Bulletin de veille du 12 janvier 2021

Québec/Canada

L’auteur examine le salaire des grands dirigeants au Canada et estime qu’il est important pour le gouvernement canadien de venir modifier le programme de Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) afin de le limiter aux entreprises qui ne versent pas des primes aux cadres, prenant ainsi exemple sur l’Espagne et les Pays-Bas. Le gouvernement devrait également prendre des mesures afin d’exclure les entreprises qui augmentent substantiellement les salaires de leurs dirigeants.

Consulter le document »

This report looks at CEO pay among Canada’s top-paid chief executive officers in 2019, based on company proxy circulars filed in 2020, and compares this to average incomes in the rest of the population in 2019. Though this same data is not yet available for 2020, the report also estimates, based on company share performance in 2020, whether the top-100 CEOs are likely to have seen their bonus-based pay increase, decrease or stay the same compared to last year.

Le gouvernement du Québec devra agir de manière ciblée s’il souhaite appuyer la relance. Plutôt que de chercher à répondre à la crise à travers des mesures passives qui soutiennent tous les secteurs d’activité et tous les emplois, sans égard à leur viabilité ou à leur potentiel de croissance, le gouvernement devra prioriser les interventions orientées vers l’un ou l’autre des trois piliers de la productivité : l’éducation, l’innovation et l’investissement. En évitant de soutenir aveuglément tous les secteurs, le gouvernement parviendra à ainsi soutenir une relance durable, tout en s’attaquant de front au problème structurel qui entrave la croissance de l’économie québécoise depuis trop longtemps.

Consulter le document »

Après dix éditions de Productivité et prospérité au Québec – Bilan et une centaine d’études sur la question, force est de constater que le problème structurel qui limite la prospérité économique au Québec demeure bien ancré dans le paysage économique de la province : faute d’avoir redressé sa productivité, le Québec peine toujours à générer de la richesse. Le discours politique a certes évolué dans la bonne direction, et les gouvernements qui se sont succédé ont résolument cherché à corriger le tir mais sur le fond, le problème demeure entier.

Dans un contexte où la pandémie de la COVID-19 a mené le Québec au-devant de la plus importante crise économique de son histoire, cette incapacité à générer de la richesse au même rythme que les autres économies a de quoi préoccuper les Québécois. Déjà aux prises avec un retard structurel qui creuse année après année le fossé économique qui sépare la province des principales économies occidentales, les Québécois doivent désormais composer avec les conséquences d’un choc conjoncturel d’une ampleur inégalée. Or, le retard cumulé jusqu’ici risque de limiter la marge de manœuvre de la province face à ce nouvel écueil.

[…]

Étant donnée la taille de son économie, le gouvernement du Québec dispose de ressources financières moins importantes pour appuyer massivement la relance. Et comme il serait contreproductif d’augmenter le fardeau fiscal de certaines classes de contribuables en période de crise pour financer ses dépenses, le gouvernement entamera assurément un nouveau cycle de déficits budgétaires récurrents pour parvenir à ses fins. Or, les efforts d’assainissement des finances publiques ne se sont concrétisés que trop récemment, et le gouvernement devra intervenir avec prudence. Dans le cas contraire, ses interventions pour stimuler la croissance économique à court terme exacerberont le problème d’équité entre les générations, un problème qui demeure bien réel malgré les promesses politiques des 20 dernières années.

En parallèle, on doit garder en tête que la marge de manœuvre du gouvernement fédéral est limitée du point de vue de l’équité intergénérationnelle. En ayant multiplié les déficits en amont de la crise pour financer la croissance de court terme, l’administration fédérale s’est d’elle-même positionnée en situation de précarité. Si les conditions d’emprunts venaient à se resserrer moindrement, la relance risque d’être longue, sinon douloureuse pour les prochaines générations.

Face à un tel contexte économique, le CPP présente sa onzième édition de Productivité et prospérité au Québec – Bilan sur une base renouvelée. En s’intéressant à la fois aux problèmes structurels et conjoncturels qui plombent actuellement l’économie de la province, nous verrons que la solution à ces deux problèmes passera par les mêmes leviers : l’éducation, l’innovation et l’investissement. Autrement dit, la relance ne passera pas par un plan, mais plutôt par des actions ciblées qui graviteront autour des trois leviers de la productivité.

Le Bilan de la fiscalité au Québec – Édition 2021 recense une série d’indicateurs importants et de données les plus récentes en fiscalité étalés sur près de cent graphiques, tableaux et encadrés.

Consulter le document »

Résumé

Le Bilan de la fiscalité au Québec – Édition 2021 recense une série d’indicateurs importants et de données les plus récentes en fiscalité étalés sur près de cent graphiques, tableaux et encadrés. Il débute par le Mot du titulaire suivi d’un résumé et se poursuit avec sept sections réparties comme suit:

1. Annonces fiscales

  • La recension des annonces fiscales de l’année 2020 est nécessairement colorée par des « mesures COVID ». Toutefois, comme six des dix provinces canadiennes, incluant le Québec, avaient déjà déposé leur budget avant la première vague de la pandémie, le volume d’annonces fiscales sans lien avec elle est tout de même important. Un encadré rappelle les principales annonces fédérales de soutien direct en lien avec la COVID-19 et trois tableaux résument les principales annonces fiscales du fédéral, du Québec et des autres provinces canadiennes.

2. Poids de la fiscalité

  • En regard du poids de la fiscalité en pourcentage du PIB en 2019, l’insertion du Québec dans une comparaison avec les trente-sept pays membres de l’OCDE, le classait en 11e position sur 38 (le rang 1 étant celui où le poids est le plus élevé).
  • La comparaison avec les autres provinces montre une résorption de l’écart depuis peu même si le Québec est toujours la province où le poids de la fiscalité est le plus élevé.

3. Manière de prélever

  • Au Québec, dans une comparaison avec les pays membres de l’OCDE pour l’année 2019, on note une importance plus grande de l’utilisation en proportion du PIB, des impôts sur le revenu des particuliers, des impôts sur les salaires, des impôts sur le patrimoine et des impôts sur les bénéfices des sociétés.
  • Pour les impôts sur la consommation et les cotisations sociales, en revanche, leurs poids sont moins élevés en 2019 qu’une majorité de pays de l’OCDE.
  • Dans une comparaison avec les autres provinces, sauf pour les impôts sur le patrimoine (qui incluent les impôts fonciers), l’utilisation en proportion du PIB de toutes les autres sources de recettes fiscales est plus importante au Québec que pour le Canada sans le Québec.

4. Dépenses fiscales

  • Les dépenses fiscales du gouvernement du Québec ont un poids global dans l’économie qui a connu une tendance à la hausse depuis le milieu des années 1990, malgré des variations pour certaines années.
  • En 2019, près de 65 % des dépenses fiscales du Québec sont liés au système d’imposition des particuliers.

5. Charge fiscale nette

  • Même si les indicateurs du poids de la fiscalité au Québec montrent un poids des impôts sur le revenu en pourcentage du PIB assez élevé, l’analyse de la charge fiscale nette dans une comparaison avec l’OCDE et les autres provinces, et ce à partir de cas types, apporte un éclairage plus nuancé en tenant compte non seulement des impôts sur le revenu, mais également des cotisations sociales payées et des prestations reçues.

6. Profil des Québécois en tant que contribuables

  • En 2017, près de 70 % des contribuables québécois déclaraient un revenu total sous la barre des 50 000 $.
  • La proportion des contribuables non imposables à l’impôt provincial au Québec en 2017 était de 35,8 %. Cette proportion va de 27,2 % à l’Île-du-Prince-Édouard à 41,9 % en Saskatchewan.

7. Fiscalité et inégalités de revenus

  • Trois indicateurs des inégalités sont brièvement abordés : l’importance de la part des revenus accaparés par les contribuables à plus hauts revenus, le rapport interdécile et le coefficient de Gini.
  • Il est possible de constater que de manière générale la fiscalité contribue à réduire les inégalités.

Après avoir analysé l’imposition du capital au Canada dans les deux premiers texte de la série, l’auteur propose des pistes de réformes, notamment l’élimination des impôts sur le rendement normal du capital au niveau de l’entreprise couplé à une augmentation des impôts sur le rendement du capital au niveau personnel (dividendes).

Consulter le document »

This is the final commentary in a three-part series examining possible reforms to Canada’s approach to taxing capital income. In this third commentary, I bring the material from the first two commentaries together and describe a tax reform package applied to the two sides of the capital market that would make Canada’s income tax system more attractive when viewed through the lens of the equity-efficiency trade-off. Key to the analysis is the decoupling of the supply and demand sides of the market in a small open economy like Canada.

L’Institut C.D. Howe publie une série d’analyses et d’interventions en lien avec la COVID-19.
Consulter le document »

As the COVID-19 crisis continues to unfold, C.D. Howe Institute experts have been busy tackling the policy challenges that the global pandemic has created. On this page, readers can find our most recent Intelligence Memos, op-eds and media appearances addressing the issues affecting Canadians and the economy in these troubled times.

Certains intelligence memos parus depuis le dernier bulletin de veille :

A. Mawani, « CERB Repayments and Taxpayer Recourse », 8 janvier 2021. (https://www.cdhowe.org/intelligence-memos/amin-mawani-%E2%80%93-cerb-repayments-and-taxpayer-recourse)

W. Robson, « Let’s Drop the ‘We Can’t Go Back’ Post-COVID Fantasies », 5 janvier 2021. (https://www.cdhowe.org/intelligence-memos/william-bp-robson-%E2%80%93-let%E2%80%99s-drop-%E2%80%98we-can%E2%80%99t-go-back%E2%80%99-post-covid-fantasies)

D. Drummond, « Don Drummond – Through the Fiscal Fog: Large Deficits and Debt as Far as the Eye Can See », 16 décembre 2020. (https://www.cdhowe.org/intelligence-memos/don-drummond-%E2%80%93-through-fiscal-fog-large-deficits-and-debt-far-eye-can-see)

Malgré le sentiment répandu que les taxes de vente et d’accise ont augmenté au Québec, leur poids dans l’économie est en réalité moins important aujourd’hui qu’il ne l’était en 1981. En 2019, il était de 24 % plus bas que la moyenne des pays de l’OCDE, tandis que le poids de l’impôt sur le revenu était de 66 % plus élevé.
Consulter le document »

Grâce à sa large recension de données, l’édition 2021 du Bilan de la fiscalité au Québec de la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke permet non seulement de suivre l’évolution de la fiscalité québécoise dans le temps, mais aussi de la comparer à ses principaux partenaires économiques et à un éventail d’autres pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). À partir de ces données, l’auteur établit certains constats en regard de la fiscalité québécoise et canadienne.

Malgré la pandémie qui sévissait toujours, le marché du travail québécois présentait en octobre 2020 un nombre historiquement élevé de postes à pourvoir. La demande de main-d’œuvre demeurait élevée dans plusieurs secteurs clés de l’économie en dépit de la deuxième vague. C’est ce qui ressort des plus récentes données publiées par Statistique Canada sur les postes vacants pour le mois d’octobre 2020

Consulter le document »

Le 23 décembre dernier, Statistique Canada publiait pour la première fois des données mensuelles sur les postes vacants tirées de son Enquête sur les postes vacants et les salaires (EPVS) pour le mois d’octobre 2020. Il s’agit du premier mois depuis le début de la crise de COVID-19 pour lequel l’ensemble des données relatives au marché du travail collectées par Statistique Canada sont disponibles, soit les données de l’Enquête sur la population active (EPA)1 , l’Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH), qui fournit des données mensuelles sur l’emploi salarié, la rémunération et les heures travaillées et les Statistiques de l’assurance-emploi (SAE) et l’EPVS. Cette note présente les faits saillants tirés de ces différentes sources de données.

Les auteurs constatent que les dépenses dans les écoles publiques canadiennes ont augmenté de 13 %, soit de 8,2 milliards de dollars en valeur nominale, depuis 2013-2014. Ainsi, les dépenses par élève dans les écoles publiques ont augmenté dans huit provinces sur dix au Canada.

Consulter le document »

This study examines changes in education spending on public schools in Canada from 2013/14 to 2017/18. It is clear from the data that from 2013/14 to 2017/18 Canada has increased education spending in public schools beyond what was required to account for enrolment and price changes—contrary to the general perception that education spending in public schools has been cut. Our results also indicate that compensation remains the largest and costliest aspect of education spending, and has contributed the largest portion to the growth in total education spending in Canada.

To provide an accurate assessment of education spending in Canada, we have taken into account the effects of enrolment and price changes (inflation). Student enrolment in public schools increased by 2.2% nationally from 2013/14 to 2017/18. Alberta (9.5%) and Saskatchewan (6.2%) saw the most significant increases in enrolment. In contrast, three out of four Atlantic Provinces saw a decrease in enrolment: Newfoundland & Labrador saw the largest decrease at 3.0% while in New Brunswick enrolment fell by 2.2% and in Nova Scotia enrolment fell by 1.7%.

After accounting for enrolment and adjusting for inflation, per-student spending saw an increase of 3.8% nationally from 2013/14 to 2017/18. Per-student spending (inflation-adjusted) increased in eight out of ten provinces. Nova Scotia saw the largest increase (15.2%), followed by British Columbia (7.6%) and Prince Edward Island (7.3%). Quebec and Ontario—the provinces with the highest total nominal spending—saw increases of 6.8% and 2.9%, respectively. Two provinces experienced a decline in real per-student spending—Newfoundland & Labrador and Alberta.

Selon l’indice de générosité de 2020, le montant total des dons versés en 2018 aux organismes de bienfaisance enregistrés par les Canadiens se chiffre à 0,54 % de leur revenu, soit le deuxième plus faible depuis l’an 2000.

Consulter le document »

Manitoba had the highest percentage of tax filers that donated to charity among the provinces (22.4%) during the 2018 tax year while New Brunswick and Newfoundland & Labrador had the lowest (17.4%). Manitoba also donated the highest percentage of its aggregate income to charity among the provinces (0.78%) while Quebec donated the lowest (0.24%).The general trend in recent years is that a declining percentage of Canadian tax filers are donating to charity and they are donating less as a percentage of income. Nationwide, a higher percentage of tax filers donated to charity in Canada (19.4%) than in the United States (9.7%) in 2018. Conversely, Canadians (at 0.54%) gave a lower percentage of their aggregate income to charity than did Americans (at 1.97%). The percentage of tax filers donating to charity varies significantly among US states and Canadian provinces and territories. All US jurisdictions, with the exception of Maryland and the District of Columbia, have a lower percentage of tax filers donating to charity than any Canadian province. The percentage of aggregate income donated was generally less in the Canadian provinces and territories than in the US states. All US states, with the exception of West Virginia, gave a higher percentage of aggregate income to charity than any Canadian province or territory. The top three subnational jurisdictions in the overall Generosity Index rankings are Utah (scoring 7.6 out of 10.0), District of Columbia (6.8) and Maryland (6.6). Manitoba is the highest-scoring Canadian province (5.6), moved up from 44th place (out of 64) in the 2019 Generosity Index into a tie for 4th with Georgia. While some Canadian jurisdictions climbed substantially in the ranking of this year’s Generosity Index, it was not due to increased generosity in Canada, but rather to tax policy changes in the US that caused a dramatic decline in the percentage of tax filers with claimed charitable contributions.

La pandémie touche de manière inégale les citoyen.ne.s : c’est le cas des femmes qui, selon une multitude de facteurs, subissent beaucoup plus durement les contrecoups de cette crise. En croisant divers facteurs de risques (âge, handicap, communauté, etc.), les impacts négatifs s’accentuent de façon marquée. Face à cela, plusieurs solutions ont été abordées dans le présent rapport.

Consulter le document »

En mars 2020, un rapport de l’Observatoire québécois des inégalités réalisé en partenariat avec l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ), Mission inclusion et Oxfam Québec, a mis en relief la vulnérabilité des femmes face à la crise de la COVID-19. Le présent état de situation approfondit ces constats préliminaires et élargit l’analyse pour y inclure différents aspects de la santé et de la qualité de vie des femmes qui ont été affectés par la pandémie. Il s’agit de mettre en lumière la situation particulière des femmes dans le contexte de crise sanitaire et de dégager des pistes concrètes de solution susceptibles d’atténuer les effets. Ce rapport comprend trois parties et se conclut par des recommandations

États-Unis

Selon les auteurs, quatre options sont envisageables afin de favoriser une reprise économique équitable aux États-Unis soit de renforcer l’imposition des revenus personnels élevés, des biens immobiliers de valeur, des gains en capital et des richesses héritées.

Consulter le document »

Families’ access to wealth has played a large role in determining how the pandemic has affected them. The worst of the economic and health effects have largely bypassed wealthier, higher-paid families — which are disproportionately white — but have been far more prevalent among lower income families and those of color. Amid sizeable state budget shortfalls and an unequal recovery that has exacerbated racial inequities, states would be well-advised to raise taxes on wealthy families to preserve funding for crucial priorities that can promote an equitable recovery — among them education, increased health spending to contain the pandemic, and boosts to cash assistance and other programs to help struggling families make ends meet during the crisis. Other approaches states could take to balance their operating budgets, as nearly all states must each year, risk worsening racial inequities, increasing hardship, and slowing the economic recovery. When states cut funding for schools, health care, or other services, it typically results in layoffs, which reduce economic activity and can deepen and prolong a recession. Tax increases that ask more of low-income households as a share of their income can have a similar effect: many of these households are already spending far less due to job losses and the recession and would reduce their consumption further.

Selon les projections de l’Office du budget du Congrès de septembre 2020, le déficit fédéral américain va s’accroître dans les prochaines années. En conséquence, la dette de la nation augmente considérablement, à la fois en dollars et en pourcentage du PIB. En outre, les auteurs prévoient qu’en vertu de la loi actuelle, les taux d’intérêt baisseraient en 2021 et augmenteraient ensuite dans la décennie à venir.

Consulter le document »

Over the past 10 years, the federal government’s net interest costs have grown by about 25 percent relative to the size of the economy as represented by gross domestic product (GDP). Historically low interest rates have held down that growth, compared with growth in debt held by the public. Over the same period, that debt has increased by nearly 65 percent relative to GDP. In this report, the Congressional Budget Office describes federal net interest outlays and their projected growth over the coming decade: • Components of Net Interest. In the federal budget, the category of spending called net interest comprises the government’s interest payments on debt held by the public, offset by certain types of interest income that the government receives. Some of those payments and receipts are intragovernmental transactions on accounts that are not related to the public debt and have no effect on the overall federal budget. • Net Interest Outlays. Net outlays for interest largely depend on interest rates and the amount of debt that the Treasury issues to the public. In fiscal year 2020, net outlays for interest totaled $345 billion, equal to 1.6 percent of GDP and 5.3 percent of total federal spending. • Growth of Net Interest Outlays. In CBO’s most recent projections, the cumulative deficit from 2021 through 2030 totals nearly $13 trillion. Borrowing to finance that deficit—at a time when interest rates are expected to rise—would cause net interest payments as a percentage of GDP to increase over that period, from 1.4 percent to 2.2 percent, which is generally in line with the 50-year average of 2.0 percent. Over the long term, interest rates are projected to rise further, and the amount of debt issued is projected to grow, causing net outlays for interest to increase to about 8 percent of GDP by 2050.

Aux États-Unis, les projections du CBO quant aux revenus pour l’année 2020 ont été sous-estimées de 9% alors que les recettes se sont chiffrées à 3 420 milliards. Quant aux impôts sur le revenu des sociétés, la projection des recettes du CBO en 2020 était de 185 milliards de dollars, soit 12 % de moins que le montant réel de 212 milliards de dollars.

Consulter le document »

After each fiscal year has ended, the Congressional Budget Office reviews its projections of federal revenues, outlays, and deficits and compares them with actual budgetary outcomes for that year. By assessing the quality of its projections and identifying the factors that might have led to under- or overestimates of particular categories of federal revenues and outlays, CBO seeks to improve the accuracy of its work.

To review its projections for fiscal year 2020, CBO started with its May 2019 baseline projections and updated them to include the estimated effects of subsequently enacted legislation. The adjustments were particularly large for 2020 because of legislation enacted in response to the 2020 coronavirus pandemic. In total, those adjustments—which reflect the estimated budgetary effects reported in cost estimates that CBO and the staff of the Joint Committee on Taxation (JCT) prepared when the legislation was enacted—reduced CBO’s projections of revenue by $0.6 trillion and increased its projections of outlays by $1.8 trillion. CBO also removed outlays for Fannie Mae and Freddie Mac from both its projections and the actual outcomes because CBO and the Administration account for the transactions of those housing entities differently.

En Californie, dans le cadre de l’évaluation des propositions de relance économique verte, le LAO recommande notamment au législateur de concentrer son analyse sur les mérites attendus de la politique environnementale, soit les avantages économiques à long terme découlant de la réduction des dommages futurs liés au changement climatique, plutôt que sur les effets économiques potentiels à court terme.

Consulter le document »

During economic downturns such as the one California and the United States are currently experiencing, governments often seek to help the economy recover through various initiatives— such as targeted expenditures—referred to as economic stimulus. When such initiatives also have an environmental benefit, they sometimes are labeled as “green stimulus.” Given the state’s economic condition and its numerous climate and environmental goals, the Legislature likely will be presented with green stimulus proposals to consider in the coming months and years. This report is intended to provide guidance for the Legislature on how to evaluate the merits of state-funded green stimulus proposals.

We begin by describing past economic stimulus initiatives, as well as providing examples of such efforts that have been focused on environmental benefits. Next, we identify key considerations for evaluating state-funded green stimulus proposals, including the degree to which they are likely to provide significant (1) economic stimulus and (2) environmental benefits. We conclude with recommendations for the Legislature on how to evaluate the merits of green stimulus proposals, along with steps that might be taken to collect additional information that could aid such assessments.

This report is submitted pursuant to Chapter 135 of 2017 (AB 398, E. Garcia), which requires our office to report annually on the economic impacts and benefits of the state’s greenhouse gas (GHG) emissions targets. Consistent with the statutory direction, this report assesses the potential economic impacts and benefits of GHG reduction strategies that could be included in green stimulus proposals. However, the scope of the report is broader than GHG reduction strategies because it also assesses the potential effects of other environmental-related projects, such as climate adaptation activities.

Aux États-Unis, il est primordial selon les auteurs de rendre le système d’allocation de l’aide financière pour les étudiants à faibles et moyens revenus plus accessibles, notamment en élargissant l’accès au système de subventions Pell. Ceci permettrait d’apporter une aide visant à couvrir les frais de scolarité, les droits d’inscription, le logement et la nourriture, ainsi que d’autres dépenses liées à l’éducation.

Consulter le document »

Postsecondary education can be a critical step on the path toward economic independence, but many low-income students who are independent for tax purposes face tremendous financial difficulties when trying to complete postsecondary school. Extending the Economic Security Project’s cost-of-living refund would provide $41 billion in benefits annually to postsecondary undergraduate and graduate students. Extending the maximum credit benefit to low-income independent students regardless of earnings would allow postsecondary education to be treated on par with working. Unlike extending Pell benefits, the entire benefit could be accessed by all eligible students and would not be subject to complicated interactions with other types of student aid.

Selon les auteurs, bien que la crise actuelle augmente considérablement la dette américaine, un certain répit est prévu en ce qui concerne les frais d’intérêt à moyen terme. Cependant, la part des dépenses fédérales pour les secteurs autres que la santé, la sécurité sociale et les intérêts de la dette continueront à diminuer à la suite de la récession sans la présence d’une réforme budgétaire majeure.

Consulter le document »

How much has the COVID-19 pandemic changed America’s fiscal future and affected President-elect Biden’s opportunity to set a new course for fiscal policy? Largely as a consequence of the pandemic, the Congressional Budget Office (CBO) in September projected a deficit of more than $3 trillion for 2020, three times higher than the original projection of $1 trillion made earlier this year. Yet even before the pandemic, the growth in spending scheduled by this and previous Congresses already exceeded, and by ever-larger margins, the growth in revenues that could finance that spending. That unsustainable course, much more than the temporary effect of the pandemic, creates huge obstacles for charting any new long-term course for fiscal policy. Yet without major reform, programs aimed at investing in workers, children, and the young will garner ever-declining shares of government resources as spending on health, Social Security, and interest on the debt continue to swamp everything in their path.

International

Dans la grande majorité des pays de l’OCDE, des indicateurs de l’efficacité de stabilisateurs budgétaires automatiques, tels que les élasticités agrégées du revenu des ménages après impôt et les taux de remplacement nets agrégés, ont varié peu ou de façon modérée au cours des deux dernières décennies, ce qui suggère que les stabilisateurs automatiques du revenu disponible des ménages ont été globalement stables.

Consulter le document »

Building on the automatic fiscal stabilisers literature, this paper assesses how automatic stabilisers have evolved over the past two decades by analysing changes in the personal income tax and social benefit systems. In three-quarters of the 35 OECD countries analysed, indicators of the strength of automatic stabilisers (aggregate elasticities of household income after tax with respect to the cycle and aggregate net replacement rates) changed little or moderately over the past two decades, suggesting broadly stable automatic stabilisers of household disposable income. The paper discusses pros and cons of several policy options to strengthen automatic stabilisers in the current environment. The effectiveness and possible side effects, particularly related to disincentives to work, vary across policy options. Consequently, policy reform proposals should be carefully assessed in a country-specific context and take into account other important policy objectives of tax and benefit systems.

En Australie, depuis le début de la pandémie, la situation budgétaire s’est considérablement détériorée. En 2020-21, le PBO prévoit le plus gros déficit depuis 1970-1971, soit 214 milliards de dollars. La situation budgétaire s’améliorera à moyen terme, mais il subsistera un important déficit de trésorerie de 51 milliards de dollars, soit 1,6 % du PIB, en 2030-31

Consulter le document »

This is the fifth edition of the Parliamentary Budget Office’s annual medium-term fiscal projections report. It shows the profound impact that the COVID-19 pandemic will have on Australia’s fiscal position.

Au Royaume-Uni, les « pressions pandémiques » sur les familles surviennent après plusieurs années de faible croissance du niveau de vie. Les revenus réels des ménages à faibles revenus n’étaient pas plus élevés en 2018-2019 qu’ils ne l’étaient en 2001-2002. Les nouvelles restrictions causées par la pandémie risquent d’accentuer la précarité de ces familles. 

Consulter le document »

This note explores why so many low-income families report spending more, not less, since Covid-19 gripped the nation in spring 2020. It brings together the findings from two online surveys of a representative sample of working-age adults in the UK fielded by the Resolution Foundation in May and September 2020, and a number of vivid accounts from parents and carers themselves, drawn from the ongoing ‘Covid Realities’ participatory research programme.

Families on low incomes are adept at managing on a limited budget, often finding creative, if time-intensive, ways to get by. When the pandemic hit, however, many of these strategies for navigating life on a low income became difficult, if not impossible, to sustain. At the same time, school closures, social distancing and other Covid-related disruptions have led to increased core costs for many families.

The evidence presented in this note shines an unforgiving light on the absence of targeted, adequate support for families on a low income, who today face the combined insecurity of Covid-19 and increased financial pressure. Moreover, it underlines the importance of understanding the differential experiences of the pandemic.

En Australie, tant le ralentissement initial de l’emploi que la reprise qui s’en est suivie mettent en évidence l’augmentation et la prédominance de la précarité sur le marché du travail australien.

Consulter le document »

Australia’s labour market experienced unprecedented volatility during 2020 due to the Covid-19 pandemic and resulting recession. In the first part of the year, employment declined faster and more deeply than in any previous economic downturn, as workplaces were closed to control the spread of infection. Then, after May, employment rebounded strongly. The subsequent recovery has replaced over 80% of the jobs lost in the initial downturn. While considerable ground remains to be covered to complete the employment recovery, the turn-around in the quantity of work has been encouraging.

In addition to supporting the recovery in overall economic conditions (including through continued income supports), government must also work to improve the quality and stability of new jobs – to offset the terribly unequal impacts of the pandemic. Instead, however, the Commonwealth government is proposing major legal changes that will reinforce the growing dominance of insecure work in the labour market. The government’s industrial relations omnibus bill, introduced in December, would liberalise casual work (allowing its use in any position deemed casual by the employer), and allow permanent part-time workers to be treated like casual workers (with costless adjustments in hours and schedules). These measures will accelerate the surge of insecure work – and ensure that the next economic shock will have even more unequal effects than this one did.

Équipe de rédaction

Recherche et sélection des articles :

  • Alexendra Caron-Godin
  • Catherine Giroux
  • Léa Rif

Coordination et édition :

  • Tommy Gagné-Dubé
INSCRIVEZ-VOUS À L’INFOLETTRE