalism. The study finds that from 2007 to 2019, federal spending (including Employment Insurance, equalization, health care, and various other subsidies and programs) in Atlantic Canada equaled more than a quarter—27.5 per cent—of the region’s economy.

L’auteur s’intéresse aux dépenses fédérales dans les programmes sur les Premières Nations au Canada et constate que ces dépenses ont augmenté de 50 % depuis 2015 malgré les preuves qu’un accroissement de celles-ci ne résoudra pas les problèmes chroniques. De plus, selon lui, le plus grand problème auquel sont confrontées les Premières Nations est le manque d’opportunités économiques.

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Promise and Performance: Recent Trends in Government Expenditures on Indigenous Peoples finds that, according to federal budget projections, from fiscal year 2015-16 to 2021-22, federal spending on Indigenous programs will increase by 50 per cent—from $11 billion to more than $17 billion—despite evidence that more money won’t solve the chronic problems in First Nations communities.

Les auteurs constatent que depuis 2007-2008, la dette nette canadienne combinée des gouvernements fédéral et provinciaux a doublé tout en soulignant que le paiement des intérêts est une conséquence majeure de l’accumulation de la dette.

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The Growing Debt Burden for Canadians: 2021 Edition is a new study that finds combined federal and provincial government debt in Canada has doubled from $1.0 trillion in 2007/08 to a projected $2.0 trillion this year. And the combined debt now equals 91.6 per cent of the Canadian economy—up from 65.2 per cent last year.

La formule de répartition du revenu imposable des sociétés entre les provinces est une dimension du fédéralisme fiscal canadien qui n’a pas été suffisamment étudiée puisque les 10 provinces ont opté pour la formule existante en 1960. Le document présente comment différentes formules de répartition peuvent donner lieu à des distributions de bénéfices imposables différentes. La meilleure formule serait celle qui donnerait une répartition similaire aux bénéfices répartis entre provinces.

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Canadian provinces (and territories) have a large degree of autonomy when compared to most other federations in taxing corporate profits. In particular, they have set their own rates, with most of them using the Canada Revenue Agency’s (CRA) services to collect the corporate income tax (CIT). Consequently, corporate taxable income of multi-jurisdictional taxpayers must be allocated between them; this is done with a formula put in place in 1947.1 This brief paper first presents evidence on the importance of multi-jurisdictional activity and differences in provincial CIT rates in Canada for recent years. It then presents the formula apportionment (FA) rules, including the 10 sets of allocators and the evidence on the allocation of taxable income across provinces for the general rule and fragmentary information for some specific formulas. We then examine the outcomes associated with three possible changes in FA parameters and finally conclude with a discussion of policy implications.

États-Unis

Les auteurs se sont penchés sur l’imposition du gain en capital aux États-Unis. Selon eux, une estimation brute suggère que l’augmentation des taux de gains en capital au niveau des revenus ordinaires pourrait générer des revenus bien plus importants que ce qu’implique l’application des élasticités classiques. La différence frappante suggère qu’il y a beaucoup à gagner à affiner l’approche d’évaluation des réformes de la fiscalité sur le gain en capital.

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We argue the revenue potential from increasing tax rates on capital gains may be substantially greater than previously understood. First, many prior studies focus primarily on short-run taxpayer responses, and so miss revenue from gains that are deferred when rates change. Second, the composition of capital gains has shifted in recent years, such that the share of gains that are highly elastic to the tax rate has likely declined. Third, focusing on capital gains tax collection may understate fiscal spillovers from decreasing the preferential tax treatment for capital gains. Fourth, additional base-broadening reforms, like eliminating stepped-up basis and making charitable giving a realization event, will decrease the elasticity of the tax base to rate changes. Overall, we do not think the prevailing assumption of many in the scorekeeping community—that raising rates to top ordinary income levels would raise little revenue—is warranted. A crude calculation illustrates that raising capital gains rates to ordinary income levels could raise $1 trillion more revenue over a decade than other estimates suggest. Given the magnitudes at stake, scorekeeping procedures employed in evaluating capital gains should be made more transparent and be the subject of external professional debate and review.

Selon les auteurs, le programme TANF aux États-Unis devrait être élargi de façon à ce que le nombre de familles en situation de pauvreté pouvant recevoir une aide du TANF ainsi que le montant des aides directes augmentent. Ceci permettrait de réduire la pauvreté chez les enfants alors que le programme actuel n’a touché que 23 familles dans la pauvreté avec enfants pour chaque 100 familles en 2019.

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Our success as a nation depends on whether all people, regardless of race or ethnicity, have the opportunity to thrive. Economic security programs such as Social Security, food assistance, tax credits, and housing assistance can help provide opportunity by ameliorating short-term poverty and hardship and, by doing so, improving children’s long-term outcomes. Over the last half-century, these assistance programs have reduced poverty for millions of people — including children, who are highly susceptible to poverty’s ill effects. At the same time, barriers to opportunity, including discrimination and disparities in access to employment, education, and health care, remain enormous and keep poverty rates much higher for some racial and ethnic groups than others. While government programs have done much to narrow these disparities in poverty, further progress will require stronger government efforts to reduce poverty and discrimination and build opportunity for all.

Les auteurs constatent qu’aux États-Unis, le crédit d’impôt fédéral sur le revenu gagné (EITC) est beaucoup moins généreux pour les jeunes adultes sans enfant que pour les familles avec enfants. Par le fait même, le système fiscal fédéral impose environ 5 millions de ces adultes qui se retrouvent dans la pauvreté ou s’y enfoncent davantage.

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Non-elderly adults without children, one of the largest demographic groups in the United States, are left out of many economic and health security programs that are effective at reducing poverty and expanding access to health coverage for other groups. Partly as a result, their poverty rate has not fallen in recent decades as it has for children, seniors, and non-elderly adults with children, a comprehensive assessment of poverty trends before the pandemic shows. More than 1 in 3 people in the United States — 117 million individuals — is 18 to 64 years old and does not have a child under 18 in their family (referred to in this report as “non-elderly adults without children”). This group is demographically diverse, covering those just past high school age to nearing retirement, reflecting all races and ethnicities and levels of education, and representing every region of the country.

L’auteur soulève des questions préoccupantes quant à l’adoption d’une taxe numérique telle que proposée par la Commission européenne. Selon lui, de nombreux pays s’efforcent de résoudre les problèmes de la fiscalité numérique par le biais d’un accord à l’OCDE. Si la taxe numérique de l’UE n’est pas conçue dans l’optique d’un accord de l’OCDE, elle risque de créer davantage d’incertitudes dans la politique fiscale transfrontalière.

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The budget agreement reached by the European Commission in 2020 described a new digital levy which would be an own resource used to fund the European Union budget.[1] The agreement set a target date of June 2021 for a proposal with an expected implementation at the beginning of 2023.

Recently, the European Commission opened a public consultation on the digital levy under its agenda for a fair and competitive digital economy.[2] The consultation mentions three policy options but no details on how they would be implemented. These options include:

  1. A corporate income tax top-up on all companies with digital activities in the European Union (EU).
  2. A tax on revenues from certain digital activities in the EU.
  3. A tax on business-to-business digital transactions in the EU.

Behind these options is an assumption that digital companies should be taxed differently from other firms. This is driven by a misunderstanding about the root causes of the tax rates that digital firms pay and a political effort to design new tax measures rather than attempt fundamental tax reforms in view of the digitalization of the economy.

This discussion is similar to the debate over the EU proposal for a digital services tax from 2018. This paper provides contextual points from that prior debate that are relevant again because of the discussion of a digital levy.

International

L’importante pression fiscale sur le secteur des télécommunications en Afrique est analysée dans ce rapport. On présente des liens importants avec les taux effectifs moyens d’imposition du secteur minier, le secteur standard et le secteur des télécommunications afin de présenter les taux d’imposition plus élevé dans ce dernier secteur. Finalement, l’analyse porte sur les corrélations entre l’avancement de l’économie et le poids de cette taxe.

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La taxe sur les appels internet via WhatsApp, Skype ou Viber a déclenché de nombreuses protestations au Liban entraînant la crise politique du pays quelques mois plus tard. De nombreux autres pays, particulièrement en Afrique sub-saharienne (comme l’Ouganda, la Zambie, ou encore le Kenya) ont instauré ou ont essayé d’instaurer (Bénin) des taxes similaires. Ces expériences illustrent l’arbitrage difficile des États tiraillés entre leur souhait de taxer de nouvelles bases, tout en préservant le dynamisme de l’activité et le niveau d’acceptabilité de cet impôt.

Les auteurs ont analysé les raisons pouvant expliquer l’absence de progrès au niveau des réformes du système fiscal au Royaume-Uni et selon eux, deux éléments-clés empêchent ces dernières. Tout d’abord, il existe une croyance répandue selon laquelle l’impôt préférentiel pour les chefs d’entreprise est justifié. Enfin, certains acteurs de la politique fiscale partageraient le sentiment que la proposition de solution globale est trop radicale à mettre en œuvre.

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The parts of the UK tax system that dictate how different forms of income are taxed are of central importance and are not fit for purpose. There is a large, unjustified and problematic bias against employment and labour incomes and in favour of business ownership and capital incomes. The tax treatment of returns to investment is a mess: incentives vary depending on the asset type, source of finance and legal structure involved and range from large subsidies to large penalties. And this is just the start; the list of problems is long. Some problems are high profile and periodically subject to tinkering. Others are so baked into the system that they are generally overlooked, yet are no less problematic.

There is growing pressure on the current system, notably as a result of rapid growth in the number of people working through their own business (business owner-managers have been the fastest-growing part of the labour market since at least the early 2000s) and increasing strain at the boundary between employment, self-employment and incorporation. Different groups are unhappy with the current system for different reasons: some worry about exploitation of the low-income self-employed, some about inequality related to low capital income taxes at the top of the income distribution and others about complexity and disincentives to enterprise. But these disparate groups seem increasingly united in thinking the current system is not working.

In this report, we seek to give people the information and tools needed to: (i) understand the range of problems with the current system for taxing different legal forms of work and how radical reform could largely or completely fix most of them; and (ii) devise smaller reforms that would move the system in the right direction while mitigating the trade-offs inherent in partial reforms.

Parmi les tendances récentes en matière d’impôts à la consommation, on remarque que les droits d’accise sont de plus en plus utilisés pour influencer le comportement des consommateurs, notamment pour lutter contre la pollution au moyen de taxes sur les carburants automobiles et pour améliorer la situation sanitaire en alourdissant la fiscalité des produits du tabac.

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À 10.3 % du PIB en moyenne, les recettes tirées des impôts sur la consommation dans les pays de l’OCDE sont restées stables, soit le niveau record atteint en 2016 (et une hausse de 0.1 % par rapport à 2015). Ces impôts représentent près d’un tiers (30.8 %) du total des recettes fiscales dans les pays de l’OCDE. Bien que la part des impôts sur la consommation dans les recettes fiscales totales soit restée relativement stable depuis 1975, leur composition a radicalement changé. Le recours des pays de l’OCDE aux impôts généraux sur la consommation (qui englobent la TVA) a augmenté de plus de 70 %, passant de 4.1 % en 1975 à 7.1 % du PIB en 2018. Cette évolution s’explique principalement par l’introduction de la TVA dans la plupart des pays de l’OCDE. La TVA est aujourd’hui la principale source d’impôts sur la consommation, représentant en moyenne 6.8 % du PIB et 20.4 % du total des recettes fiscales dans les pays de l’OCDE en 2018.

Les impôts sur la consommation se composent généralement des impôts généraux sur les biens et services (« impôts généraux sur la consommation ») et des impôts sur les biens et services déterminés. Les impôts généraux sur la consommation incluent la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et son équivalent dans plusieurs juridictions (taxe sur les biens et services, ou TPS), les taxes sur les ventes et d’autres impôts généraux sur les biens et services. Les impôts sur des biens et des services déterminés recouvrent essentiellement les accises, les droits de douane et droits à l’importation et les impôts sur des services spécifiques (par exemple les taxes sur les primes d’assurance et les services financiers).

La pandémie mondiale actuelle a à nouveau mis en lumière les inégalités importantes dans nos économies ainsi que le racisme grandement présent dans toutes les juridictions. 

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The coronavirus pandemic has the potential to lead to an increase in inequality in almost every country at once, the first time this has happened since records began. The virus has exposed, fed off and increased existing inequalities of wealth, gender and race. Over two million people have died, and hundreds of millions of people are being forced into poverty while many of the richest – individuals and corporations – are thriving. Billionaire fortunes returned to their pre-pandemic highs in just nine months, while recovery for the world’s poorest people could take over a decade. The crisis has exposed our collective frailty and the inability of our deeply unequal economy to work for all. Yet it has also shown us the vital importance of government action to protect our health and livelihoods. Transformative policies that seemed unthinkable before the crisis have suddenly been shown to be possible. There can be no return to where we were before. Instead, citizens and governments must act on the urgency to create a more equal and sustainable world.

C’est une chose d’augmenter les salaires des gens à faible revenus, mais qu’en est-il d’assurer leur sécurité financière à la retraite. Est-il possible de combler l’écart d’épargne-pension pour les familles à revenu plus faible au Royaume-Uni ? Si oui, quels sont leurs besoins et quelles sont les contributions nécessaires pour y arriver?

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The Living Wage has been successful in providing a focus on the living standards of low-paid workers and increasing pay for many lower-paid employees. However, there has been much less of a focus on the future living standards of the same group. A ‘Living Pension’ could help us understand the savings required today to provide an adequate income in retirement. Although the current focus of policy makers is on how to ameliorate the impact of pandemic restrictions, it is important to think about the longer-term prospect for living standards once the economy has recovered and beyond. This report sets out a framework through which a ‘Living Pension’ could be calculated, identifying the contributions required by workers and their employers today to save for an adequate income in retirement. It is a first step in understanding the feasibility of a ‘Living Pension’ standard. This will then be further refined, and a governance and accreditation process explored, by the Living Wage Foundation.

Les flux financiers illicites sont grandement présents dans tous les pays, mais plus particulièrement en Amérique Latine et aux Caraïbes. Comment faire pour bien identifier les conduits d’abus fiscaux? Un élément d’analyse important qui est présenté est que la provenance des sommes d’argent proviennent principement des pays de l’OCDE. Ce rapport présente les étapes à suivre afin de lutter contre ce problème de 43 milliards de dollars américain.

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Illicit financial flows (IFF) affect the economies, societies, public finances and governance of Latin American countries – as they do with all other countries. Latin American and Caribbean countries account for a significant share of trade-based illicit financial flows and are estimated to lose annually US$43bn to global cross-border tax abuse. In this paper, we present the resulting risk profiles for individual Latin American countries that allow granular comparison of vulnerability to illicit financial flows across countries and by channel, in turn highlighting those jurisdictions supplying most risks. The bespoke national risk profiles provide clear signposts to guide individual countries’ audit and monitoring activity, international tax and transparency policies, and negotiation priorities. They can also assist regional and international organisations in directing their interventions and support for curbing the risks identified in this paper.

Équipe de rédaction

Recherche et sélection des articles :

  • Alexendra Caron-Godin
  • Catherine Giroux
  • Léa Rif

Coordination et édition :

  • Tommy Gagné-Dubé
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